Je parie qu'ils n'ont pas dépensée 18 000¤ de fond public pour leurs sites ceux là. :)
Re: Re: DADVSI, HADOPI, Big Brother, censure : non au pillage des artistes !
« Réponse #180, le 24 Février 2006 à 10:57 »
Salle des fêtes de l’hôtel de Lassay, Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée Nationale, invite chez lui députés et artistes pour dialoguer sur le DADVSI qui sera examiné le 7 mars prochain dans l’hémicycle.
Ils étaient une vingtaine. Vous en connaissez la plupart : Charles Aznavour, Alain Chamfort, Thomas Fersen, Jean-Jacques Goldmann, Jean-Michel Jarre, Enrico Macias, Passi, Pierre Perret, Hubert-Félix Thiéfaine...
Ils étaient parrainés par toute l’industrie musicale présente, entre la SACEM (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique), des responsables de majors, ou le PDG de la FNAC.
Christian Paul (PS) a ironisé sur l’absence que des défenseurs de la licence globale comme la SPEDIDAM (droits des interprètes) ou l’ADAMI (Société de gestion des droits des artistes interprètes), les invités présentés aux députés n’étant que du camp pro-DADVSI.
Notons également que Charles Aznavour n’était pas venu les mains vide, 10 000 signatures de la pétition de la SACEM des opposants à la licence globale a été remis à Jean-Louis Debré. Triste farce, quand on sait que 153055 personnes ont signé la pétition de l’EUCD.info, ou les 13500 artistes qui ont signé celle de l’Alliance Public-Artistes.
153055 personnes ont signé la pétition de l’EUCD.info
Le débat parfois tendu entre l'opposition et l'UMP s'est déroulé sous les yeux attentifs de représentants de la filière et industrie musicale dans les tribunes du public.
Le ministre a déclaré à des artistes qu'il recevait ce mercredi sa volonté de "chasser les logiciels" de téléchargement illégal et de se doter d'"outils juridiques" contre les sites les exploitant, a indiqué à l'AFP le président d'Universal-Music France Pascal Nègre, également invité à cette sauterie.
Mais la perle de la nausée revient aux membres du groupe Kyo. "Avec internet, on peut faire n'importe quoi. On peut empêcher ces sites d'être utilisables en France. Ils le font bien en Chine", explique un membre, avant d'ajouter qu'il s'agissait "juste d'une comparaison technique". Ahhh... Les stars de la jeunesse française pour une censure à la chinoise ? Pas très rock and roll...
La connerie n'a pas d'âge...