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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2610, le 4 Mai 2009 à 07:07 »
La Convedh est appliquée en France par défaut. Je pense que la France a du être condamnée sur tous les articles et s'y conforme petit à petit (et encore, n'a pas fini de le faire).
Son interprétation (voulue comme assez large par la France) est rarement en faveur de cette dite liberté d'ailleurs... Et notre bon procureur nous le rappelle.
Something is rotten in the state of Denmark...
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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2611, le 6 Mai 2009 à 17:24 »
Dans la série sport et racisme ordianaire:

La présentation des faits, et notamment de comment les fédérations jouent les complices passifs, voir les négationnistes.
Citation de Libération
Dans l’affaire de Makam Traoré, la commission de discipline du district de l’Ain a donné match perdu et quatre points de pénalité à Lagnieu pour les insultes racistes de son public. Pour le joueur mis en cause, en revanche, elle prendra sa décision en fonction de celle du tribunal correctionnel. Joueurs et dirigeants de Rossillon ne comprennent pas. Ils se sentent traités en coupables lorsqu’ils témoignent devant la commission de discipline. «On vous demande trois fois si vous êtes certain, si vous avez des preuves. On vous rappelle lourdement que cela peut être lourd de conséquence d’accuser quelqu’un», raconte Myriam Maraud, la présidente. Comme d’autres clubs comptant des joueurs noirs ou d’origine arabe, elle a le sentiment qu’il existe «deux poids, deux mesures». Que leurs joueurs sont plus sanctionnés. «Peut-être que dans ces clubs, ils ont le sang un peu plus chaud, répond sans rire Paul Michallet, président du district. Quand ça vient en récidive, ils sont plus lourdement sanctionnés.»

Certains clubs citent des exemples troublants. Contre Montmerle cette saison, Bourg-Sud a écopé de 9 cartons jaunes et 4 rouges en un seul match. L’arbitre avait aussi repris un joueur de Bourg-Sud parce qu’il appelait l’un de ses coéquipiers d’origine marocaine par son prénom. «Ici, on parle en français, pas en arabe», lui avait-il dit. «L’arbitre s’est mal comporté et il n’arbitrera plus à ce niveau, assure Paul Michallet. Mais il ne faut pas tout mélanger. Il n’y avait pas de racisme là-dedans.»
Et, pour une fois, une condamnation en vue.

Ce qui est terrible, c'est cette complicité, ce déni, ce racisme qui s'est infiltré à tous les niveaux… Et en plus, ce sont des lâches, incapables d'assumer leurs connerie crasse devant les tribunaux.
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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2612, le 12 Mai 2009 à 14:21 »
Dans la catégorie "rigolonzunbrin" ( et aussi "" ):
Citation
PARIS (AFP) — Un client parisien de la chaîne Pizza Hut a eu la désagréable surprise jeudi soir de trouver une souris morte sur la pizza qu'on lui avait livrée, suscitant en interne un conflit entre un syndicaliste, qui pointe un problème d'hygiène, et la direction, qui crie à la malveillance.

Jeudi soir, un client commande par téléphone, "comme d'habitude", sa pizza au pepperoni. "Je m'installe sur mon canapé, j'ouvre la boîte et je tombe sur une souris morte sur ma pizza. J'ai sursauté, crié", raconte-t-il à l'AFP, en souriant.

"J'ai appelé Pizza Hut. Au début, ils ne me croyaient pas. (...) On m'a proposé de me la rembourser", poursuit-il. Le manager du magasin concerné l'a invité à visiter les cuisines de l'établissement.

Si le client, un habitué qui "ne rappellera plus jamais Pizza Hut", en rigole encore, l'incident a suscité des remous dans l'enseigne de restauration.

Selon un syndicaliste du groupe, cela révèle un "problème de souris qui dure depuis quelques années" dans un magasin du XIIe arrondissement de Paris.

"Avant, ça ne touchait que le bâtiment du vestiaire et, au fur à mesure, les souris sont allées grignoter du côté de l'alimentation", affirme-t-il.

"C'est la première fois que ça touche un client", souligne-t-il, expliquant avoir trouvé des "cadavres de souris derrière le meuble à garnitures" ou des tenues d'employés "grignotées dans le casier".

La direction affirme, elle, qu'"il s'agit d'un "acte de malveillance".

"Nous avons mené notre enquête et ce n'est clairement pas un accident. Il y a là un acte de malveillance et nous allons porter plainte contre X", déclare Jeanne Massa, responsable de la communication et du marketing.

"Il y a une enquête policière d'un côté et une enquête en interne de l'autre. Ce que je peux vous dire, c'est que le livreur qui a porté connaissance de ces faits est en conflit avec nous et qu'il y a une procédure de licenciement à son encontre", a-t-elle souligné.

