Ouh, du vilain flo-flood dans un topic jusqu'ici plutôt propre, han !
La forêt oubliée
Ce film d’art et d’essai japonais propose un récit entre tranche de vie quotidienne et conte qui débute sur des images d'un manga d'auteur (probablement de Nananan).
L’histoire ? Désespérante de banalité. Jugez plutôt :Citation Woah, quel scoop, les japonaises savent rêver ! Il fallait bien un film. Et en plus les vieux vivent dans la réalité ? Tudieu, ce peuple est vraiment fascinant. On se demande même pourquoi ce film n’a pas eu un prix à Cannes l’an dernier. C’est scandaleux !
Bien entendu, on n’en reste pas là carCitation Là je me dis : mortel, ça va être miyazakien en diable :) ! On va juste auparavant se taper un peu de banalités ou de préfigurations spirituelles avec la présentation du patelin puis rentrer dans un film jugé par les critiques comme étant onirique et fantastique.
Mais ouiiiiii… elles ont trop fumé leur saumon pour dire de pareilles imbécilités ou bien ils se sont justes contentées d’écrire leur papier en lisant seulement le dossier de presse? Il y a effectivement un peu de rêverie mais dans les 15 dernières minutes ! Le reste ? Eh bien, la présentation des habitants du village, pardi ! Un photo-book long, trop long avec des séquences d’une inutilité flagrante sur les amours ( ?) de Machi avec un garçon, une vieille qui se plaint d’être vieille, des histoires ou des séquences sans queue ni tête (du moins pour les néophytes en culture japonaise), j’en passe et des pires ! Rares sont les moments qui nous font penser aux décors de Totoro ou Pompoko avec les rizières verdoyantes, les montagnes et une forêt sombre et énigmatique, les créatures magiques en moins (enfin presque, deux lézards dorées et hop, on a notre bestiaire)
Le problème à la base est que le titre ne prend tout son sens que dans le dernier quart d’heure d’un film où pratiquement rien ne nous aide à comprendre où veut nous emmener le réalisateur. Il y a de belles images fixes (trooooop fixes) mais des plans d’une stagnation horripilante et un degré zéro au niveau du jeu d’acteur et de la fluidité logique de toute intrigue qui se respecte (les hallucinations de Machi qui ne fait pas la fille surprise et perturbée, ne dit rien aux autres et continue de vivre comme si ne rien n’était !) ! Bref, on est complètement spoilé par les journaux en croyant que la forêt apparaîtra très vite dans le récit.
Dernier détail : l’image de l’envol d’une baleine en papier japonais (le plus beau passage du film) est repris comme illustration dans pas mal de revues. Bien joué, cette image apparaît dans les deux dernières minutes du film !
Un film d’art ? Oui, un peu
Un film d’essai ? Oui, complètement et il faudrait songer à recommencer autre chose justement, à synthétiser et rythmer un peu plus la trame narrative, qu’on évite les bâillements des voisins…
(finalement, moi aussi j’ai pas voulu faire mon synthétiseur, na !)
D's©
La forêt oubliée
Ce film d’art et d’essai japonais propose un récit entre tranche de vie quotidienne et conte qui débute sur des images d'un manga d'auteur (probablement de Nananan).
L’histoire ? Désespérante de banalité. Jugez plutôt :
Machi est une jeune lycéenne qui vit dans une petite ville dans une région montagneuse du Japon. Avec ses amies, elle invente des histoires imaginaires alors que les adultes mènent une vie qui semble ancrée dans un quotidien plus réel.
Bien entendu, on n’en reste pas là car
un beau jour, un éboulement de terrain révèle l’existence d’une forêt souterraine, enfouies depuis des temps immémoriaux.
Mais ouiiiiii… elles ont trop fumé leur saumon pour dire de pareilles imbécilités ou bien ils se sont justes contentées d’écrire leur papier en lisant seulement le dossier de presse? Il y a effectivement un peu de rêverie mais dans les 15 dernières minutes ! Le reste ? Eh bien, la présentation des habitants du village, pardi ! Un photo-book long, trop long avec des séquences d’une inutilité flagrante sur les amours ( ?) de Machi avec un garçon, une vieille qui se plaint d’être vieille, des histoires ou des séquences sans queue ni tête (du moins pour les néophytes en culture japonaise), j’en passe et des pires ! Rares sont les moments qui nous font penser aux décors de Totoro ou Pompoko avec les rizières verdoyantes, les montagnes et une forêt sombre et énigmatique, les créatures magiques en moins (enfin presque, deux lézards dorées et hop, on a notre bestiaire)
Le problème à la base est que le titre ne prend tout son sens que dans le dernier quart d’heure d’un film où pratiquement rien ne nous aide à comprendre où veut nous emmener le réalisateur. Il y a de belles images fixes (trooooop fixes) mais des plans d’une stagnation horripilante et un degré zéro au niveau du jeu d’acteur et de la fluidité logique de toute intrigue qui se respecte (les hallucinations de Machi qui ne fait pas la fille surprise et perturbée, ne dit rien aux autres et continue de vivre comme si ne rien n’était !) ! Bref, on est complètement spoilé par les journaux en croyant que la forêt apparaîtra très vite dans le récit.
Dernier détail : l’image de l’envol d’une baleine en papier japonais (le plus beau passage du film) est repris comme illustration dans pas mal de revues. Bien joué, cette image apparaît dans les deux dernières minutes du film !
Un film d’art ? Oui, un peu
Un film d’essai ? Oui, complètement et il faudrait songer à recommencer autre chose justement, à synthétiser et rythmer un peu plus la trame narrative, qu’on évite les bâillements des voisins…
(finalement, moi aussi j’ai pas voulu faire mon synthétiseur, na !)
D's©