PARIS (AFP) - La direction générale de la police nationale, qui avait annoncé lundi matin que 367 voitures avaient été brûlées au cours de la nuit du second tour de l'élection présidentielle, a revu son bilan à la hausse, avec 730 véhicules incendiés au total en France métropolitaine.
C'est la première fois que la DGPN actualise officiellement dans la journée le bilan des violences urbaines qu'elle arrête traditionnellement à 6H00.
Ces chiffres non actualisés avaient déjà occasionné une polémique pour la dernière nuit de la Saint-Sylvestre. Le ministère de l'Intérieur avait ainsi arrêté son bilan à 396 voitures brûlées, un chiffre qu'Europe 1, sur la foi d'une enquête conduite auprès de l'ensemble des préfectures, avait jugé largement au-dessous la réalité, chiffrant les voitures brûlées à 683.
Lundi, la DGPN a également relevé 592 interpellations, dont 79 dans la capitale, opérées durant la nuit qui a suivi la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, contre 270 totalisées le matin, ainsi que 78 policiers et gendarmes blessés contre 28 dans la matinée.
Et ce soir...
Les CRS sont intervenus en force lundi soir contre des manifestants anti-Sarkozy, près de la place de la Bastille à Paris, arrêtant plusieurs d'entre eux qui brisaient des vitrines de magasins, dans la rue du Chemin vert. Peu après 22h, la manifestation a été dispersée par les forces de l'ordre, mais les CRS continuaient à poursuivre de petits groupes de manifestants, dans les rues proches de l'avenue de la République. Il n'est toutefois pas exclu que les manifestants, dont de nombreux jeunes dont les visages étaient dissimulés par des foulards, se rassemblent ultérieurement dans le quartier.
Plusieurs centaines de manifestants ont renversé des poubelles et des motos sur leur passage aux cris de "Sarko facho, le peuple aura ta peau" ou "Paris debout, réveille-toi !". Ces 500 jeunes manifestants anti-Sarkozy s'étaient regroupés lundi en début de soirée sur la place de la Bastille avant d'entreprendre une marche de protestation, qui est devenue au fil des minutes de plus en plus violente.
Je vais me faire lyncher mais merci l'extreme gauche.... Faire cela, c'est nier un des fondemements de la démocratie : le suffrage universel...