Je suis en train de finir le dernire tiers de
Assassin's Creed Revelations là...
Franchement je ne sais trop quoi penser de cet opus. Tout ce qui m'a fait aimer cette franchise est là, et au centuple, donc quelque part je devrais être ravi... Mais étrangement, je me sens un peu lassé quelque part. Vraiment, je crois que je peux enfin formuler ce qui me titille depuis le début dans cette franchise : le sentiment que tout est "assisté". Je crois l'avoir déjà souligné soit pour ce jeu, soit pour les jeux modernes de maintenant quelques part dans un topic du forum, mais vraiment, on te propose toujours un tas de nouveautés qui soit disant déchirent et tout et tout... Puis tu réalisés que tu n'as juste qu'à appuyer sur un bouton pour le faire...
Ce sentiment permanent de "
c'est super beau ce jeu, mais tu le traverses litérallement avec la gachette droite et le bouton A appuyée, et tu poses ton cul, et tu regardes... no skill" m'empêche de vraiment rentrer dedans. Je crois que finalement, après quelques années passées à jouer, je prends mon pied quand au minimum les deux conditions ci-dessous sont réunies :
- 1/ c'est dur/il y a des paliers d'apprentissage/des coups de main à prendre : ce qui fait que l'adrénaline monte, tu te sens un peu excité et la dopamine s'injecte à fond dans ton cerveau quand tu réussis un truc de malade. Exemple sur cette gen : Mirror's Edge, et c'est à peu près tout (mais je ne joue vraiment pas à tout). Plus classiquement, le leveling up des jeux de bastons, etc.
- 2/ c'est beau/envoûtant/immersif.
Dans AC, seule la condition 2 est remplie pour moi...
Donc du coup, j'ai le sentiment incroyable de "faire le ménage pour faire le ménage" quand je lance ce jeu : je vais tout collectionner, augmenter tout les niveaux de mes recrues, tout explorer, aller partout, faire toutes les acrobaties possibles... Mais cela ne sert jamais le jeu en lui-même car rappelons le, un simple appuie sur LB envoie une volée de flêches sur tes ennemis, quasiment à tout moment. Le souffle épique ne monte jamais car on est jamais en difficulté en fait.
Je posterai ultérieurement sur le jeu en lui-même quand je l'aurai fini. Non parce qu'il y a quand même un boulot de fou abattu derrière pour construire de tels univers.
Ah et sinon, juste une remarque (c'est pas sur l'histoire du jeu, mais sur certaines séquences et personnages jouables (c'est indiqué au dos de la jaquette, donc pas vraiment un spoil mais bon, on sait jamais)):
Les séquences où l'on joue Altair : c'est moi où graphiquement ça à grave reçu? Je ne me souvenais pas de cet aspect tout lisse dans le premier épisode... J'ai l'impression que les textures des capes et vêtements sont beaucoup moins soignées...