J'ai l'impression d'être repoussé dans cette catégorie car je n'aime pas ce que la majorité préfère (télé, foot, beuveries entre potes, étaler ma vie sur FB, etc.). Bah !
ben c'est exactement ce que je disais
^^EDIT : pas d'accord avec ton exemple sur Legrand. On peut etre passionne de doublage et connaitre des listes de comediens de doublage, fussent-ils specialises dans le dessin anime.
Pas d'accord, pour moi, ça, c'est faire un accès de geekerie
:o Dans le sens où pour la majorité, s'intéresser à ça c'est juste... inutile?
Et de là, je développe (je suis en train de boire une infusion des "Alpes" à base de framboise/myrtille, et ça a le goût de la... Josacine
:peur: C'est juste infâme): je crois que ce qui peut distinguer le geek du passionné ou du fan (pour moi, c'est un peu beaucoup la même chose ceci dit, pour les deux derniers), c'est que les passions du geek seront considérées par la majorité un peu comme ça:
:oo: :mouais: :mdr2:Tu es passionné par le vin, tu sais tout sur tout, tu es capable de détailler le processus de vinification étape par étape, en y mettant un peu de chimie au passage: tu es un dieu. Par contre, tu es passionné par des animes japonais obscurs jamais édités en France et en copie limitée au Japon: tu es un attardé mental, passablement dangereux.
Après, tu as l'entre-deux, ceux qui sont passionnés par les timbres, les petites voitures, les trains, les pièces anciennes, les sous-bocks, les boites de camembert, etc... Il s'agit là de passions "traditionnelles", sans danger, dont tout le monde a entendu parler au moins une fois
en regardant le journal de JP Pernaut.Et c'est là que ça coince: on peut être passionné par un truc, être à fond dedans mais à partir du moment où la société connaît, elle ne se sent pas menacée, car ce n'est pas étrange à ses yeux.
Par exemple, tu es passionné par la musique classique, tu as des connaissances livresques sur le sujet, c'est hallucinant, mais pour moi tu n'es pas un geek là dessus car c'est une passion considérée comme noble (le même spécialisé en black metal sataniste, à mon avis, ce ne sera pas tout à fait la même chose...). Idem pour l'époque littéraire dans laquelle tu t'es spécialisé. Certes, tu ne trouveras pas grand monde pour en causer avec toi, mais on ne te regardera pas forcément comme un fou furieux si tu en parles à des néophytes aussi techniquement soit-il. Because, hé, mec, musique classique et littérature! Ca en jette! XD c'est de la... culture. De la vraie comme dans les dictionnaires.
Maintenant, prenons un cas au hasard: le mien (
:mdr:). J'aime beaucoup la medieval fantasy et la fantasy tout court, je n'en suis pas une spécialiste, loin très loin de là, mais je m'y intéresse, je lis des articles, des interviews d'auteurs, je guette certaines sorties, je suis capable de citer quelques anecdotes que seuls les "initiés" connaîtront, ou de comprendre certaines vannes très connotées. Si je dis que je lis ce genre de bouquins, on va me regarder comme ça:
:shifty: et on ne va pas s'intéresser au pourquoi du comment je lis ça. Les gens vont se dire que c'est de la littérature de gare (les mêmes qui lisent Douglas Kennedy ou Marc Levy hein...
:sleeping:), que c'est pour les gamins ou que sais-je d'autre. Ils n'ont pas besoin de me le dire: je le vois dans leurs yeux.
Et c'est idem pour l'écriture (fanfiction ou ori), et là je dirais que seuls ceux qui écrivent peuvent me comprendre là dessus. Ce n'est pas de la condescendance, c'est la réalité. Généralement les gens prennent ceux qui écrivent comme des doux dingues et si en plus, on se permet de digresser sur les figures de style, de reprendre les collègues sur le vilain pléonasme qui traine, ou sur le non respect de la ponctuation (et là, c'est de la geekerie à l'état pur), alors là, on passe pour l'extra-terrestre de service.
Voilà, en gros ma perception de la différence entre le geek (celui qui retient des trucs que personne d'autre ne retient et qui en plus en ressort) et le passionné/fan.