"Dans notre process, il est impossible que cette chose se réalise. Une souris morte ne rentre pas dans une boîte à pizza toute seule", se défend-t-elle, en attestant de contrôles d'hygiène réguliers.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gPtDe2lMySnYmw59770jFAK77wTA

J'suis sûr qu'en fait, le type a inventé ça pour pas raquer sa pizza :lac: ( comme Sigourney Weaver qui fout du verre pilé dans son assiette pour pas payer au resto dans "Beautés Empoisonnées"  :mdr: )
Si ça ne marche pas comme vous voulez, plaignez-vous jusqu'à ce que vous obteniez satisfaction :o

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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2613, le 24 Mai 2009 à 11:39 »
On avait déjà eu le sondage disant que le mot "jeune" faisait peur, alors ni une, ni deux, le Ministre de l'éducation nationale se verrait bien à la tête d'une armée de matons, avec fouille des gamins… Et pourquoi pas miradors et portes blindées si affinités…
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Le "GIGN scolaire" de Xavier Darcos fait l'unanimité contre lui
LEMONDE.FR avec AFP, Reuters | 22.05.09 | 10h17  •  Mis à jour le 22.05.09 | 16h17
   
La création d'une "force mobile d'agents" ayant le droit "de se rendre dans les établissements rapidement, pouvant constater des délits, confisquer des armes, opérer des fouilles", comme l'a décrite jeudi le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, n'a pas manqué de susciter des réactions négatives, autant chez les syndicats de l'enseignement que dans le milieu politique

Estimant qu'il focalise son attention "sur les agressions avec armes", le SNES-FSU estime que M. Darcos "passe sous silence ce qui constitue l'essentiel de la violence en milieu scolaire : les incivilités, les conflits entre élèves et les agressions verbales". "Les portiques de sécurité et les fouilles ne sont d'aucune utilité dans ce domaine", juge le syndicat. Pour le syndicat lycéen FIDL, créer cette "police des écoles" est une mesure "populiste en pleine période de recrudescence des actes de violences à l'intérieur des établissements scolaires".

De son côté, le Parti socialiste a tenu à souligner la contradiction entre les suppressions de postes de surveillant en milieu scolaire et la proposition de M. Darcos. "Pendant des années il a réduit le nombre de surveillants, donc il a demandé aux enseignants de surveiller les enfants, alors qu'ils ne peuvent pas faire les deux choses, et maintenant il voudrait constituer une espèce de corps spécial, un GIGN scolaire, une brigade scolaire", a estimé le député Jean-Christophe Cambadélis.

IL "SE MOQUE UN PEU DU MONDE"

"Le problème n'est pas tant d'avoir une brigade spéciale ou demander aux enseignants de fouiller les cartables des enfants, le problème est d'avoir un encadrement de surveillants", a-t-il poursuivi, concluant que Xavier Darcos "se moque un peu du monde". "Que veut-il faire croire ? qu'il suffira de faire porter un uniforme de policier aux enseignants pour qu'il n'y ait plus de violence", s'est moquée la porte-parole de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud. Le Nouveau Centre s'est démarqué d'une proposition jugé "à contre-courant".

Quant à Philippe de Villiers, il s'est montré compréhensif, jugeant que M. Darcos "souhaite vis-à-vis de l'opinion publique réagir très vite pour dire : 'on fait quelque chose'". "Il faut donner [aux élèves] l'amour de la France, a estimé le leader souverainiste. Il faut, pour qu'ils soient des citoyens qui s'aiment les uns les autres, leur offrir d'aimer quelque chose de plus grand qu'eux".

L'UMP a souligné qu'il était "irresponsable" de "refuser par principe les solutions innovantes de Xavier Darcos, qui ont l'immense mérite de concilier la nécessité de respecter l'école comme un lieu à part, tout en donnant à la société les moyens de réagir à la violence". " Cette réaction marque un décalage du PS avec la réalité que vivent de nombreux enseignants et de nombreuses familles qui ont droit à la sécurité", a poursuivi son porte-parole, Frédéric Lefebvre.

Peut-être que si au lieu de supprimer toujours des postes, on en créait un peu, ça aiderait. Car quelque soit le domaine, à chaque fois qu'on a supprimer de la présence humaine, il y a eu des problèmes

Mais bon, la police ne n'a pas attendu le ministre pour mettre en place les mesures "éducatives" appropriées
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Interpellation de deux enfants à Floirac : "On ne traite pas des enfants comme des adultes", estime Alliot-Marie
LEMONDE.FR avec AFP | 22.05.09 | 15h28  •  Mis à jour le 22.05.09 | 15h56

L'interpellation de deux enfants devant leur école par six agents de police, mardi à Floirac, est défendue par les autorités policières de Bordeaux, mais elle l'est moins au gouvernement. La ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui a déjà demandé une enquête interne sur le dossier, s'est désolidarisée des policiers, vendredi 22 mai, estimant qu'"on ne traite pas des enfants, surtout très jeunes, comme des adultes".

