Army of the Dead :

Ben voilà, quand Snyder arrête de se masturber sur le prétendu génie de sa mise en scène et son esthétique, il peut faire des films pas si mal. Il confirme cela dit qu'il est meilleur réalisateur de clip (le générique est à nouveau classe) que cinéaste.
Alors oui, c'est complètement stupide, à tous les plans, il y'a un côté kitch plutôt assumé mais ça n'est jamais ronflant.

Je ne comprends pas... Comment la voiture passe de route à rails ? Il y a 2 jeu de roues qui permutent à volonté ? Il y a pas assez d'accidents de passages à niveaux pour imaginer ces conneries ?

C'est justement ce que je ne veux pas. Qu'il assume jusqu'au bout :o
Sinon le dernier "Clique dans la Légende" était justement consacré à SNK.

La fin de SNK !!!

Pour une fin dont on dit qu'elle était prévue dès le commencement du manga, je la trouve un peu timorée et consensuelle... comme si l'auteur a voulu ménager la chèvre et le chou. Mon problème vient plus d'une impression de "tout ça pour ça" :

J’ai quand même un sentiment de trop peu, il aurait ptet fallu faire deux chaps au lieu d’un.
Mais au moins on évite la connerie de boucle temporelle et hein hein.

J'ai commencé et rangé Shadow of the Colossus (version remaster PS5).

Si je comprends le concept de boss-battle-puzzle game, je m' interroge de l'intérêt sur la longueur (car il y'a douze bestioles quand même à faire). De plus, si le jeu est truffé de bugs de collision et autre imprecisions, l'affaire tourne vite au calvaire. Bref, après la énimème glissade en essayant vainement de l'accrocher au pelage huilé de la bestiole à tuer, j'ai rage-quit.

Je me rends compte par contre que j'ai pas causé de Last of Us part 2 auquel j'ai joué il y'a deux mois :

Pour moi qui me suis tenu éloigné de toute actualité vis-à-vis de ce jeu, je trouve d’autant plus compliqué d’en parler sans spoiler car les secousses que j’ai ressenties viennent du fait que j’ai tout découvert à mesure de l’aventure. En tout cas, si mes joues ont fait partie des millions d’autres qui avaient été rougies par le premier, j’avoue que pour celui-là, les gars de Naughty Dog ont fait encore plus fort. J’ai donc adoré ce jeu, mais pour des raisons différentes.

Dans un premier temps, les « Dogs » montrent qu’ils maitrisent à nouveau leur sujet quand il s’agit de faire des jeux incroyables visuellement. Ici je ne vais parler des décors ou des effets de microparticules ou de lumière, mais simplement la modélisation et l’animation des personnages qui ont franchi un cap supplémentaire et qui ajoutent énormément à l’expérience narrative dans le sens où tous les « non-dits » peuvent être exprimés de manière impeccables.  Toutes les séquences d’action s’enchainent avec maestria et j’étais d’autant content d’avoir pu en profiter sur un écran plus grand que ma brave petite télé de 19 pouces.

Au niveau des mécaniques de jeu, il n’y a pas vraiment de révolution par rapport au premier et je garde le même regret que j’avais formulé vis-à-vis du premier, il n’y a pas de survival assumé à 110% afin qu’on puisse réellement s’adonner à un vrai « système D ». Celui qui permettrait, par exemple, d’utiliser le moindre petit truc de l’environnement (un bout de verre pété, un bout de bois qui traine ou une barre de fer…). Afin d’apporter un peu de nouveautés, le bestiaire humain, comme infecté est étoffé. J’ai joué le jeu en mode « difficile » d’entrée de jeu, certains passages m’ont un peu cassé les pieds (toutes celles qui impliquaient des maitres-chiens ou une grosse séquence au cours de laquelle plein d’infectés attaquent en même temps, sans aucune possibilité de fuite) mais dans l’ensemble la difficulté est gérable. Les espaces sont plus vastes et permettent davantage de possibilités d’approche, voire même d’évitement.
Je me souviens d’une séquence géniale dans la première partie du jeu au niveau d’une station de métro abandonnée, où j’ai conduit des claqueurs vers une troupe de soldats pour les laisser s’entretuer.

Abordons du coup le gros morceau (et la controverse vient des choix narratifs) de Naughty Dog. On est ici dans une approche radicalement opposée à Assassin’s Creed Odyssey dans le sens où le joueur aurait mille fois préféré avoir le choix sur la destinée des personnages. Mais je trouve au contraire que cette démarche jusqu’en-boutiste rend l’expérience de jeu d’autant plus mémorable.
L’histoire choisit donc de prendre son temps en développant la « partie adverse » dans une construction chronologique particulière dont l’objet est de secouer d’autant plus le joueur (qui sait ce qui va se passer mais sait qu’il n’aura pas le choix d’y aller).

Paradoxe de ce choix de miser autant sur la narration, l’impression que les séquences de jeu venaient, par moments parasiter la progression du récit…. Un peu comme ces pubs qu’on a envie de zapper pour revenir plus vite à notre série. Le meilleur exemple étant l’épisode « Santa Barbara » à la fin du jeu où les nouvelles séquences d’infiltration / élimination devenaient interminables car j’avais vraiment envie de connaitre le dénouement de cette histoire.

Ce qui détonne, par rapport à la majorité des jeux (et en y repensant, je pense que ça a été amorcé dès le premier), c'est que ND a pris le soin d'humaniser tous les personnages, quel que soit leur faction afin de donner du poids à leur mort. Au contraire de la majorité des jeux de tirs, non seulement on les "entend" souffrir et agoniser sous nos balles / coups mais on a aussi leurs noms criés par leurs collègues quand ils s'effondrent. Rien n'est gratuit, et c'est un concept qui a été assumé jusqu'à l'affrontement final qui est le plus éprouvant que j'ai eu dans un JV.

Bref, j’ai fini le jeu il y’a plus d’un mois maintenant et j’ai encore par moments une petite mélancolie en y repensant.

Oui, le Champion Philippin.Je crois que l'auteur en a pris conscience vu qu'entre le trip à Mexico et Keith Dragon venu de nulle part, il  a quand même mis un coup de boost sur deux des intrigues principales.

Bref, "la route est droite, mais la pente est raide". J'espère juste qu'il ne clamsera pas avant d'arriver au bout.

C'est curieux, je pensais que ça existait déjà. Rien que la dégaine d'Enichi... il faut quand même que les Japs comprennent que certains looks 'Anime' ne sont pas transposables tels quels 'en live'.

Bon du coup j'ai envie de revoir les OAVs, quitte à avoir le cafard pendant deux semaines.J'avoue que c'est inatendu et bien joué  dans le "vous pensez en avoir fini eh ben hehehehe...."