Il convient de nuancer. Au collège, la plupart des momes n'y pipent rien et au lycée, pas la moitié...
Re: Re: DADVSI, HADOPI, Big Brother, censure : non au pillage des artistes !
« Réponse #1545, le 17 Juin 2011 à 17:33 »
« il y a petit à petit une adhésion assez forte des Français à l’Hadopi. Il reste quelques trublions, on leur donne peut-être un peu trop la parole, mais qui sont très minoritaires. » Jean-Bernard Levy assurera aussi que le marché de la musique a « arrêté de baisser en France, depuis l’année dernière, depuis que les gens savent qu’ils sont susceptibles de recevoir un email d’avertissement, puis une lettre recommandée, etc. »
Euh JB, t'es bien gentil mais j'ai l'impression qu'tu vis dans un monde de contes de fées rempli de fleurs, de clochettes, de lutins et de grenouilles avec des drôles de p'tits chapeaux
un bonimenteur pareil, il devrait faire de la politique, il m'a l'air très doué!
La Commission Européenne enterre la neutralité du net
La Commission Européenne ne s'opposera pas au fait que les FAI puissent proposer aux éditeurs de services en ligne de payer pour avoir un accès privilégié à leurs abonnés. La priorité de Bruxelles est d'aider les opérateurs à trouver les modes de financement du déploiement du très haut débit.
Le 16 mai dernier, la députée européen Laurence J.A.J. Stassen avait posé à la Commission Européenne une question écrite relative à un projet de "taxe YouTube" que les fournisseurs d'accès à Internet souhaiteraient mettre en place, selon des révélations du Financial Times. Il s'agirait de faire payer aux plus gros sites consommateurs de bande passante le prix des infrastructures réseau financées jusqu'à présent par les abonnés à Internet. Ceux qui acceptent de payer la dîme aux FAI pourraient alors avoir un accès privilégié aux abonnés, tandis que ceux qui refusent subiront les fluctuations de bande passante, réelles ou provoquées. Le mois dernier, SFR a déjà dévoilé son intention de proposer une offre commerciale à destination des éditeurs "qui veulent que leurs programmes soient diffusés dans les meilleures conditions".
Dans sa question, l'eurodéputée demandait à la Commission si elle reconnaissait que ces pseudo-taxes envisagées par les FAI "sont absolument inacceptables", et qu'elles "risquent d'affecter la liberté des citoyens sur l'internet et entravent dès lors la libre circulation des services du marché interne". Elle souhaitait par ailleurs que la Commission puisse "me garantir que l'on veille bien à ce que les fournisseurs ne forment aucun cartel entre eux afin d'introduire cette «taxe YouTube»".
Dans sa réponse (.doc), transmise le 26 juin, la Commission Européenne ne se montre pas du tout choquée par l'idée que les FAI puissent taxer les éditeurs de services en ligne. Tout en rappelant son "objectif de conserver un internet ouvert et de s'assurer de la préservation d'un internet best-efforts solide auquel tout le monde a accès", Bruxelles ne s'oppose pas formellement aux projets des fournisseurs d'accès.
"Savoir si les opérateurs télécoms devraient pouvoir facturer les fournisseurs de contenu est une des nombreuses questions au coeur du défi des investissements haut-débit", explique la Commission, qui répond implicitement oui. "C'est-à-dire comment assurer les niveaux d'investissements très élevés du secteur privé pour le déploiement des réseaux haut débit de nouvelle génération pour soutenir la croissance d'internet et remplir ainsi les objectifs de l'Agenda Numérique de l'Europe". Celui-ci prévoit que d'ici à 2020, tous les Européens aient accès à des connexions de plus de 30 Mbps, et que 50 % au moins des ménages s'abonnent à des connexions internet de plus de 100 Mbps.
Les mots employés par la Commission sont à la virgule près ceux qu'elle avait employés au mois de mars dernier, lorsqu'elle a réuni les grands patrons des industries informatique et télécoms mondiales et européennes pour leur confier le soin de proposer eux-mêmes les pistes de financement du très haut débit. Le comité de pilotage composé par les dirigeants de Vivendi, Alcatel-Lucent et Deutsche Telekom doivent rendre leurs conclusions ce mois-ci.
Bruxelles assume une position ultra libérale. "En général, la Commission attend des acteurs du marché qu'ils trouvent des solutions sur les bases d'accords commerciaux, lorsque c'est possible", explique-t-elle à l'eurodéputée. "Les opérateurs réseaux et les fournisseurs de contenus et de services devraient pouvoir explorer des modèles économiques innovants, qui conduisent à une utilisation des réseaux plus efficace et à la création de nouvelles opportunités commerciales à différents niveaux de la chaîne de valeur d'Internet".
C'était bien, Internet.
Calédo abonnement pour du 512 opt inclus (c'est à dire l'abonnement tel) a peu pres 80 euros qui dit mieux, et j'ai juste le net pas de téléphone illimité ou encore de chaines à la demande.
Donc les raleuses pout pout pout.
Sur France Inter ce matin Frédéric Mitterrand a été interrogé sur ces 10 internautes récidivistes convoqués devant la Hadopi. « Tout ça pour ça ? » lui demande le journaliste. « Oui tout ça pour ça. Cela veut dire que la loi Hadopi marche assez bien car 10 internautes, ça ne fait pas beaucoup », soutient le ministre de la Culture. « Cela veut dire que l’aspect pédagogique de Hadopi, qui est l’essentiel de la loi, l’emporte sur l’aspect répressif. C’est très bien. »
Et c’est là que le changement arrive : le président du tribunal pourra, en plus de l’amende et de la coupure de l’accès au Net déjà prévues, imposer au prévenu de payer des dommages et intérêts aux ayants droit.