"Il y a des principes, ensuite il faut savoir ce qu'est la réalité des faits, a-t-elle jugé sur France 2. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé qu'il y ait une enquête administrative interne et c'est ensuite que l'on pourra dire si les choses ont été faites correctement." "Lorsque des fautes sont commises, je n'hésite pas à sanctionner, quand il n'y a pas de fautes, je soutiens les personnes", a ajouté la ministre.

Les deux enfants, soupçonnés de vol de vélos, ont été emmenés au poste de police avec la personne qui avait porté plainte contre eux, les enfants de celle-ci et les bicyclettes. Ils ont respectivement été entendus une heure et demie et deux  heures, selon la police locale.

"RELIGION DU CHIFFRE ET DES STATISTIQUES"

Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique, continue d'assumer "de bout en bout" cette intervention, jugée disproportionnée par les syndicats d'enseignants et même par l'UMP.  Pour M. Doutre, c'est une intervention menée avec "tact et discernement" sur requête d'une mère de famille. Les enfants ont été interpellés "très judicieusement un peu à l'écart du groupe scolaire" après la fin de la classe, avant d'être conduits "sans menottes ni rudoiement" au commissariat, où leurs mères les ont rejoints.

Les accusations contre la direction de la sécurité publique de Gironde, qui ferait usage de mesures disproportionnées, ne sont pas nouvelles. En mars, des associations de cyclistes et des élus dénoncaient "une stigmatisation à outrance des cyclistes" après l'interpellation et la garde à vue, en une seule nuit, de dix cyclistes pour conduite en état d'ivresse. (Lire l'article La nuit où dix cyclistes bordelais ivres ont fini la soirée en garde à vue)

Un responsable local d'un syndicat de police, cité anonymement par l'AFP, a mis en cause "la hiérarchie" girondine qui pratiquerait, selon lui, "la religion du chiffre et des statistiques", une accusation réfutée par le ministère de l'intérieur. Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, s'était déjà désolidarisé de l'action des policers, estimant qu'elle n'était "pas acceptable". Le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, a quant à lui déclaré qu'il "s'interrogeait sur les circonstances de l'interpellation".

Bref, les jeunes, c'est vraiment dangereux… Il faudrait qu'il n'y ait que des vieux et tout irait mieux. :peur:
Posted on: Friday 22 May 2009, 18:23:50
Scandale des notes de frais (Royaume-Uni)

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Scandale des notes de frais : un pavé dans la mare aux canards

Le Daily Telegraph, qui s’amuse depuis quinze jours à dévoiler dans le détail les notes des frais des députés britanniques, a une nouvelle fois jeté un pavé dans la mare. Hier, le quotidien a annoncé qu’un député conservateur a perçu plus de 30 000 livres (34 300 euros) d’argent public sur trois ans pour ses frais de jardinage. Sir Peter Viggers, qui est aussi membre de la commission parlementaire des finances, a pu entretenir avec goût le jardin de sa propriété dans le Hampshire, mais aussi construire une île pour canards. 1 645 livres ont en effet été allouées à la construction d’une structure flottante au milieu d’un étang, pour donner un abri aux colverts, mandarins et autres canards siffleurs. Après ces révélations, le député devrait être contraint par son parti à rembourser plus de 10 000 livres et à abandonner son siège aux prochaines élections. Un «couac» de plus dans ce scandale, qui est désormais devenu l’une des plus grandes crises politiques qu’ait connue le pays.

C'est bizarre, mais je crois qu'en France on est pas près d'entendre parler d'un scandale de ce type. Au Royaume-Uni, certains se sont aussi indignés que des parlementaires embauchent comme assistant non des personnes compétentes juridiquement, mais leurs enfants ou leur femme… Ici, quasiment tous le font sans que ça émeuve personne.

Et ce matin, j'entendais à la radio des élus de Royaume-uni dire que déballer toutes ces histoires, c'était de l'anti-parlementarisme, qu'il y en a qui risquaient de se suicider. Il faut pas déconner, ce qui est scandaleux, c'est pas que ça se sache, mais bien que des parlementaires aient fait des choses pareilles… C'est bien ça qui nourrit l'anti-parlementarisme.
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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2614, le 24 Mai 2009 à 13:37 »Modifié le 24 Mai 2009 à 16:18 par Bernard_Frederic
Rien que les "frais de représentation" comme ils appellent ça par chez nous sont un scandale :sleeping:

Un bon nettoyage serait le bienvenu avec publication de toutes les dépenses, hélas, je crains que ça n'arrive jamais et pour cela j'envie nos amis anglais.
Un coeur qui bat, un nez qui flaire, une décision qui tombe... C'est Bernard Frédéric :yes:

Flavien

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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2615, le 24 Mai 2009 à 16:08 »
ça ne peut pas arriver car la commission de contrôle parlementaire est plus un faire valoir qu'une véritable institution de régulation.
On l'a dit et redit, les parlementaires ne sont jamais sanctionnés pour leur manquement... Ou leurs abus.

