La situation est revenu à la normale, l'état d'urgence n'a donc plus lieu d'être. Ça doit rester temporaire, dans l'urgence (je te renvois à ton petit Robert pour la sémantique) de la situation. La situation s'étant calmée, laissons place à présent à la réflexion pour trouver de vraies solutions.
Sans compter que pendant ce temps là, Le pen a des marrée de militant qui vont grossir ses rang, d’ailleurs pendant sa campagne présidentielle de 2002 il disait:"Une bonne émeute des banlieues ça m'aiderais beaucoup ", ce qui est effectivement le cas. Et sans même bouger le p’tit doigt, ça fout pas les j’tons ça ?
Cela prouve surtout que la rupture entre le politique et la population d'amplifie, que le vote des extrêmes finira pas avoir le dernier mot, si c'est le cas j'me casse direct de ce cirque national.
Et maintenir cet état d'urgence n'en est pas une, c'est juste s'asseoir sur le couvercle d'une cocotte minute et dès que l'on va s'enlever, à moins d'avoir trouvé d'autres solutions, ça va repartir de plus belle.
Comme la police de proximité (Défendue par certains syndicats de police par ailleurs)
Pour ma part, on ne sort pas une loi d'exception comme on sort un kinder surprise, ça met à mal les libertés collectifs, c’est bien dommage, mais une politique de droite ça reste ferme sur ce type de situation (ce qui n'est pas nouveau non plus d'ailleurs)
On ne peut résoudre par la force ce genre de problème, même si Sarkozy veut faire croire que c'est aussi simple.
Et l'état ne pourra jamais affirmer son autorité par l'état d'urgence car garder l'état d'urgence est un aveu d'impuissance, d'échec de l'état. Les voitures brûlées du nouvel an ? Il me semble qu'à présent que les tensions sont retombées, les forces de l'ordre ont le temps de s'organiser en conséquence, non ?
Faut il pour étant mettre plus de flic ? Sans doute,mais au service de l'état ou des citoyens ? Il suffit de voir comment la police dans les autres pays (Aux Usa la devise c'est :"To protect and Serve",donc totalement différent sur la forme) géres les probléme d'ordre public pour comprendre que celle de Sarko est à côté de la plaque.