« La mer éclatée » - Tome 2 – Joe Abercrombie – 5/5 : j'avais fini le tome 1 toute fin 2023, j'ai enchainé et ma très bonne impression à la fin du tome 1 s'est largement confirmée sur ce tome. Excellent ! « La mer éclatée » - Tome 3 – Joe Abercrombie – 4/5 : dans la lignée du précédent, peut-être un chouïa en dessous mais dans l'ensemble une trilogie med-fantasy comme je les aime. Bien écrit, sans concession, sans temps mort. Je recommande vivement pour les amateurs du genre « Les enfants du silence » – Lynn Yeowart – 4,5/5 : un récit difficile dans l'outback australien, sur 3 époques, traitant de la maltraitance infantile, avec un père (et mari) d'une violence rare. Très bien écrit, très immersif.
« Gideon la Neuvième » – Tamsyn Muir – 4/5 : une espèce de mélange fantasy/SF/gothique très spécial ! Et pas forcément très facile à suivre mais ça vaut vraiment la peine de s'accrocher. En gros, l'humanité est désormais répartie entre plusieurs clans qui vivent sur des planètes dont on comprend qu'il s'agit de notre système solaire lequel a pris un gros taquet derrière la tête quelques millénaires plus tôt par un type qui est devenu Dieu. Ou l'équivalent, dans un système de pensées et d'actes qui tourne exclusivement autour de la mort. Dieu a besoin de nouveaux bras droits et réunit les héritiers des clans en question pour un bon vieux Battle Royale, le survivant étant destiné à le rejoindre pour l'épauler. Style sarcastique, humour mordant, modernité. J'ai beaucoup aimé. A priori, ce sera un tétralogie.
« Le coma des mortels » – Maxime Chattam – 1/5 : Que c'était nul. Mais NUL. NULNULNUL. Pour mon premier Chattam, on va dire que j'ai été particulièrement refroidie. Le mec écrit très bien, c'est pas le problème mais c'était juste à chier.
« Les lumières de Septembre » – Carlos Ruiz Zafon – 3.5/5 : pas le meilleur de la trilogie mais une lecture agréable, retrouver la plume de Zafon est toujours un bonbon pour la cervelle. « Billy Summers » – Stephen King – 4/5 : j'ai failli abandonner une fois arrivée à 150ème page tellement il ne se passait rien. Et puis d'un seul coup, paf ! Et ça finit en 4/5. Cette fois, il s'agit d'un roman noir (pas de fantastique donc), qui tourne autour de la dernière mission d'un tueur à gages. Par moment, ça m'a beaucoup fait penser à du Tarentino.
« Woke Fiction » – Samuel Fitoussi : essai autour de l'influence de la pensée actuellement en vogue sur la production culturelle. Oui, évidemment, ça a caressé mon biais de confirmation dans le sens du poil mais bon, je ne suis pas toute seule avec mon constat. A retenir : beaucoup de livres / séries / films sûrement excellents ne verront jamais le jour parce qu'ils ne cochent pas toutes les cases du "cahier des charges". « Sans issue » – Joy Fielding – 5/5 : oh alors ça, c'était très bien ! Thriller domestique qui évoque tout à fait "Desperate Housewives" dans le genre alors qu'on suit 5 ou 6 familles et que le roman s'ouvre sur un coup de feu et un meurtre. Qui ? Pourquoi ? Délicieusement écrit, redoutable page turner, je l'ai plié en 3 jours ce qui est un gage de très bonne qualité. « Les dix mille portes de January » - Alix Harrow – 2.5/5 : et qui est-ce qui s'est encore fait avoir en choisissant un young adult ? C'est bibi ! L'idée de base est géniale, la richesse de l'univers créé est fascinante, c'est plutôt bien écrit.... mais le "cahier des charges" a encore frappé sans beaucoup de subtilité par certains côtés et ça m'a gâché l'histoire. « Là où le bonheur s’est envolé » – Lisa Jewell – 3/5 : pas mal mais pas exceptionnel. Lecture agréable tout de même. Une vieille dame meurt, atteinte du syndrome de Diogène. Sa famille morcelée par les non-dits se reconstitue.
