Sur le plan oratoire, Pécresse était une catastrophe.
Mais déjà, je n'ai jamais compris comment on pouvait trouver bon Macron dans ce domaine-là.
S'agissant de l'économique, je ne me braque pas sur : "il faut augmenter le smic", ou "repousser l'âge de la retraite", mais sur le pourquoi et le comment.
Sur le "comment", je vais faire encore mon mélechoniste de base, mais il est à ce jour le seul à avoir un programme cohérent. Pas juste une collection de mesures électoralistes.
A ce titre, celui qui en parle le mieux, c'est le patron du MEDEF qui prend Mélenchon au sérieux, prêt à gouverner, et même que ce ne sera pas l'apocalypse le jour où il sera élu (entendu sur F2, même si c'était pour balancer des vacheries derrière ^^).
Au-delà du "comment", moi c'est le "pourquoi" qui m'importe en premier lieu.
Pourquoi relancer la croissance quand on nous prévient depuis 50 ans que ce n'est pas réaliste.
Pourquoi repousser l'âge de départ à la retraite quand on sait qu'une partie non négligeable des ouvriers/employés n'y arrivent même pas vivants actuellement ?
Et surtout, quel sens, la retraite ? Une nouvelle étape de la vie, ou l'antichambre de la mort ?
Idem pour le sens du travail ? Travailler plus pour gagner plus pour consommer plus (et se consumer plus) ?
Nous sommes comme un hamster dans sa roue à qui on donne le choix d'accélérer ou de freiner, mais jamais de sortir de la roue pour fonctionner autrement.
On fonce dans le mur (difficile de faire plus alarmiste et clair que le rapport du GIEC), et on nous propose de nous masquer les yeux avec les recettes d'il y a 40 ans. Et on appelle cela un programme "réaliste".
On peut toujours dire la dette, la dette, la dette... l'argent est une convention, pas une loi de la nature. En revanche, essayez de négocier avec la planète.