Bon, j'ai lu la bête, ni en tant que fan d'Asterix, ni en tant que pro/anti/ellitiste/inquisiteur (rayez la mention inutile) de tel ou tel autre style de bande dessinée, juste en temps que lecteur lambda curieux et ouvert... c'est nul.
Avant de revenir sur la qualité même de l'album et son échec à divertir, je vais passer directement au point polémique.
A mon avis il y a eu un malentendu, du moins une mauvaise interprétation concernant le personnage de...Tadsylwien. Certes c'est l'anagramme de Walt Disney mais, à mon avis, tel qu'il apparaît dans 99% de l'album, il n'a rien à voir avec l'Homme, celui qui a créé Mickey, celui qui a reçu une petite collection d'Oscars pour le premier film d'animation de l'histoire (et l'un de mes préférés labellisés Disney), ce Disney là, il se trouve, comme le dit l'auteur dans son hommage appuyé, dans le chaudron de Panoramix.
Alors qui est le truc qui se pose en gentil versus Nagmas ? Il s'agit de Disney la machine marketing justement, d'ailleurs son association avec le superman-cloné-terminé ne trompe pas car oui, Disney a depuis longtemps abandonné la lueur de son fondateur dont l’œuvre était basée sur la passion et le rêve, le sien et celui qu'il créait pour son public (conservée dans le chaudron, mais j'y reviendrai) pour faire de la production à la chaîne (Aladdin 18) ou fermer des studios d'animation traditionnelle pour faire de la full 3D parceque c'est "in" et vendeur. Les Tadsylwien sont donc pour moi la capitalisation et le marketing de la bande dessinée outre atlantique. Le faux masque de gentil cache finalement le gros rouleau compresseur qui a envahi le monde et qui continue de faire des cartons à chaque sortie, plus grâce à des campagnes de pubs que par la qualité réelle des productions.
Le Nagma pour moi n'est qu'un alibi... un alibi pour que Tadsylwien se pose en gentil sauveur comme le font les Etats Unis (combien d'étoiles dans la galaxie Tadsylwienne ?) gentils sauveurs du monde contre les terroristes, les feu communistes mais qui eux même envahissent à leur manière. Dans ce cas de figure, vu qu'on parle de 9e art, l'ennemi était tout désigné, le rival trans-pacifique, le Mangassseee dans tout ce qu'il a de plus cliché qui, justement voit sa part sur les marchés occidentaux croître de belle façon ces dernières années (au grand dam de nos underground boys... mais ce n'est pas le sujet).
Tadsylwien redevient noir à la fin... pour moi cette perte couleur c'est justement ce retour en arrière, peut être espéré par l'auteur vers l'état d'esprit originel de Disney, celui que le Druide entretient dans son chaudron et qu'il a toujours aimé, d'où l'hommage rendu à la fin.
Voila donc... pour moi à la façon de la polémique anti-juive suite à la Passion du Christ de Gibson, la levée de boucliers concernant le traitement de la bd japonaise dans ce volume est exagérée. Uderzo ne fait que s'en moquer gentiment en gardant son discours tranchant pour le 9e art made in USA contemporain.
Quant à la place de la bédé franco-belge... ma foi qu'il considère que lui et ses collègues ont gardé l'état d'esprit de Disney... pourquoi pas mais dans un album à créativité zéro et tiré à 8 Millions d'exemplaires, profitant au passage d'une belle promotion... mouais.
Donc l'album en lui même... chiant. Oui, je suis de mauvais poil ces derniers jours mais je ne l'ai trouvé amusant, même en cultivant les degrés de lecture, à aucun moment. Le pseudo humour et les clichés Asterixiens sont encore usés une énième fois, de quoi peut être ravir les fans peut être mais aussi gonflant que Naruto qui brûle son cosmos pour sauver Maya et ses strings dentelle du vilain Sel de Guérande, les autres 90% de l'album sont plats... non franchement rien de bon à tirer.
Donc je résume :
- Celui qui n'aime pas les Manga, savourera peut être l'album en se couinant devant le personnage grotesque de Nagma
- Le fan d'Asterix... peut être déçu ou satisfait... faut voir
- Le Mangavore... lui risque pas d'apprécier et va hurler au scandale.