« Des fleurs pour Algernon » – David Keyes – 3/5 : c'est un classique du fantastique donc il me fallait le lire. Un homme déficient intellectuel devient l'objet d'une expérience scientifique qui le rend très intelligent avant que le processus s'inverse. Alors, oui, c'est assez horrible comme histoire, c'est censé être très triste et tout ça... mais ça n'a pas pris avec moi vu que je ne me suis absolument pas attachée au personnage principal. « Harrow la Neuvième » – Tamsyn Muir – 3/5 : Suite de Gidéon. Je n'ai à peu près RIEN compris pendant la première moitié du bouquin, qui compte un bon millier de pages. Je veux bien, l'immersion, tout ça, mais le trop est l'ennemi du bien. Bref, ça s'éclaircit par la suite mais trop tard. Beaucoup trop tard. Dieu m'a bien l'air d'être un sale con, en fait. Ceci étant, je lirai quand même le tome 3. « Deux gouttes de sang » – Nicolas Nutten – 4/5 : polar efficace.
« L’ombre des dieux » – Tome 1 La Confrérie de Sang – John Gwynne – 2/5 : j'en attendais beaucoup, sans doute trop, et j'ai été très déçue (med fantasy). Je pense que la traduction y est pour beaucoup avec une absence flagrante d'adaptation ce qui implique des répétitions insupportables. Ceci étant, l'auteur est bien à mettre en cause également : tu peux être passionné par ton sujet (ici, la culture viking) sans pour autant te sentir obligé de la déverser en boucle pendant tout le bouquin. Je m'arrête là.
« Sensibilités » – Tania de Montaigne : micro essai romancé sur les travers des "sensitivity readers" et autres bullshits du même acabit. Mais bon, sans intérêt notoire non plus.
« Neuromania » – Robert Moukheiber : une incursion dans le fonctionnement du cerveau tout à fait passionnante et qui démystifie pas mal de bêtises. « Le Cri » – Nicolas Beuglet – 2/5 : ça ne partait pas trop mal, je suis plutôt adepte des scénarios qui tournent autour des thèses du complot mais le manque de crédibilité à la fin est vraiment trop flagrant. « Premier sang » – Tome 1 « Première loi » – Joe Abercrombie – 3.5/5 : un premier tome d'exposition un peu trop long à mon goût. Ca se débloque vraiment sur la fin, j'espère que le tome 2 sera un peu plus nerveux
« L’île des âmes » – PierGiorgio Pulixi – 4.5/5 : ethno-polar (oui, ça existe XD) sarde. J'aime beaucoup, entre enquête, personnages intéressants / émouvants, contexte culturel omniprésent (et qui parle à mes atavismes - pas sûr qu'un non méditerranéen et non latin accrocherait au récit), chapitres courts et addictifs.
8 chevaliers d'Athéna, enfermés pendant 2 mois dans une maison vide du sanctuaire, 20 caméras 24h/24, c'est Sainto Story !
