Re: Re: DADVSI, HADOPI, Big Brother, censure : non au pillage des artistes !
Reply #1727 –
La coercicion, l'intimidation, les procès spectaculaires, les lois excessivement exagérées, la désinformation autour des produits culturels, les accusations et autres culpabilisation... Oui c'est faire courir la terreur. C'est employer des méthodes brutales, iniques et disproportionnée sur une pratique plus culturelle qu'immorale.
Finalement, je l'avais déjà prouvé ici. Il n'existe aucune corrélation scientifique sur le lien entre téléchargement et baisse de ventes. Au contraire des universités américaines ont évoqué le rôle positif dans le choix car le téléchargement apportait souvent une période de test qui, si satisfait, devenait un achat. Elles ont également exprimé que si, évidemment, des téléchargements auraient pu être des achats si le p2p n'existait pas, ils sont compensés par les découvertes.
Ce que je cautionne : en musique, j'ai les intégrales de Sigur Ros, Camille, Madrugada, Chopin, Debussy, Bach, Satie... j'ai acheté pas mal de Pulp et d'autres artistes que je n'aurai jamais connu sans le net. Je ne suis pas seul.
Preuve en est la SACEM dont le chiffre d'affaire augmente sans arrêt. preuve en est les films piratés sont les plus vus... Et pourtant ils battent des records. Pourtant en 10 ans, le cinéma n'a connu presque que des hausses de fréquentations.
Dans le manga, les responsables dont celui de Pika reconnaissait à demi mot qu'ils consultaient les sites de scantrad pour évaluer les possibles succès et leur tirage.
On s'attache à parler de pratiques, à les condamner, à laisser les entreprises qui n'ont pas su s'adapter chiffrer des pertes qui n'existent pas, qui sont seulement dues à leur politique du toujours pire.
Qu'on foute la paix au p2p, qu'on foute la paix à ce système. Le mal est fait par ceux qui veulent réguler quelque chose qui régulait très bien... Ce que l'on attend d'un produit, sa qualité.
Car ce qui gène vraiment aux majors, c'est pas la perte, c'est qu'avec le p2p, ce sont les acheteurs qui font le succès d'un produit, et pas le contraire. Or quand on fout 30% du coût d'un produit dans le marketing, ça fait chier de savoir que les consommateurs vont réfléchir à deux fois.
Bref. 'm'casse les couilles les majors et merci d'Anonymous.