Crise financière : quand certains perdent tout lien avec la réalité...

MCL80

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Un blog intéressant sur l'état du financement de la dette des USA:
http://criseusa.blog.lemonde.fr/2009/07/04/vers-une-crise-des-finances-federales-des-usa-a-la-californienne/

On y apprend en particulier que les USA renoncent plus ou moins discrètement à l'émission de bons du trésor à 10 ans au profit de durées beaucoup plus courtes en raison de la remontée des taux longs demandés par les créanciers. Cette situation rend très vulnérable les USA vis à vis d'un éventuel mouvement de défiance des investisseurs, car les bons, une fois à échéance doivent être remboursés, et si le créancier trouve un meilleur placement, il risque de ne pas réinvestir…
: Dimanche 05 Juillet 2009, 15:12:50
Un autre bolg intéressant sur la crise, même si je ne partage pas complètement les analyses:
http://finance.blog.lemonde.fr/

Dans le billet: Le bonus des traders: comment arrêter la supercherie?, il y a un passage très intéressant:
Citation
[…]Mais les traders, qui sont des gens malins, ont réussi à faire se perpétuer un mode de rémunération basé sur les revenus de leur activité, imitant le mode de rémunération  des banquiers d’affaires qui, eux travaillent sur base de commissions.

C’est là que se situe la supercherie maintenue solidement par les patrons de Wall Street qui sont à peu près tous d’anciens traders. En effet, dans une activité de fusions et acquisitions par exemple, il n’y a aucune utilisation de fonds propres. Les commissions sont payées sans risque qui se perpétue. Dans les activités de trading les fonds propres sont importants : les traders ne finissent pas la journée sans avoir sur leur bilan des « positions » de dizaines, voire de centaines de milliards de dollars.[…]
Le statut du dollar US est fragilisé par des rumeurs sur son maintien comme monnaie de référence pour le pétrole:

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Après la remise en question de son statut de monnaie pétrolière, le dollar plonge
LE MONDE | 07.10.09 | 14h56  •  Mis à jour le 07.10.09 | 14h56

Est-ce la fin du couple dollar-pétrole ? Pour la commercialisation du brut, les six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït, Qatar, Oman, Emirats arabes unis) envisageraient, avec la Chine, la Russie, le Japon et la France, de remplacer la devise américaine par un panier de monnaies incluant le yen, le yuan chinois, l'euro, l'or et la future (et hypothétique) monnaie commune du Golfe. Le dispositif ne serait pas mis en place avant 2018 et l'or servirait de "monnaie" de transition durant les dix prochaines années.

Ce scénario a été révélé, mardi 6 octobre, par The Independent, qui cite des sources bancaires arabes et chinoises basées à Hongkong. Le quotidien britannique ajoute que des "réunions secrètes" ont eu lieu au niveau des ministres des finances et des gouverneurs de banque centrale en Russie, en Chine, au Japon et au Brésil. Les autorités américaines étaient au courant, mais elles n'en connaissaient pas la teneur précise.

L'information a beau avoir été démentie par de hauts responsables saoudiens, koweïtiens ou russes, elle a entraîné un recul du billet vert face à l'euro (à 1,4745 dollar) et une flambée de l'or. S'il se réalisait dans quelques années, ce serait un rude coup pour la monnaie américaine. Le pétrole, qui reste la reine des matières premières, donne lieu chaque jour à 5 milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) de transactions commerciales. Ce serait surtout un camouflet politique pour Washington et la fin des étroites relations d'intérêt nouées depuis 1945 avec les monarchies du Golfe - surtout l'Arabie saoudite - : la sécurité pétrolière pour les Etats-Unis, la sécurité militaire pour le Golfe. On n'en est pas là. A l'Elysée, on affirme ne pas être au courant d'un tel projet. A Bercy, on parle de "pures spéculations".

"Théorie du complot"

Il reste que la forte réaction des marchés financiers témoigne de la fragilité du dollar, dont le statut de monnaie de réserve est de plus en plus remis en cause. Ben Bernanke, président de la Réserve fédérale américaine, l'a récemment reconnu. Pour de nombreux économistes, qui jugent les informations de The Independent peu crédibles, ces fuites relèvent d'une "conspiration contre le dollar" et alimentent une "théorie du complot". Ils les replacent dans le contexte d'une montée en puissance de la Chine. Avec Moscou, Pékin plaide depuis quelques mois pour l'émergence d'une nouvelle monnaie de réserve, qui pourrait être le DTS, la "monnaie" du Fonds monétaire international (FMI).