Alors ça, je suis certaine à 99.99 % que ça a été fait en fanfiction, si ce n'est dans le fandom francophone, alors dans une autre langue. Par contre, soyons précis : 13 golds (+ Kanon + Shion) enfermés pendant 6 mois post-résurrection, 20 caméras et H24... le tout classé 18+
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Versailles no Bara à venir
J'ai vu ça. Sur le coup, le trailer avait l'air pas mal du tout mais en y regardant de plus près, on y retrouve à peu près tout ce que je reproche à l'essentiel de l'animation aujourd'hui : des traits simplistes, des visages trop ronds, trop jeunes, trop lisses, un rendu artificiel au possible avec un goût de déjà vu mille fois. Je vais donc en rester à mon VnB à moi
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j'ai l'impression que le mangasse est dans la même panne d'originalité que le cinéma Hollywoodien
Et dans le même temps, la production me semble de plus en plus pléthorique. Je n'ai malheureusement plus le temps de m'intéresser au sujet mais si je devais m'y remettre, je ne saurais pas où donner de la tête et surtout trouver quelque chose susceptible de me plaire. Rends-toi compte : le dernier truc qui m'a vraiment plu, c'était Psycho Pass
Ce qui est dingue, c'est que de nouvelles choses continuent à sortir dans cet univers alors que dans le même temps, on sent bien que c'est moribond. Du genre... moooooooribond. Qui met vraiment longtemps à mourir, quoi. Pourtant, le bousin tressaille encore, au moment où on s'y attend le moins.
Et c'est Fanfan... Depuis le temps qu'il attendait ce moment ! Si c'est pas de la patience ça, je ne sais pas comment ça s'appelle...
Bon, vu qu'il aura d'autres chats à fouetter désormais, s'il pouvait lâcher du lest sur les Rives du Gave, arrêter de vouloir tout contrôler et laisser les promoteurs / bureaux d'études faire leur boulot, ce serait pas mal. Ce n'est pas comme si, en ce moment, l'immobilier n'avait pas besoin de projets solides à se mettre sous la dent dans le Sud-Ouest, m'voyez...
En tout cas, bon courage à lui parce qu'il n'a pas l'cul sorti des ronces avec la bande de bras cassés de l'AN.
Surprise je suis par les très bons scores des pays anglo-saxons et notamment des USA ! De notre côté, ce n'est pas vraiment pas brillant par contre... On notera aussi les résultats des PIGS : l'égalité c'est bien, mais le niveau d'enseignement est mauvais.
Je suis consternée par le caractère affligeant du spectacle dont on nous a gratifié. Ils se valent tous en ce qu'ils ne valent rien. Mais quelle honte...
Il serait intéressant de comparer les méthodes d'enseignement / apprentissage des maths entre les pays européens. Parce que bon, on sait bien comment ça va être interprété ce résultat. Les gens de gauche vont dire "bouh, on n'a pas de moyens, les profs sont mal payés, plus personne ne veut faire ce boulot, etc..." et les gens de droite vont dire "bouh, il faut rétablir l'autorité et le coup de règle sur les doigts, etc...."
Indépendamment, donc, de toute interprétation partisane, ce serait bien de s'inspirer de ce qui se fait ailleurs en matière d'approche pédagogique. Les gamins français ne sont pas plus cons que les autres donc c'est qu'il y a quelque chose qui coince quelque part dans la méthode.
Ben disons que c'est un peu concon comme "vieux dossier", il y a des trucs plus graves que ça
Plus sérieusement, le père Retailleau, j'ai du mal : je n'ai jamais apprécié le bonhomme qui sent l'eau bénite à plein nez. Et plus largement, entre ne pas vouloir d'un gouvernement mélanchoniste, et se retrouver avec Barnier et certains caciques de LR qui ne font pas rêver (Retailleau donc), il y a un monde quand même
Honnêtement, je pensais que Macron allait trouver un accord avec le PS et certains écolos, histoire de nous pondre une cohabitation "classique" mais pas qu'il irait (oserait ?) jusqu'à prendre le truc complètement à l'envers. En effet, il a constitutionnellement le droit (cf explications de Flavien) mais ce n'est pas parce que tu as le droit de faire un truc qu'il faut le faire XD (je rappelle que les cimetières sont remplis de gens qui ont pris leur priorité).
EDIT : ça, par exemple, c'est un peu plus problématique qu'une histoire de tricherie à la vachette Intervilles....
Le sujet le plus intéressant étant les sensitivity readers, considérant que l'IA étant le résultat de ce qu'on lui file à bouffer, DONC la rançon de cette course au toutlemondeilestbeautoutlemondeilestgentil.
