Re: La France brûle-t'elle ? Banlieues en feu ...
Reply #256 –
Sauf que c'est le genre de comparaison par excellence qui font partir tout débat en couilles, d'ou ma demande express de ne plus en parler, que vous soyez d'accord ou pas.
Posted on: Thursday 10 November, 10:32:43
A ceux parmis vous qui disent que ces jeunes qui foutent leur ville en feu veulent créer des zones de non droit pour faire proliférer leurs traffics de stupéfiants :
Les quartiers à traffic du Haut-de-Seine, plaque tournante de la drogue en Île-de-France, paraissent être les moins agitésd'après le préfèt du Haut-de-Seine, Michel Delpuech.
Et oui ! Là ou la drogue prolifère, moins de bordel, le calme règne. Faudrait pas non plus tuer le business local justement. Je présume que le préfèt parle tout simplement de Nanterre, dont certains quartiers sont blindés de dealers en tout genre, qui au passage, sont souvent bien armés.
Comme quoi, là ou la drogue remplit la poche de certains jeunes, et débordent accidentellement dans les poches d'autres jeunes ou moins jeunes, le calme subsiste.
A ceux qui parlent de renvoyer les fauteurs de troubles dans leur pays, et qui parlent de musulmans et des pays anglo-saxons, je vous cite le Directeur du forum Européen pour la securité urbaine, Michel Marus :
La différence énorme par rapport à nos voisins anglo-saxons et allemands est que nos violences ne sont pas inter-ethniques. En France, les émeutiers se mélangent et se liguent contre les institutions.
Par rapport aux nombreuses peines de prisons fermes qu'on voit tomber actuellement, dit une chose très proche de ce que je pense : Les émeutiers vont se retrouver au contact de vrais délinquants et devenir des super héros pour la cité. On va créer des mythes. A l'inverse, sans sanctions, ils penseront que la Justice est une roulette russe. On perd sur les deux tableaux.
Pendant ce temps, toujours pas de couvre-feu préfectorale en Seine-Saint-Denis ou Haut-de-Seine, pas plus d'ailleurs je crois qu'en Essonne ou à Brétigny-sur-Orge, près de mon boulot, l'école maternelle Joliot Curie a été brulée., ainsi qu'une vingtaine d'autres pour tout le rectorat de Paris-Créteil-Versailles.
La préfecture de Seine-Saint-Denis a dis à ma mère de demander à ses employés techniciens de surface nettoyant entre autre crèches et comissariats de la zone d'origine des émeutes d'y venir ou plus tot, ou pas du tout selon la situation, et ma mère perd des contrats au rythmes des locaux brulés, vu qu'ils ne risquent pas de nettoyer un établissement qui n'existe plus. Perte de sous pour l'entreprise ...