Ainsi, le contrôle est lâche et ne concerne généralement qu'un des trois traitements de députés (un député en France gagne 5K d'argent de poche, 5K8 de frais de mandat de je sais plus quoi et jusqu'à 9K pour tout le personnel à embaucher).

Le contrôle intervient sur, seulement, les frais de mandat.
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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2616, le 28 Mai 2009 à 18:16 »
Enfin, au Royaume-Uni, je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup plus de contrôle et de sanctions officielles, mais juste une presse qui a décidé (pourquoi maintenant d'ailleurs?) d'en parler. D'ailleurs, les actes reprochés au parlementaires ne sont pas illégaux en soi, si je me souviens bien… Ils sont justes choquant en eux-même car des élus se servent de leur position pour taper dans la caisse.
: Dimanche 24 Mai 2009, 19:40:11
Voici une des raisons de la sortie du scandale maintenant. Une loi de transparence qui a été votée il y a quelques temps:
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Les tombeurs de Westminster
LE MONDE | 27.05.09 | 15h15  •  Mis à jour le 27.05.09 | 18h40

Londres, correspondante

Chaque année, le 5 novembre, les Anglais fêtent un échec : celui de Guy Fawkes, qui préméditait de faire exploser le Parlement. C'était en 1605 et le militaire catholique voulait en finir avec l'intransigeance du roi protestant Jacques Ier. Il fut condamné à être "pendu, étripé et coupé en morceaux". Ce que les Anglais célèbrent à coups de feux d'artifice, c'est d'abord la résistance de Westminster, le temple d'une des plus vieilles démocraties du monde.

Quatre cents ans plus tard, à voir leur fureur devant l'affaire des notes de frais de leurs élus, on a plutôt le sentiment qu'ils souhaitent désormais la chute du Parlement. Mais Heather Brooke, Ben Leapman et Jonathan Ungoed-Thomas peuvent être tranquilles. Ces trois journalistes ne seront pas condamnés à l'échafaud pour avoir fait trembler Westminster. Et si le peuple de Grande-Bretagne décide un jour de leur consacrer une fête, ce sera pour se souvenir de ces trois presque anonymes dont l'entêtement aura radicalement changé le paysage politique du Royaume.

Heather est américaine et vit depuis quelques années à Londres, où elle donne des cours et pige pour différentes publications. Ben travaille au Sunday Telegraph, Jonathan au Sunday Times. Sans eux, le scandale des dépenses des parlementaires britanniques n'aurait pas vu le jour. En tout cas pas en ce mois de mai, où la presse a consacré de nombreuses "unes" au sujet. Et révélé qu'un élu avait fait changer 25 ampoules par un électricien aux frais du contribuable, qu'une autre s'était acheté avec l'argent public quatre lits en deux ans pour un studio, qu'un troisième s'était fait rembourser deux tapis persans, ou encore un écran de télé dernier cri, qu'un quatrième avait fait réparer sa piscine, qu'une cinquième s'était fait payer son maquillage...

L'histoire qui aboutit à ce grand déballage commence en janvier 2005. Cinq ans après avoir été voté, le Freedom of Information Act (FOI, loi sur la liberté de l'information) entre alors en vigueur. Ce texte, que le candidat travailliste Tony Blair avait promis à ses électeurs en 1997, oblige les autorités publiques à ne rien cacher de leurs dépenses. Moins ambitieux que prévu, il marque toutefois une avancée nette dans un pays qui cultive "une culture de la déférence envers le pouvoir et où les gouvernements entretiennent une culture du secret", selon Hugh Tomlinson, l'avocat qui a défendu gratuitement Heather Brooke devant les tribunaux.

Longtemps le gouvernement a mis en avant la difficulté technique de la mise en oeuvre de ce texte de loi - il a été soupçonné d'avoir profité du retard pour détruire des informations. Lorsque le FOI est enfin promulgué, personne ne se doute qu'il va précipiter Westminster dans un des plus grands scandales de son histoire.