Ils ont été confortés dans leur analyse par les déclarations du sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires économiques, le Chinois Sha Zukang. En marge de la réunion du FMI, à Istanbul, il a jugé nécessaire de "réduire le privilège du pays ayant la monnaie de réserve de maintenir des déficits extérieurs". Mardi, le ministre chinois des finances, Xie Xuren, appelait aussi à régler les "défauts intrinsèques" du système monétaire.

Certains économistes jugent qu'un abandon du dollar dans le négoce du pétrole et des matières premières lui ferait perdre la moitié de sa valeur en dix ans. "Cela paraît impressionnant, analysent les experts de BNP Paribas, mais cela représente une baisse annuelle de 5 % en moyenne, moins que sa récente dépréciation." D'autres préviennent qu'il pénaliserait le marché pétrolier, qui deviendrait fragmenté et moins liquide : il y aurait d'un côté un marché où de gros acteurs libelleraient leurs échanges commerciaux en monnaie panier et de l'autre un marché à terme où le négoce se ferait en dollars.

L'idée d'un baril de brut référencé sur un panier de devises n'est pas une vue de l'esprit. Elle revient quand le dollar a des accès de faiblesse. Elle a été officiellement discutée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), réunie au niveau des chefs d'Etat, à Riyad, en novembre 2007. L'Arabie saoudite et les monarchies du Golfe s'étaient alors opposées aux "faucons" (Iran, Venezuela), qui prônaient des mesures pour compenser la baisse du dollar.

Aujourd'hui, "tous les pays, et pas seulement les producteurs de pétrole, ont peur de la chute du dollar", explique Pierre Terzian, directeur de la revue Pétrostratégies, citant la Chine et les compagnies pétrolières qui vendent leur production dans la devise américaine. Il interprète ces fuites dans la presse comme "un signal adressé aux Etats-Unis pour leur dire : "arrêtez de laisser filer votre monnaie"".

Les pays du Golfe ou la Chine n'ont aucun intérêt immédiat à une plongée du billet vert. Leurs devises sont accrochées à la devise américaine. Ils ont des centaines de milliards de dollars dans leurs réserves de change et leurs fonds souverains. Riyad, Doha ou Abou Dhabi vendent leur or noir dans cette monnaie, alors qu'ils achètent beaucoup de biens dans des devises plus fortes comme l'euro.

En attendant de voir le yuan devenir une monnaie phare, la dépréciation du billet vert a poussé la Chine à puiser dans ses réserves en dollars pour investir dans les matières premières - notamment pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques au moment où le prix des actifs pétroliers baisse. Selon Pétrostratégies, Pékin a "engagé 105 milliards de dollars dans les hydrocarbures (hors achats courants de pétrole, de gaz et de gaz naturel liquéfié) entre août 2008 et juillet 2009 ", dont un tiers dans les républiques d'Asie centrale, mais aussi en Iran, en Irak et, dans une moindre mesure, en Afrique.


L'once d'or bat un record et atteint 1 043,78 dollars

L'once d'or a battu, mardi - octobre, à Londres un record historique, à 1 043,78 dollars. Les experts expliquent ce mouvement par les craintes d'inflation et surtout par l'affaiblissement du dollar, dont le statut de monnaie de référence est remis en cause. Le billet vert est également pénalisé par le fait que les investisseurs se portent vers des devises plus rémunératrices. Comme, par exemple, le dollar de l'Australie, où la banque centrale a relevé ses taux de 0,25 point mardi.
Jean-Michel Bezat et Cécile Prudhomme

Bref, les mois qui viennent seront certainement agités sur les marchés des changes, et avec l'endettement explosif des états, une hausse de l'inflation semble désormais inévitable…
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MCL80

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Certes. :mdr:

En attendant, un signe inquiétant qui vient confirmer la fragiliisation financière des états:
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La dévaluation, planche de salut pour la Lettonie
LE MONDE | 09.10.09 | 16h11

Le feu menace à nouveau dans une Lettonie dévastée, là où des moyens considérables ont été déployés il y a moins d'un an pour tenter de maîtriser un incendie ravageur. L'Europe et le FMI ont dépensé des fortunes pour remettre le pays sur pied il y a dix mois de cela. En fait, la seule thérapie susceptible de sauver la Lettonie consisterait à desserrer l'étau de son taux de change fixe démesurément surévalué, tout en étant prête à en assumer les pénibles conséquences. La potion serait particulièrement amère pour les banques suédoises, qui ont accordé des prêts à tout-va dans ce pays.