- Le lecteur lambda... album nul, tout simplement.
Voilà :)
Avant de revenir sur la qualité même de l'album et son échec à divertir, je vais passer directement au point polémique.
A mon avis il y a eu un malentendu, du moins une mauvaise interprétation concernant le personnage de...Tadsylwien. Certes c'est l'anagramme de Walt Disney mais, à mon avis, tel qu'il apparaît dans 99% de l'album, il n'a rien à voir avec l'Homme, celui qui a créé Mickey, celui qui a reçu une petite collection d'Oscars pour le premier film d'animation de l'histoire (et l'un de mes préférés labellisés Disney), ce Disney là, il se trouve, comme le dit l'auteur dans son hommage appuyé, dans le chaudron de Panoramix.
Alors qui est le truc qui se pose en gentil versus Nagmas ? Il s'agit de Disney la machine marketing justement, d'ailleurs son association avec le superman-cloné-terminé ne trompe pas car oui, Disney a depuis longtemps abandonné la lueur de son fondateur dont l’œuvre était basée sur la passion et le rêve, le sien et celui qu'il créait pour son public (conservée dans le chaudron, mais j'y reviendrai) pour faire de la production à la chaîne (Aladdin 18) ou fermer des studios d'animation traditionnelle pour faire de la full 3D parceque c'est "in" et vendeur. Les Tadsylwien sont donc pour moi la capitalisation et le marketing de la bande dessinée outre atlantique. Le faux masque de gentil cache finalement le gros rouleau compresseur qui a envahi le monde et qui continue de faire des cartons à chaque sortie, plus grâce à des campagnes de pubs que par la qualité réelle des productions.
Le Nagma pour moi n'est qu'un alibi... un alibi pour que Tadsylwien se pose en gentil sauveur comme le font les Etats Unis (combien d'étoiles dans la galaxie Tadsylwienne ?) gentils sauveurs du monde contre les terroristes, les feu communistes mais qui eux même envahissent à leur manière. Dans ce cas de figure, vu qu'on parle de 9e art, l'ennemi était tout désigné, le rival trans-pacifique, le Mangassseee dans tout ce qu'il a de plus cliché qui, justement voit sa part sur les marchés occidentaux croître de belle façon ces dernières années (au grand dam de nos underground boys... mais ce n'est pas le sujet).
Tadsylwien redevient noir à la fin... pour moi cette perte couleur c'est justement ce retour en arrière, peut être espéré par l'auteur vers l'état d'esprit originel de Disney, celui que le Druide entretient dans son chaudron et qu'il a toujours aimé, d'où l'hommage rendu à la fin.
Voila donc... pour moi à la façon de la polémique anti-juive suite à la Passion du Christ de Gibson, la levée de boucliers concernant le traitement de la bd japonaise dans ce volume est exagérée. Uderzo ne fait que s'en moquer gentiment en gardant son discours tranchant pour le 9e art made in USA contemporain.
Quant à la place de la bédé franco-belge... ma foi qu'il considère que lui et ses collègues ont gardé l'état d'esprit de Disney... pourquoi pas mais dans un album à créativité zéro et tiré à 8 Millions d'exemplaires, profitant au passage d'une belle promotion... mouais.
Donc l'album en lui même... chiant. Oui, je suis de mauvais poil ces derniers jours mais je ne l'ai trouvé amusant, même en cultivant les degrés de lecture, à aucun moment. Le pseudo humour et les clichés Asterixiens sont encore usés une énième fois, de quoi peut être ravir les fans peut être mais aussi gonflant que Naruto qui brûle son cosmos pour sauver Maya et ses strings dentelle du vilain Sel de Guérande, les autres 90% de l'album sont plats... non franchement rien de bon à tirer.
Donc je résume :
- Celui qui n'aime pas les Manga, savourera peut être l'album en se couinant devant le personnage grotesque de Nagma
- Le fan d'Asterix... peut être déçu ou satisfait... faut voir
- Le Mangavore... lui risque pas d'apprécier et va hurler au scandale.
- Le lecteur lambda... album nul, tout simplement.
Voilà :)