Heather Brooke connaît bien le sujet. Aux Etats-Unis, un FOI existe depuis 1967 qui, avec les années et le Watergate, est devenu un instrument puissant au service de la transparence. "Les journalistes américains l'utilisent énormément", raconte-t-elle. Elle publie un livre (Your Right to Know), un mode d'emploi de la loi. Et décide d'en tester la pertinence dès sa promulgation, en demandant à Westminster de lui communiquer les dépenses d'une dizaine de parlementaires alors que l'Assemblée n'en a publié, en octobre 2004, que les grandes masses (transport, logement, personnel...). "La Chambre des communes pensait que cela suffirait", explique Ben Leapman.

Il se trouve qu'un député libéral démocrate, Norman Baker, l'un des rares hôtes de Westminster à s'être battu pour la transparence de son institution, a engagé une procédure similaire, réclamant des détails sur la partie transports des notes de frais des députés. A l'époque, le président (speaker) de la Chambre des communes, Michael Martin, lutte encore de toutes ses forces pour que le FOI ne s'applique pas à son institution. Il a trouvé dans la loi une faille qui permet aux élus de se dispenser de toute obligation d'information sur le coût de leurs assistants parlementaires. La manoeuvre est d'autant plus grossière que, dans un cas sur trois, les députés font travailler des membres de leur famille. Et parfois de manière fictive.

Heather Brooke décide alors de concentrer ses efforts sur l'allocation de résidence secondaire, qui doit permettre aux élus de se loger à Londres et dans leur circonscription. Les parlementaires ont en effet droit - pour louer une maison secondaire ou l'acheter à crédit et l'entretenir - à un montant maximum chaque année : 24 006 livres en 2009 (27 310 euros), qui s'ajoute à leur salaire annuel de 64 766 livres (73 674 euros) et à une allocation pour employer des assistants parlementaires de 90 505 livres (103 000 euros).

Ben Leapman et Jonathan Ungoed-Thomas, qui, eux, ont fréquenté Westminster au cours de leur carrière de journaliste, orientent leurs recherches dans le même sens. En octobre 2004, Leapman avait appelé un député pour l'interroger sur son allocation de résidence secondaire alors que sa circonscription était tout près de Londres. "En toute bonne foi, il m'a expliqué qu'il avait déclaré comme résidence secondaire son logement londonien, ce qui lui permettait de le financer aux frais du contribuable. Et que sa résidence principale était son appartement de vacances sur l'île de Man", raconte-t-il. Le journaliste mesure alors à quel point les élus vivent dans une bulle : "Pour la plupart, ils sont honnêtes et ne sont pas entrés en politique pour l'argent. Ils ne se rendaient même pas compte qu'ils avaient quelque chose à cacher. Cette allocation existait. Ils l'utilisaient."

Les trois reporters, qui ne se connaissent pas, essuient refus sur refus et décident, chacun dans leur coin, de porter l'affaire devant le commissaire à l'information, Richard Thomas, une personnalité indépendante. C'est là que leur cause va devenir commune. M. Thomas rend sa décision en août 2007 et "ne fait que des mécontents", selon Mme Brooke. Il juge que la Chambre des communes doit publier plus de détails sur la manière dont les députés dépensent leur allocation de résidence secondaire, mais il ne satisfait pas à la demande des journalistes qui voudraient que l'intégralité des notes de frais soit divulguée.

La Chambre des communes et les journalistes vont donc faire appel. "Nous avons regardé ce qui se passe dans les autres pays en matière de transparence. Westminster est clairement l'un des Parlements les plus opaques. Il n'y a que la France et l'Allemagne qui fassent pire", estime Hugh Tomlinson, l'avocat de Mme Brooke. L'affaire ira jusqu'à la Haute Cour de justice. En mai 2008, elle donne entièrement raison aux journalistes, arguant que le contribuable a le droit de savoir comment les parlementaires dépensent son argent.

Westminster n'a plus qu'à s'exécuter. Mais, jusqu'au bout, les parlementaires vont résister. En janvier, le gouvernement tente de faire passer une loi qui les exonère des obligations du FOI. Les citoyens sont choqués, ils le font savoir à leurs élus. David Cameron, le leader des conservateurs, annonce qu'il ne votera pas cette loi. Le premier ministre Gordon Brown retire le texte. Mais, en mars, un amendement est adopté, avec le soutien de l'exécutif, qui permet à la Chambre des communes de ne pas rendre publiques les adresses des députés, au nom du respect de la vie privée, et contrairement à ce qu'avait exigé la Haute Cour.

Le stratagème vise à édulcorer le scandale potentiel des notes de frais des élus, qui ont été scannées et enregistrées sur un CD-ROM, en vue d'une publication à l'été. Car, une fois les adresses effacées, nombre d'informations disparaissent. Il devient impossible de savoir quels élus font du "flipping" : certains déclarent une année leur logement dans leur circonscription en résidence secondaire, ce qui leur permet d'y faire des frais ; l'année suivante, ils choisissent leur appartement londonien, où ils peuvent changer le mobilier aux frais du contribuable. Et ainsi de suite.

