Ressusciter la vignette auto pour compenser une baisse du prix de l'essence :
http://www.bfmtv.com/prix-des-carburants-un-retour-de-la-vignette-actu32213.html
:mainaufront:
Ma solution, pour les gens qui trouvent le prix trop élevé, et je les comprends, c'est de limiter les trajets inutiles au maximum et de rouler un peu moins vite/les vitres fermés/sans climatisation (on estime qu'en roulant un peu moins vite, genre 80 km au lieu de 90, on peut économiser jusqu'à 10% de carburant).
Après, moi, ce qui me fait rigoler, quand les gens disent que l'essence est trop chère, c'est leur manière de conduire en ville: Le feu où ils sont arrêté tourne au vert, mais le suivant à 150 mètres est en train de passer au rouge. Que fond la plupart: Mode gros bourrin, j'accélère au maxi, puis je freine à bloc. Simplement en changeant cette habitude stupide, ils économisent à la fois le carburant et la mécanique de leur voiture… Mais bon, une montée de testostérone n'a pas de prix. :shifty:
Après, ce que dit Flavien est totalement vrai: On (l'État, les collectivités locales…) a tout fait depuis des décennies pour faciliter l'éloignement entre les lieux de résidence, de commerce, loisirs et de travail, tout en organisant l'espace de manière à ce que les transports en commun soient quasiment inefficaces (très faibles densités de constructions, lotissements labyrinthes…) Résultat: les gens qui se sont éloignés de la ville tout en gardant un travail à proximité de celle-ci sont totalement et irrémédiablement dépendants de la voiture… Et ce quels que soient les coûts induits. Moi, je suis très inquiet sur cette situation à long terme, et j'en arrive à la conclusion que dans quelques années ou décennies, les quartiers de relégation, ça ne sera plus les zones d'habitat social (qui sont des zones relativement denses et de plus en plus désenclavées par les TC), mais bien les lotissements périurbains loin de tout, enclavés et inaccessibles en transports en commun. Les germes sont déjà posés, car sur les grandes agglomérations on constate que l'éloignement du site ou s'installent les nouveaux périurbains par rapport au centre de l'agglomération est directement lié à leur niveau de revenu. Pour caricaturer, statistiquement les cadres aisés vont habiter en première couronne (<=10 kilomètres du centre), les cadres intermédiaires en deuxième couronne (entre 10 et 25-30 kilomètres du centre), et les non-cadres en troisième couronne (au-delà de 30 kilomètres).