Les programmes ne sont pas conçus en fonction de la gloire (ou la misère) de la France hein. C'est surtout une question de périodisation. Antiquité = 6e Histoire médiévale et religieuse = 5e histoire moderne et XIXe s = 4e XXe siècle = 3e. Histoire thématique = 2nd etc etc etc...
Il est un peu paranoïaque de penser que la construction des programmes est faite pour ignorer les moments difficiles de la France... Le choix des profs, surtout la difficulté d'effectuer le programme en entier y est souvent pour beaucoup. On parlera plus facilement de Louis XIV et on ignorera Louis XV parce qu'on le connaît mieux. On parlera de 1789 mais quasiment pas de 1815, 1830 et 1848 car même un prof d'histoire ne maîtrise pas forcément cette période. Même chose pour 1870 etc etc etc...
Et plus encore pour la période post 1945 qui n'est pas considérée par les Universitaires comme de l'histoire.
Ensuite, Tinou... Tu es quand même bien placé, globe trotteur que tu es, pour savoir que la composition sociologique française n'a vraiment rien de particulier. 85% des propos de Sarkosy ne choquerait aucun Américain, ni Anglais (même si ces derniers ne supportent pas la carte d'identité...) Beaucoup d'Anglais sont profondément xénophobes et ce n'est pas simplement envers les Français. Et dans les sociétés asiatiques, bon, ça je pense que tu es assez calé.
En France, celà se voit politiquement car plus qu'ailleurs, il y a un malaise identitaire. La société, les dirigeants, l'élite a laissé se propager le mépris de soi, le manque de confiance et surtout le doute envers sa Nation. Ce qui est beaucoup plus fort en France qu'ailleurs.
S'il y a bien une particularité, c'est celle là. Politiquement, celà se répercute car Le Pen a utilisé justement l'abandon du patriotisme, de "l'identité nationale". Ces idées sont importantes, elles encouragent le citoyen à endurer certaines souffrances (idiotes, illogiques, comme vous voulez...), privations. Les Japonais travaillent pour eux, pour l'entreprise mais aussi pour le Japon. Alors je ne dis pas que c'est bien, que c'est un exemple à suivre. Mais voilà, quand on a ce genre de protection morale en moins, et bien on est plus fragile, plus exposé. En France, à la différence de beaucoup de pays "puissant" ou "moyennement puissant", ce bouclier socio-politique a disparu. Et c'est pour ça que politiquement, notre situation est perpetuellement en crise... Alors que quand les Américains votent pour un conservateur, pro-créationniste, ignorant, +/- raciste (en tous cas pas bienveillant du tout), belliqueux et manichéen etc etc etc Qui n'est finalement pas beaucoup mieux en valeur que Le Pen ou Sarkozy, il n'y a pas de crise. Il y a des oppositions nettes, mais pas de crise majeure.
Et pour finir, moi j'aime le mot crise. Il veut tout et rien dire. Qu'est ce que c'est qu'une crise ? Quel est le sens réel de ce mot ? En économie, je crois que c'est un ensemble de difficultés conjoncturelle sur un temps court ou moyen. En histoire, je peux vous garantir qu'il n'y a que des crises, tout le temps. Sociale, morale, religieuse, économique, nationale, politique... Même la science historique est en crise en ce moment, le PSG est en crise, Biarritz perd trois matchs et c'est la crise...
Il ne s'agit pas de noyer tout dans un relativisme facile, mais je trouve que le mot crise ne veut rien dire au final quand on l'applique pour des situations pourtant sempiternelles.
Ou alors si c'est pour parler d'évènement brutaux relevant du sens premier de "crise". Par exemple, Watergate, ok on peut parler de crise. Mais pour faire le constat d'un état... Non.
Il est un peu paranoïaque de penser que la construction des programmes est faite pour ignorer les moments difficiles de la France... Le choix des profs, surtout la difficulté d'effectuer le programme en entier y est souvent pour beaucoup. On parlera plus facilement de Louis XIV et on ignorera Louis XV parce qu'on le connaît mieux. On parlera de 1789 mais quasiment pas de 1815, 1830 et 1848 car même un prof d'histoire ne maîtrise pas forcément cette période. Même chose pour 1870 etc etc etc...
Et plus encore pour la période post 1945 qui n'est pas considérée par les Universitaires comme de l'histoire.
Ensuite, Tinou... Tu es quand même bien placé, globe trotteur que tu es, pour savoir que la composition sociologique française n'a vraiment rien de particulier. 85% des propos de Sarkosy ne choquerait aucun Américain, ni Anglais (même si ces derniers ne supportent pas la carte d'identité...) Beaucoup d'Anglais sont profondément xénophobes et ce n'est pas simplement envers les Français. Et dans les sociétés asiatiques, bon, ça je pense que tu es assez calé.
En France, celà se voit politiquement car plus qu'ailleurs, il y a un malaise identitaire. La société, les dirigeants, l'élite a laissé se propager le mépris de soi, le manque de confiance et surtout le doute envers sa Nation. Ce qui est beaucoup plus fort en France qu'ailleurs.
S'il y a bien une particularité, c'est celle là. Politiquement, celà se répercute car Le Pen a utilisé justement l'abandon du patriotisme, de "l'identité nationale". Ces idées sont importantes, elles encouragent le citoyen à endurer certaines souffrances (idiotes, illogiques, comme vous voulez...), privations. Les Japonais travaillent pour eux, pour l'entreprise mais aussi pour le Japon. Alors je ne dis pas que c'est bien, que c'est un exemple à suivre. Mais voilà, quand on a ce genre de protection morale en moins, et bien on est plus fragile, plus exposé. En France, à la différence de beaucoup de pays "puissant" ou "moyennement puissant", ce bouclier socio-politique a disparu. Et c'est pour ça que politiquement, notre situation est perpetuellement en crise... Alors que quand les Américains votent pour un conservateur, pro-créationniste, ignorant, +/- raciste (en tous cas pas bienveillant du tout), belliqueux et manichéen etc etc etc Qui n'est finalement pas beaucoup mieux en valeur que Le Pen ou Sarkozy, il n'y a pas de crise. Il y a des oppositions nettes, mais pas de crise majeure.
Et pour finir, moi j'aime le mot crise. Il veut tout et rien dire. Qu'est ce que c'est qu'une crise ? Quel est le sens réel de ce mot ? En économie, je crois que c'est un ensemble de difficultés conjoncturelle sur un temps court ou moyen. En histoire, je peux vous garantir qu'il n'y a que des crises, tout le temps. Sociale, morale, religieuse, économique, nationale, politique... Même la science historique est en crise en ce moment, le PSG est en crise, Biarritz perd trois matchs et c'est la crise...
Il ne s'agit pas de noyer tout dans un relativisme facile, mais je trouve que le mot crise ne veut rien dire au final quand on l'applique pour des situations pourtant sempiternelles.
Ou alors si c'est pour parler d'évènement brutaux relevant du sens premier de "crise". Par exemple, Watergate, ok on peut parler de crise. Mais pour faire le constat d'un état... Non.