"Nous savons que Westminster aurait censuré une grande part des informations", juge Me Tomlinson. Les autorités n'auraient pas non plus porté à la connaissance du public les demandes de remboursement qu'elles ont refusées. Comme cette petite maison pour canards, bâtie sur le modèle d'une villa de Stockholm au XVIIIe siècle, qu'un élu conservateur a fait construire. Westminster n'aurait pas non plus publié les lettres échangées avec certains élus quand leurs factures manquaient de précision. Ainsi, le nettoyage des douves d'un manoir du XIIIe siècle d'un député conservateur serait resté catalogué comme "entretien du jardin"...

Il a fallu une fuite pour que la vérité éclate au grand jour : le fameux CD-ROM a été vendu pour plus de 75 000 livres (85 465 euros) au Daily Telegraph, où ne travaille aucun des trois trouble-fête.

Michael Martin a dû démissionner, une première, pour un speaker, depuis trois cents ans. La liste des députés contraints de rembourser une partie de leurs dépenses s'allonge chaque jour. Tout comme celle des élus qui quittent la scène politique. Selon certains experts, au moins 300 députés (sur 646) ne retrouveront pas leur siège aux prochaines élections législatives, prévues d'ici à la mi-2010. Un taux de remplacement jamais vu depuis 1945.

Heather Brooke, Ben Leapman et Jonathan Ungoed-Thomas ont repris leur train-train. Comme si de rien n'était. La jeune Américaine écrit un roman policier. Les deux journalistes britanniques ont conservé leur flegme.

Virginie Malingre
Article paru dans l'édition du 28.05.09.

J'ai souligné une citation intéressante… Mais je ne pense pas que l'on ait bientôt une telle loi par ici…


Dans un autre domaine, pas de preuves à ce jour d'après mes informations, mais une intime conviction d'une ministre de l'intérieur qui a une haine absolue des "gauchistes", on arrive à ça:
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Affaire de Tarnac : la libération de Julien Coupat imminente
LE MONDE | 27.05.09 | 21h52  •  Mis à jour le 28.05.09 | 13h42

Considéré comme le principal suspect dans l'affaire des sabotages de lignes SNCF, Julien Coupat devait quitter, jeudi 28 mai dans l'après-midi, la prison de la Santé, à Paris, où il se trouve en détention provisoire depuis sa mise en examen le 15 novembre 2008 pour "terrorisme".

Interpellé le 11 novembre, avec huit autres personnes, il était le dernier à demeurer emprisonné. Dans un entretien au "Monde", Julien Coupat avait qualifié, depuis sa cellule, son maintien en détention de "petit vengeance bien compréhensible au vu des moyens mobilisés et de la profondeur de l'échec".

Jusqu'ici, chaque demande de remise en liberté déposée par son avocate, Irène Terrel, s'était heurtée au refus du parquet qui intervenait alors par référé-détention. Ce fut le cas, notamment, le 19 décembre 2008 lorsqu'un juge des libertés et de la détention avait déjà ordonné la remise en liberté de Julien Coupat.

Cette fois, le parquet a indiqué qu'il ne s'y opposerait plus, estimant "en l'état du dossier" que la détention provisoire de M. Coupat ne se justifiait plus. "Les auditions essentielles ont été faites, les perquisitions réalisées, indique-t-on dans l'entourage du procureur de la République. Dans ces conditions, il n'y a plus de risque de concertation frauduleuse ou de pression sur les témoins".

DERNIÈRE AUDITION

Dès mardi 26 mai, à la veille d'une ultime audition de Julien Coupat, le juge d'instruction Thierry Fragnoli a pris une ordonnance directe et l'a transmise au parquet, sans attendre une cinquième demande de remise en liberté déposée par Irène Terrel. Il y a quelques semaines déjà, le juge envisageait de libérer M. Coupat dans l'espoir de faire retomber la pression médiatique.

La dernière audition de Julien Coupat en détention aura été, mercredi, très longue. Elle s'est achevée vers 20 h 30, après des heures d'interrogatoire qui ont abouti à plus de 20 pages de procès-verbal. Mais l'information sur sa remise en liberté avait commencé à circuler.

"Je me réjouis, bien évidemment, mais je m'étonne de cette soudaine précipitation du parquet à communiquer, avant même ma demande soit formellement déposée, déclare Irène Terrel. Pour l'avocate, cette "précipitation soudaine après l'acharnement mis par parquet à le maintenir en prison est bien le signe qu'il s'agit d'un dossier éminemment politique".