Oui, enfin, la situation financière de la France... Ce serait ne pas voir plus loin que le bout de son nez et/ou faire preuve d'une mauvaise foi patentée que de l'imputer intégralement au pouvoir en place. On "paye" (depuis toujours ?) les conséquences de la vision court-termiste des politiques de TOUS BORDS dont la capacité de raisonnement s'arrête aux prochaines échéances électorales. La gauche, la droite, le centre, bref, tout le monde est responsable.
Dans le cas présent, rappelons 1/ le COVID et les dépenses colossales qui en ont découlé pour éviter une catastrophe : il ne me semble pas avoir entendu la gauche "râler" au moment où il a fallu soutenir tout le monde et 2/ la crise de l'immobilier dont je rappelle que lorsque le bâtiment tousse, la France s'enrhume et ses conséquences directes et indirectes sur l'ensemble de l'économie : un vrai effet domino proprement vertigineux.
Il y a un effet conjoncturel majeur que l'honnêteté intellectuelle impose de prendre en compte.
Ça commence quand même à être un peu longuet cette histoire et Macron ne se rend pas service en jouant le "No" permanent, il va se mettre à dos - si ce n'est pas déjà fait - les élus de son propre camp. Qu'il nomme un PM pour la NFP, que le PM en question propose un gouvernement, que Macron l'accepte et que ça fasse pschitt au bout du compte parce que "le programme rien que le programme" ne sera jamais voté vu la configuration actuelle de l'AN.
(sauf à passer par du 49.3 et là, paille, poutre, tout ça)
(Alors, oui, évidemment, ça se finira en "on vous l'avait bien dit". Mais il y a toute une catégorie de Français qui a besoin d'une preuve par l'exemple)
Et qu'on passe à autre chose. Parce que là, c'est bon, quoi. On ne va pas rester dans cette "non-situation" encore pendant des plombes. Il y a un budget à faire, des décisions à prendre et un pays à faire tourner.
Il y a quelques années, l'Etat de Californie a décidé de débaptiser des écoles d'Etat car elles portaient le nom d'une personne réputée raciste/jsaisplus...
Oh mais tu sais, je ne serais pas surprise qu'un de ces quatre, il y en ait un ou une qui lève le doigt pour proposer qu'on débaptise tout ce qui s'appelle Jules Ferry en France. Ou Napoléon (vont être bien emmerdés à Ajaccio, tiens).
Et puis bon, les Américains et l'esprit critique, le recul, l'instruction, tout ça... voilà.
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doit on cancel Platon car c'était un putain de pédophile, gerontocrate, mysogyne ?
J'ai ri
@MCL : le cas de Jules Ferry, tiens. J'étais en 4ème, donc en 1989, et notre prof d'HG (Mme Alfonsi, la meilleure que j'ai jamais eue sdep) nous avait fait lire et travailler sur un extrait de ce fameux discours où il professait la supériorité des blancs sur les peuples colonisés et tout les bienfaits de la colonisation pour eux en matière d'éducation et autres. C'est dingue d'ailleurs que je m'en rappelle aussi bien. J'ai retrouvé ledit discours dans son entièreté qui en réalité est moitié discours, moitié échanges avec ses contradicteurs. Au-delà de ce seul sujet de l'instruction, le volet économique de la colonisation est abordé et, bref, on comprend bien que le coeur du sujet, il est là, hein. Alors, oui, il y a des gens pour lui rétorquer que c'est super pas bien de parler comme ça des colonies et qu'on devrait pas coloniser des pays, que leurs habitants ne sont pas inférieurs à qui que ce soit, tout ça tout ça. Mais, clairement, ce n'était pas la pensée dominante. Des débats s'initiaient mais en aucun cas on ne peut dire que l'anti-colonialisme était un courant majoritaire dans la société. Je veux dire, l'abolition de l'esclavage n'avait même pas fini de refroidir à l'époque alors l'anti-colonialisme... Faut pas se voiler la face : l'évolution des sociétés relève du temps long. Ce n'est pas parce que quelques voix dissonantes s'élèvent au milieu d'une tendance majoritaire qu'elles suffisent à nier la majorité en question.
