Moi, je ne remonte pas aux dinosaures, mais juste à la suppression du lien entre l'or et le USD, qui a induit un flottement général des monnaies entre elles, et qui provoque très régulièrement de gros dérèglements monétaires de par la spéculation à la hausse ou à la baisse sur l'une ou l'autre. La monnaie était le pilier de l'économie, les effets collatéraux des spéculations dessus sont considérables.
Les fameux accords de Bretton Woods. On ne peut pas dire que ce fut la panacée bien au contraire. Cela a posé beaucoup de problème. En effet tout les Etats dès qu’ils avaient des dollars faisaient tout pour avoir de l’or et au final on a eu une inflation du fait du dollar. C’est pas pour rien qu’on est revenu au change flexible. En effet ce système permet d’avoir la vrai valeur aux monnaie.
D’ailleurs, tu devrais être content de l’Euro je présume car on a créé une monnaie au sein d’un grand nombre de pays et donc on a stabilisé les attaque monétaire au sein de cette zone.
C'est vrai que grâce à la crise de 1929, on a eu la 2e guerre mondiale qui en elle-même a été une relance pour le complexe militaro-industriel… Et après pour tout le reste de l'industrie, avec tout ce qu'elle a pété en bâtiments et infrastructures.
Sauf que la guerre a aussi relancé les progrès dans la science que ce soit dans la physique la chimie, mais aussi en matière de santé, et que suite à cette seconde guerre mondiale on a su stabiliser l’Europe de l’Ouest de tout conflit.
Donc en gros tu dis que l'État doit aider ces pauvres banques qui se sont foutues elles-même dans la panade… L'État ne viens pas dépanner la personne qui n'arrive pas à faire face à son crédit immobilier, et qui a toutes les chances d'être de bonne foi. Pourquoi aiderait-il des entreprises qui ont sciemment émis des titres pourris?
Ai-je dis que l’Etat devais aider les banques ? Non l’Etat dois assurer la stabilité du système pour éviter un effet éventuel de boule de neige, car si une banque se casse la figure les autres banques mêmes saines ne vont plus oser s’échanger leurs créances et on va avoir un gros problème de liquidité et tout le monde va perdre son fric que ce soit le très gros même si lui aura certainement le temps d’expatrier ailleurs ou le pauvre qui n’aura lui plus rien.
Finalement ce que tu prônes c’est d’enterrer les pauvres définitivement et d’aider les riches qui auront toujours les moyens de s’en sortir.
De plus là l’Etat s’est porté garante de l’économie à hauteur de 360 milliards d’Euro. Donc là on a dans une situation où l’Etat n’aidera les banques sous condition de contrepartie. Et là tant qu’aucune banque lui demande son aide, l’Etat n’aura pas à intervenir et donc à emprunter.
De plus, si la société tournait rond, l'endettement ne serait qu'un outil relativement peu employé… Or jusqu'à il y a peu, les États, aussi bien que les banques et les entreprises n'ont eu de cesse que d'endetter toujours plus les consommateurs pour préserver le plus longtemps possible leurs marges. Il me semble que récemment, les ménages des USA avaient une épargne nette globale… négative. Ça pose quand même des questions.
Ben la politique de l’endettement c’est quand même une politique keynésienne. Alors certes c’est très efficace à court terme en cas de crise mais sur le long terme mieux vaut éviter.
Pour ce qui est de l’épargne en France on a pas trop de soucis, les français font parti des plus gros épargnants. Aux States c’est autre chose, car il n’y a aucune protection sociale, ce qui fait que les gens n’ont plus d’épargne. Ensuite c’est une économie très conjoncturelle. Quand l’économie est relancé, l’emploi est au maximum et à l’inverse quand l’économie se resserre. Mais l’Europe et la France ce n’est pas ça. Il y a quand même des protections sociales et elles ne sont pas prêtes de partir. Et c’est d’ailleurs elles qui pèsent en parti sur le budget de l’Etat.
D’ailleurs si on a instauré les critères de Maastricht, c’est bien pour sortir de l’endettement. Après il faut faire la nuance entre endettement et investissement ce qui n’est pas vraiment la même chose.
Sauf que ce qui va se passer, c'est qu'on va assister à une concentration (les entreprises les plus solides rachetant leurs concurrents pour des bouchées de pain) et à la création de monopoles privés (ce qui est le stade ultime du capitalisme, d'après l'analyse marxiste qui est actuellement largement redevenue à la mode) Et là, en plus, l'État les aidera à se monter (au nom de l'emploi, de la compétitivité nationale, ou que sais-je encore. En période de crise, les lois anti-trust passent sous l'éteignoir)
Stade ultime du capitalisme ? Non pas vraiment vu que l’intérêt c’est les bénéfices, et l’intégration total n’est pas toujours la situation optimale. Elle l’être à un moment mais quand la superstructure devient inefficace il y a revente nécessairement.
De plus là tu négliges deux points importants.
On est dans une économie mondialisée et face à des grosses banques internationales mieux vaut aussi en avoir des grosses. (D’ailleurs aux States il y a de nombreuses petites banques et elle n’ont pas les reins solides ce qui fait que filer son fric chez eux c’est un très gros risques).