Julien Coupat, qui aura 35 ans le 4 juin, reste mis en examen pour direction d'un groupe à visée terroriste, et, comme les huit autres personnes interpellées en même temps que lui, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Il devra se soumettre à un strict contrôle judiciaire, réclamé par le parquet : pointage régulier dans un commissariat à une fréquence à fixer par le juge; obligation de résider en région parisienne chez ses parents; interdiction d'entrer en contact avec les autres personnes mises en examen.

Le parquet demande aussi à Julien Coupat de "fournir en cautionnement de nature à garantir l'indemnisation de la victime", en laissant à l'appréciation du juge les détails. Autrement dit, il lui réclame de provisionner le dédommagement de la SNCF pour le coût des sabotages des lignes et des retards supportés par les TGV.

Dans un communiqué, envoyé mercredi soir, le comité de soutien "du 11 novembre" a réagi : " On maintient envers et contre tout quelqu'un en détention pendant six mois et parce que, soudain, sans aucune explication, on le libère, il faudrait que l'on soit content, que l'on remercie… Non, le sentiment qui domine, c'est toujours et encore la colère (…) Avec la libération de Julien Coupat, tout continue".

Isabelle Mandraud
Article paru dans l'édition du 29.05.09.
Julien Coupat est sorti de prison, selon une source proche du dossier
Julien Coupat, présenté comme le cerveau d'un groupe soupçonné de sabotages de lignes de TGV fin 2008, est sorti jeudi après-midi de la prison de la Santé, selon une source proche du dossier. (AFP)

Bref, on s'achemine je pense vers un non-lieu, mais toute la hiérarchie judiciaire et policière veut masquer sa faillite, et préfère en faire outreau plutôt que trop peu… Sauf qu'un jour, il faudra peut-être indemniser les mois de prison avec l'argent du contribuable…
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Poseidon

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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2617, le 28 Mai 2009 à 18:27 »
chef "présumé" d'un groupe "soupçonné"...   donc 6 mois de taule sur base de présomptions et de soupçons... 
une preuve de plus qu'en France on est passé de la présomption d'innocence à la présomption de culpabilité...     comme avec l'hadopi, quoi
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Bernard_Frederic

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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2618, le 28 Mai 2009 à 23:15 »
Et je suis sûr en plus qu'à l'école il avait un couteau dans son cartable celui-là, avec les portiques de sécurité on aurait pu le foutre en taule dès le collège :sarko:

Un coeur qui bat, un nez qui flaire, une décision qui tombe... C'est Bernard Frédéric :yes:

MCL80

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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2619, le 29 Mai 2009 à 18:29 »
Remarquez, imaginez un cas d'école (si l'on peut dire):

Vous avez un lycée avec 1000 élèves, vous mettez un surveillant (ben oui, les effectifs sont réduits) à l'entrée pour fouiller tous les cartables. Sachant que si on veut faire les choses un minimum sérieusement, il faut bien compter 10 secondes par cartable, que la grille du lycée ouvre à 7h45, que les cours commencent à 8h, et que un retard de plus de 10 minutes en cours entraîne une heure de colle, calculez le nombre moyen d'heures de colle distribuées par jour…

(cliquez pour montrer/cacher)
Il faudrait 2h47 minutes pour fouiller tous les cartables. Sachant que entre 7h45 et 8h10, il y a 25 minutes, que chaque minute 6 élèves sont fouillés, cela donne 150 personnes fouillées dans les temps… Ce qui abouti à 850 élèves collés pour être arrivés en retard…

Conclusion du gouvernement: Salauds de lycéens, c'est vraiment des branleurs qui ne savent pas se lever le matin et qui fond que râler, il est vraiment temps de les remettre au pas. :hypocrite:

Bref, on voit bien que dans cette affaire, on est dans le nawak le plus total… Au fait, rappelez-mois qui devait régler les problèmes de violence en 2 coups de Karcher, et ça fait combien de lois sur la sécurité (ainsi que d'années, et de campagnes électorales) qu'il le promet? :hypocrite:
7 ans de pouvoir, et 13 lois, pas mal le résultat au niveau efficacité, puisqu'il veut en ajouter (au moins) une de plus… :croa:
Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2620, le 31 Mai 2009 à 21:34 »
Un petit effet pervers du RSA:
(cliquez pour montrer/cacher)
La galère de salariés en CDI remplacés par des employés en RSA à Marseille (ENQUÊTE, DOSSIER)
MARSEILLE, 30 mai 2009 (AFP)

Une quarantaine de salariés travaillant en CDI à temps plein au nettoyage de foyers Adoma à Marseille ont été évincés de leur emploi sans être licenciés en novembre 2007 et remplacés par des salariés expérimentant le revenu de solidarité active (RSA), selon une enquête de l'AFP.