A l'heure qu'il est, c'est tout simplement la survie de la Lettonie qui est en jeu. La mise aux enchères le 7 octobre d'un lot d'obligations d'Etat de 8 millions de lats n'a pas trouvé preneur. Désespérée, la banque centrale n'a pas ménagé ses critiques à l'égard du chef du gouvernement Valdis Dombrovskis, lui reprochant d'émettre des "signaux plus que confus" sur l'"adoption du budget public".

Il serait toutefois injuste d'imputer les malheurs de la Lettonie à la faiblesse de son gouvernement. Le pays est victime d'une redoutable spirale déflationniste alimentée par la récession et la chute de la consommation. Le FMI ne peut décemment pas exiger des coupes budgétaires supplémentaires à un pays dont le PIB aura régressé de 18 à 20% cette année. Ainsi, la Lettonie est en passe d'être sacrifiée sur l'autel de sa politique de change. La seule façon pour elle de s'en sortir, c'est de dévaluer le lats pour rétablir la compétitivité du pays.

En décembre 2008, le FMI n'avait pas osé franchir ce pas, considérant probablement que le naufrage de la Lettonie pouvait être à l'économie mondiale ce que la faillite de la banque Lehman Brothers avait été à la finance. La dévaluation du lats aurait propagé une série d'ondes de choc sur une Europe de l'Est déjà secouée. C'est pourquoi le FMI et une Union européenne soucieuse des intérêts des banques suédoises ont préféré venir consolider l'édifice letton alors sur le point de s'effondrer, et forcé le pays à accentuer son effort de restructuration.

Douloureux

Bien sûr, la dévaluation ne manquerait pas d'apporter son lot de souffrances, mais c'est en redevenant compétitive que la Lettonie aura une chance de retrouver le chemin de la croissance. L'Europe est d'ailleurs mieux à même aujourd'hui d'en supporter le choc qu'il y a un an. Pour l'Estonie et la Lituanie, qui ont adopté le même régime de change mais dont les finances sont un peu plus solides, il s'agirait d'une expérience riche d'enseignements : en définitive, la Lettonie pourrait faire la démonstration que la dévaluation est un choix très douloureux, certes, mais que c'est la seule voie de salut possible.

(Traduction de Christine Lahuec.)
Plus de commentaires sur l'actualité économique et financière sur Breakingviews.com.

Ian Campbell

La crise est loin d'être finie, et ses conséquences ne peuvent pas être déterminées à ce jour. :peur:
Sarko' n'en rate visiblement pas une d'après Zapatero.

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Zapatero affirme que Sarkozy a menacé de quitter la zone euro
LEMONDE.FR avec AFP | 14.05.10 | 10h17  •  Mis à jour le 14.05.10 | 10h42

Comment l'Allemagne a-t-elle finalement accepté de venir en aide à la Grèce ? Peut-être en entendant Nicolas Sarkozy menacer de quitter la zone euro lors de la réunion, vendredi dernier, des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro à Bruxelles. C'est en tout cas ce qu'aurait affirmé le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, selon le quotidien El Pais de vendredi.

Le journal, proche des socialistes au pouvoir en Espagne, affirme que M. Zapatero a tenu ces propos lors d'une réunion mercredi avec des barons de son parti, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à Madrid. M. Sarkozy a exigé vendredi dernier "un engagement de tous, pour que tout le monde aide la Grèce, chacun selon ses moyens, ou la France réexaminera sa situation dans l'euro", aurait déclaré M. Zapatero selon El Pais, qui n'identifie pas le responsable qui lui a transmis cette déclaration.

RHÉTORIQUE DRAMATIQUE

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se sont réunis vendredi dernier à Bruxelles pour entériner le plan d'aide à la Grèce, paquet de 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans, de l'eurozone et du FMI. La décision de sauver la Grèce de la banqueroute n'a pas été prise facilement, notamment à cause de la réticence de l'Allemagne. "Sarkozy a tapé du poing sur la table et menacé de se retirer de l'euro, ce qui a tordu le bras d'Angela Merkel" la chancelière allemande, selon le quotidien. "La France, l'Italie et l'Espagne ont fait front commun face à l'Allemagne et Sarkozy en est arrivé à menacer Merkel de rompre le traditionnel axe franco-allemand", qui est un véritable moteur de l'Union européenne, affirme encore El Pais.