L’autre élément ce sont les lois Antitrust qui existent que ce soit en Europe ou aux States et généralement en cas d’abus de position dominante il y a des sanctions. De plus il y a toujours un contrôle avant une fusion acquisition en Europe de la part du Conseil de la Concurrence et aux States on n’hésite pas à casser une grosse entreprise en cas de problème.
Pour ce qui est du regain marxiste, je n’en ai franchement pas l’impression. Je doute que l’on revienne aux fondamentaux du dernier théoricien classique, d’autant plus que son analyse est erroné car son modèle pose problème. Un système avec N endogène et N-1 équations. Bref un système sans solution.
De plus l’économie c’est tout de même l’étude de la rareté, et pour réguler la rareté, il n’y a qu’une solution c’est que les prix soient fluides afin qu’ils puissent exactement refléter cette rareté. Cela permet un équilibre de l’offre et de la demande. Or avec Marx on se retrouve avec des prix figés et donc pour lui cela se passe par les quantité mais comme elles sont limités soit en stock soit ponctuellement, on ne peut pas répondre à la demande et aux besoins de tous. Et on est dans une inefficacité la plus totale.
D’ailleurs si Marx avait été si bon le capitalisme se serait cassé la figure avant le communisme, mais cela n’a pas l’air d’être le cas.
Je savais pas que les petits actionnaires ont le pouvoir dans les entreprises… Franchement, à part se faire entuber bien profond par les gros actionnaires qui siègent au conseil d'administration, ils ont quoi d'autre comme pouvoir?… Si ça te choques, hé bien il suffit de garantir pour ces personnes la reprise des actions avec un plafond de 100 à 500 par foyer fiscal par exemple, rachetées à leur valeur réelle du jour d'expropriation. Franchement, de toutes façon, devenir actionnaire, c'est un choix privé et qui comporte des risques qui sont connus dès le départ. L'État ne viens pas au secours des emprunteurs dans la mouise, alors pourquoi viendrait-il au secours des actionnaires? C'est contraire à la libre entreprise!
Sauf que comme je l’ai dit la nationalisation total des banques serait inefficace CF ce que j’ai dit dans mon message au dessus. Ensuite l’Etat en cas d’ « aide » demandera des garanties, donc je doute que les actionnaires seront gagnants. D’ailleurs ils ont certainement perdu pas mal de toute façon. Après comme je l’ai dit ce n’est pas une aide aux banques mais empêcher que le système se casse la gueule et que ce soit les petits qui en prenne plein la poire. Car ne pas aider les banques c’est un comportement proriches.
Les banques Françaises ne sont pas les sainte-nitouches de la finance, tout de même… Je sais bien qu'on dit "aux innocents les mains pleines" mais enfin. Pour moi, c'est pas compliqué, tous les actionnaires représentés au conseil d'administration (et qui touchaient de copieux jetons de présence) ne pouvaient pas dire qu'il ne savaient pas. Comme en plus, en France, le milieu des affaires est particulièrement consanguin (Pinault, Arnault, Sellière, Parisot, etc se croisent dans combien de conseils d'administrations différents ?), tous ces gens avaient intérêt à s'entendre et à se rendre de menus services plutôt que d'exercer un quelconque contrôle.
J’ai dit qu’ils n’avaient pas conscience de ce qu’ils avaient comme actifs aux seins de leur bilan. D’ailleurs pour la plupart ils ne connaissent même pas les mécanismes de spéculation mis en place. Le gros soucis c’était l’absence de contrôle extérieur des opérations.
Hé bien si, je maintiens que le but ultime du capitalisme (tel que décrit par Marx dans une analyse qui n'a pas été encore mise en défaut à ce jour) est de concentrer des richesses de plus en plus importantes entre les mains d'un nombre d'individus toujours plus réduit, en appauvrissant le plus grand nombre. Et je dirais qu'on en voit les effets tous les jours.
Ouai enfin Marx n’est pas vraiment une grande référence en soit, hein, car à la base toute sa conception est basée sur la haine du juif. En effet il en était un mais par vengeance il a conçu sa conception du grand capital car il considérait que c’était les juifs qui monopolisaient les richesses.
Bref je ne vois rien de bien glorieux à cette conception.
Ensuite ce n’est pas parce que Marx a sorti sa définition qu’elle est forcément bonne. On a vu le résultat de l’application de ses idées.
Le système n'est certainement pas neutre, on va en avoir une nouvelle preuve avec le "sauvetage de l'économie" qui va surtout sauver les plus riches, en laissant aux plus pauvres le droit de payer, soit directement par leurs impôts, soit par le biais d'une inflation galopante qui liquidera leur pouvoir d'achat.
Non les politiques de riches ce sont les politiques à tendances marxistes et d’extrême gauche. En effet ils veulent casser le système, mais finalement dans le résultat qui va s’en sortir c’est pas les pauvres mais bien les riches. Et ne pas vouloir maintenir le système en mettant des fonds dans les banques en difficulté c’est bien vouloir enfoncer les pauvres.
Et si le système est neutre, c’est celui qui l’utilise, qui le contourne qui est mauvais par conséquence le véritable problème c’est l’homme et ça le restera longtemps.