Je remarque - et ça va avec l'air du temps - que dès qu'il s'agit de dégager une tendance "générale", de plus en plus de gens se crispent. Ceci est concomitant à la quête effrénée d'individualité, qui va aussi avec le "combat" qui veut que chaque être soit unique et que de ce fait, il devient interdit de généraliser. Pourtant, c'est un fait. Il y a des tendances, des redondances, des constats qui statistiquement, mettent des "généralités" en évidence. Ca a toujours existé et ça existera toujours. Ca ne signifie pas qu'il n'y ait pas d'exceptions, comme dans n'importe quel échantillon statistique. Mais une exception ne justifie pas de ne pas parler de tendance générale, voire de proclamer une tendance inverse.
On est dans l'outrance, encore et toujours, et le résultat qui consiste à s'envoyer des stigmatisations à la tronche annule ce qui au départ est "une bonne intention". Inclure tout le monde dans la société, c'est très bien. Inclure ce qui ne veut exister que par sa ou ses différences, c'est déjà plus compliqué : inclus-moi mais pas trop quand même parce que je ne veux pas être comme tout le monde. Compliqué de faire société si on refuse, si on rejette l'échange de bons procédés. Il est strictement impossible de composer, au sein d'une société avec les particularismes de chacun puisque par définition, nous avons tous des particularités. 70 millions de français (pas loin), 70 millions de particularités qu'il ne faudrait outrager à aucun prix. On fait comment ?
@Flavien : toi qui es prof d'histoire, qui sais l'importance de la (re) contextualisation, comment tu perçois la volonté de certains de nier / rejeter des pans entiers de l'histoire humaine ? On sait bien que l'histoire est écrite par les vainqueurs et que d'un pays à l'autre les mêmes événements ne sont pas racontés de la même manière et c'est justement ce qui est intéressant, d'expliquer le pourquoi, le comment dans le contexte de l'époque. Que tout n'est pas tout blanc ou tout noir, que notre histoire n'est qu'un gigantesque nuancier de gris. Ce qui me tue, c'est le côté extrême de certaines attitudes : cette histoire ne nous convient pas, elle nie notre identité, hop, à la poubelle. Ce roman pour enfants discrimine ma communauté, hop, on le brûle (cf au Canada il y a 2 ou 3 ans).
EDIT : au quotidien, c'est pesant. Exemple : je fais partie d'un groupe FB dont le thème est la littérature SF et fantasy. La dernière fois, un mec demande où il pourrait trouver certains bouquins de MZ Bradley parce que sa fille les cherche pour les offrir à une copine. C'est tout. Il ne demande rien d'autre, pas notre avis sur les bouquins en question ou l'auteure. Eh bien, ça n'a pas loupé : "han MZB j'aimais avant, mais maintenant que je sais que l'auteure était pédophile, je ne supporte plus de lire ses livres". Ils (enfin, surtout elles) sont 3 ou 4, ça a 25 ans et ça débarque en mode chevalier blanc, oriflamme de la vertu au vent et ça croit nous ouvrir les yeux sur la lumière de la vérité. Ok, ça fait juste 20 ans qu'on le sait, hein. Sauf qu'on a lu ces bouquins il y a plus de 30 piges, à l'époque où tu n'étais même pas encore un concept dans l'esprit de tes parents. Et c'est tellement pas le sujet de la discussion par dessus le marché. Et si quelqu'un a le malheur de répondre "et ?" automatiquement, c'est "ah mais si tu cautionnes la pédophilie, c'est grave, hein !" ou "tu es père indigne si tu offres ces livres à ta fille !" (on notera que la personne n'a rien lu de la demande initiale). Je ne les supporte plus. Mais vraiment.