Depuis, ils réclament que la justice statue sur leur sort. Elle leur a donné raison en décembre 2007 et décembre 2008 mais ces jugements font l'objet d'appels avec des décisions attendues fin 2009.

L'affaire a débuté quand des régies d'insertion sociale, la Régie Nord Littoral et la Régie Service 13, ont remporté le marché du nettoyage des 28 foyers marseillais d'Adoma (ex-Sonacotra), entreprise gérée à 57% par l'Etat.

Ces régies n'ont pas voulu reprendre les salariés des entreprises sortantes --comme cela est prévu par la convention collective des entreprises du nettoyage--, faisant valoir leur mission d'insertion et un statut différent d'association loi 1901.

Non repris mais dans le même temps non licenciés, ces salariés qui travaillaient en CDI à temps plein avec en moyenne seize ans d'ancienneté professionnelle, se sont retrouvés sans emploi, ni salaire ou droit au chômage.

Nadia Begaga, 55 ans, l'une d'entre eux, ne touche plus son salaire de 1.600 euros net mensuel depuis novembre 2007. En février 2008, elle a accepté la proposition des Assedic de lui verser 800 euros par mois pour survivre, des sommes qu'elle s'est engagée à rembourser si elle gagne son procès contre les régies et Adoma.

"Je veux être reprise, je suis apte au travail, j'ai toujours travaillé depuis 25 ans et je ne veux pas être dans l'assistanat", explique-t-elle à l'AFP.

"J'ai des loyers en retard, des crédits et un huissier qui me menace", souligne un autre salarié lésé, Issouf Hafoussi.

En novembre 2007, les Bouches-du-Rhône venaient d'être choisies pour expérimenter le RSA qui entre en vigueur lundi et permet à des personnes sans emploi touchant le RMI (454,63 euros pour un célibataire) de reprendre un travail en conservant le RMI augmenté d'un complément de 100 à 200 euros.

Les régies ont alors eu recours en toute légalité à ce dispositif pour honorer leurs contrats de nettoyage, dénoncent la CGT et les salariés lésés. Une information confirmée par l'avocat des régies, Me Michel Dosseto.

"Si les régies avaient dû reprendre les 40, elles n'auraient pas pu donner une chance à des gens recommandés par les services sociaux du conseil général ou des HLM", affirme-t-il.

Inquiète, la Chambre régionale des entreprises de propreté du Sud-Est (Crepse) a pris un avocat pour défendre les intérêts de la profession. "Il faudrait aboutir à ce que ces associations (comme les régies, ndlr) n'aient plus le droit de venir sur nos marchés", affirmait en mars 2009 le compte-rendu du conseil d'administration de la Crepse qui souhaite que la Fédération nationale des entreprises de propreté engage avec elle une procédure sur le problème de concurrence déloyale que soulève l'affaire.

Pour Charles Hoareau, syndicaliste CGT qui défend 33 des 40 salariés, le dossier Adoma s'apparente à du dumping social. "Le grand danger de cette affaire, c'est la casse du droit du travail", estime-t-il.

"La situation de ces 40 salariés est dure et préoccupante", admet Lisette Narducci, vice-présidente PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, qui finance en partie le RSA. Mais "notre marge de manoeuvre est nulle", dit-elle.

"La situation est inédite et dramatique. Personne ne sait quoi faire de mes clients, ni les régies, ni Adoma, ni la justice", regrette Me Julien Bernard, avocat de 33 des 40 salariés.

Une superbe réussite, avec des salariés sans travail, non indemnisé, car non licenciés, et remplacé par des gens moins bien payés. Saluons d'ailleurs le rôle de l'État dans ce progrès, car Adoma (anciennement Sonacotra) est un opérateur étatique (État+ Caisse des dépôts et consignations=85,2% du capital). :peur:
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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2621, le 31 Mai 2009 à 21:45 »
Citation de "MCL80"
En novembre 2007, les Bouches-du-Rhône venaient d'être choisies pour expérimenter le RSA qui entre en vigueur lundi et permet à des personnes sans emploi touchant le RMI (454,63 euros pour un célibataire) de reprendre un travail en conservant le RMI augmenté d'un complément de 100 à 200 euros.
A moins que ça ne varie selon les régions, c'est 400 pour un célibataire logiquement (sans compter les possibles aides au logement et autre).

MCL80

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Re: Faits divers et compagnie
« Réponse #2622, le 31 Mai 2009 à 22:54 »
Citation de Hiei- le 31 Mai 2009 à 21:45
A moins que ça ne varie selon les régions, c'est 400 pour un célibataire logiquement (sans compter les possibles aides au logement et autre).
D'après Service-public.fr, le RMI au 1er janvier 2009 est bien de 454,63 pour une personne seule. ;)
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