L'Espagne est, avec le Portugal, un des pays de la zone euro fragilisés par la détérioration de leurs finances publiques, et M. Zapatero a été contraint d'annoncer mercredi des mesures d'austérité supplémentaires et impopulaires, sous la pression des marchés et de ses partenaires européens. Selon El Pais, le chef du gouvernement a recours depuis quelques jours à une rhétorique dramatique devant les membres de son parti pour les convaincre de la gravité de la crise traversée par la monnaie unique ces dernières semaines, et qui a abouti dimanche à l'adoption d'un plan massif de 750 milliards d'euros de soutien aux pays membres.

Franchement, vouloir quitter la zone euro est la dernière des choses à faire. À part déstabiliser toute l'économie européenne et casser l'économie française (au moins 80% du commerce extérieur de la France se fait dans l'eurozone), je ne vois pas l'intérêt de telles inepties. En plus, je crois que les allemands ne lui pardonneront pas d'avoir fait un tel caprice dans un sommet… Sarko' va attaquer les négociations sur la PAC complétement affaibli par de telles attitudes. Comme la position économique de la France était déjà affaiblie, les allemands vont donc avoir les mains libres dans les mois qui viennent pour fixer la politique européenne d'austérité. :peur:
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Poseidon

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Oui, enfin le démembrement de l'euro ne peut qu'avoir un résultat catastrophique, car cela veut dire des dévaluations compétitives en chaîne… et au final certainement une guerre. Bref, ceux qui balancent ces idées sont des irresponsables.

De plus, je ne vois pas comment on pourrait "larguer" des pays. On peut les exclure des groupes de décisions, mais les empêcher d'utiliser la monnaie, je ne vois pas. Certains pays n'ont jamais eu de monnaie locale, et utilisent celle d'un autre pays. Il n'ont certes pas le pouvoir d'émission, mais le pays qui produit la monnaie ne peut pas les empêcher.

Bref, on nage dans le nawak le plus total en ce moment. :sleeping:
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Citation de Kamen le 15 Mai 2010 à 14:36
qui sont ces cingles qui evoquent le retour au Mark ou la fin de l'Euro?
Mais des abrutis qui pensent à leur future réélection bien sur. Ou des andouilles qui surfent sur la vague du mécontentement pour essayer de glaner quelques miettes de pouvoir.
Vi tous les intervenants de l'émission on bien rappelé (de multiples fois) que sans Euro, la crise aurait fait bien plus bobo.
Aujourd'hui sur TV5 une emission comme on en fera jamais en France : T.T.C. ~Toutes Taxes Comprises une emission financière light de type Capital ou Zone interdite qui passe initialement sur la TSR (télévision suisse romande). Le sujet du jour était un peu hallucinant et, il faut bien le dire, assez marrant à regarder "tel quel" à l'antenne :

- suites à la mise en place de nouvelles lois et de nouveaux traités internationaux qui supriment ou limitent de fait le secret banquaire en suisse, les bons petit conseils pour les gestionnaires de fortune genevois de manière à pouvoir continuer à servir son client et contourner le fisc suisse ou ceux des pays d'où sont originaires les-dits clients (et c'était dit pratiquement tel quel dans le reportage). On retiendra entre autre :

-- ne pas se déplacer à l'étranger pour visiter ses clients avec des papiers indiquant des idées potentielles d'investissement (puisque si découverts sur le courtier, le fisc du pays en question peut désormais demander au fisc suisse de transférer des infos complémentaires).

-- ne plus investir sous des noms de personne physique mais sous des entités de montage financier.

-- conserver le bureau d'investissement en suisse mais transférer tous les comptes à Singapour où le secret bancaire est encore garanti (en fait ni les banques ni les autorités de Singapour ne demandent l'identité du client lors du transfert du compte).

- Second reportage : analyse des futurs "dégâts catastrophiques" provoqués par ces loi sur les petits commerces et l'artisanat suisse (de luxe, en particulier l'orfèvrerie) suite à la baisse de fréquentation de grands centres financiers par les riches clients (qui vont donc investir ailleurs).

Tout ça m'a bien fait rigoler ma foi...
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Kamen

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Re: Crise financière : quand certains perdent tout lien avec la réalité...
« Réponse #102, le 22 Juillet 2010 à 21:59 »
Oh my god, encore un fou de la finance diabolique avec un plan de conquête du monde horrifique.
Le financier "Chocolate Finger" tente d'assécher le marché mondial du cacao

Nooooooon tout sauf le chocolat, tout sauf le chocolat !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

A noter que comme pour l'affaire de l'équipe de France, il est question d'un traitre dans l'ombre qui a honteusement dévoilé ce complot diabolique aux autorités compétentes... sale traitre va...
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