Si l'opera proposait des places potables a moins de 90 euros, deja, ca aiderait...
Re: Musique classique bien que peu commune
« Réponse #105, le 19 Février 2008 à 09:23 »
Des siecles plus tard...
Oui je veux bien tes conseils!!! Je suis completement inculte en matiere de musique pour guitare, puisque je ne connais que le concerto d'Aranjuez et jeux interdits! ^^
J'avoue etre plutot branche musique light et jazzy en ce moment, je m'etonne moi-meme! Leroy Anderson, avec tant de morceaux si mignons.
The Typewriter ,
Sleigh Ride,
Bugler's Holiday ou The Phantom Regiment! Les musiques pour saxo, j'ecoute du Milhaud (ah, La Creation du Monde!!!), ou du Shostakovitch, nommement la
Jazz Suite no2. Si si, vous connaissez tous, du moins sa valse no2. ;)
Au passage, si Seto passe dans le coin et qu'il avait des recommandations a faire pour le repertoire qu'il maitrise, il serait le bienvenu! (j'ai decouvert avec stupeur que L'Arlesienne faisait appel au saxophone! Je pensais que l'usage de l'instrument etait bien plus tardif dans le classique).
Un orchestre d'harmonie (que des vents?) ? Tu joues du Mozart au saxophone? :oh:
Je pensais a realite a des morceaux que tu connaitrais ou le saxophone intervient et qui soient memorables. Comme je le citais, je ne connais que Shostakovitch, Milhaud (un REGAL!!!!), et Bizet.
La question subsidiaire : pourquoi detester a ce point Verdi? On t'inflige quoi? J'avoue ne pas raffoler non plus des Italiens, mais quand meme.
Lundi 24 mars, le concert de Cecilia Bartoli dédié à Maria Malibran (donné le 4 novembre 2007 à Barcelone) sera retransmis à trois reprises (à 14 h, 16 h et 18 h) sur écran géant, sur le parvis de l’Hôtel de Ville. L’occasion pour la Mairie de Paris, après les hommages à Maria Callas et Luciano Pavarotti, de mettre la musique au cœur de la ville.
Le même jour, Cecilia Bartoli donnera trois concerts exceptionnels Salle Pleyel.
Que dire, en peu de mots, pour replacer le morceau dans le contexte? Il s'agit d'un extrait de la Carmen-Suite, de Rodion Shchedrin. Compositeur russe qui fut l'un des grands noms musicaux sovietiques, il crea en 1967 une adaptation du celebrissime opera de Bizet, Carmen. Non content d'en changer la nature, a savoir en faire un ballet - qu'il dedie a son epouse, la danseuse-etoile Maïa Plissetskaïa - il revoit l'orchestration de fond en comble, ne conservant que les cordes accompagnees de pas moins de 47 percussions! La Suite inclut meme deux numeros extraits d'autres oeuvres, respectivement l'Arlesienne et la Jeune Fille de Perth, egalement oeuvres de Bizet (je ne sais pas toutefois dans quelle mesure la Carmen-Suite reprend le ballet de Shchedrin? Integralite ou non? Numeros pivotes?). L'essentiel est que le compositeur, utilisant des themes connus de tous (surement, le theme francais le plus celebre au monde apres le bolero) parvient a un veritable tour de force orchestral. Cela est patent dans cette version du Toreador, ou (vers 1mn), l'auditeur est victime d'hallucinations auditives : les cordes ne jouent que quelques notes eparses, mais elles sont suffisantes pour que l'on croit entendre la melodie! Tout le reste de la suite est de la meme eau : plein d'entrain, d'energie, et d'inventivite sonore.
Ce petit chef d'oeuvre existe en de nombreuses versions dans le catalogue, et ne devrait pas etre trop difficile a trouver pour les curieux. Je recommande notamment Arthur Fiedler. Pour ceux dont les bourses sont maigres, il existe aussi une tres bonne version chez Naxos, dirigee par l'excellent Theodor Kuchar. Egalement notables : la version Rachlevsky (Claves) et la version Pletnev (qui vaut surtout pour ses bonus, puisque Fiedler lui dame le pion en terme d'energie dans la Suite). Je passe sur le CD Melodiya que je n'ai jamais eu la chance d'entendre.
La Cour d'appel de Paris doit rendre en janvier un arrêt se prononçant sur la qualité d'œuvre d'art de cet urinoir. En effet Pierre Pinoncelli a brisé cet objet, et un procès lui est fait par le propriétaire qui réclame des millions d'euros pour cette porcelaine qui dans le commerce vaut environ 300 euros.