Bon, je ne vais pas m'attarder, mais je passe quand même mettre mon petit grain de sel (croyez quand même pas que j'allais passer à côté non?!
:mrgreen:).
Luna:
Tu mélanges tout. le "flicage" semble être l'expression consacrée ces derniers temps pour tout qualifier, et ce, à tort et à travers. Quand Ex-floodeur propose de contrôler ce que les gens font avec la sécu, c'est on ne peut plus normal. Il y a beaucoup, beaucoup trop d'abus. L'argent de la sécu, ce n'est pas de la génération spontanée, c'est ton fric, et c'est le mien. Partant de ce principe je trouve normal qu'on contrôle ce qu'on en fait. Des exemples d'abus, j'en ai encore un qui date d'il y a quelques jours: une salarié enceinte qui négocie avec son médecin complaisant son congé thérapeutique. Et il y a des précédents. Le pire, c'est qu'elle s'en vante. Ce genre de truc, c'est scandaleux. Autre exemple: le gars qui a un rhume mais qui va quand même aller chez le médecin pour se faire prescrire... de l'aspirine. Et pourquoi? ben pour se la faire rembourser tiens! résultat des courses, le gars, au lieu de payer de sa poche les 4 euros pour son aspirine, sera finalement allé chez le médecin et se sera fait remboursé sa visite, en plus de son aspirine. oui, j'appelle ça de l'abus.
Il y a des gens qui ont de réels problèmes de santé, des trucs graves, qui nécessitent de l'argent, beaucoup d'argent. Au nom de l'égalité, on crée au final une inégalité, parce que s'il n'y a plus d'argent pour ceux qui en auront vraiment besoin, à qui la faute? Aux profiteurs du système.
Là où par contre tu as raison Luna, c'est peut être dans la manière de dépenser l'argent public et de fait un contrôle indépendant des dépanses étatiques devrait être créé. Bien ^sur, il existe la cour des comptes, mais il m'a toujours semblé que leurs rapports étaient enterrés un peu vite.
:worthy:Sinon, tu te dis ironique, mais je vais quand même répondre à deux trois points:
Enfin, dans ce cas là, moi je propose que le chômage ne soit plus payé au bout de 6 mois
Peut être pas au bout de 6 mois, parce que ce n'est pas en 6 mois qu'on trouve forcément du boulot, mais au bout de 2/3 ans, faudrait peut être voir à faire quelque chose effectivement.la complaisance s'installe trop facilement, quand ça tombe trop facilement.
faire en sorte qu'ils soient obligés d'accepter un emploi de balayeur même s'ils ont une formation d'ingénieur en électronique.
Et alors? Quand tu as besoin de bouffer, tu fais comment? Il n'y a pas de sot métier bon sang!! quand vraiment tu galères, que ça fait 1 an que tu galères, et qu'il faut VRAIMENT que tu bosses, et ben tu prends. Si je devrais me retrouver caissière demain, ben je le ferais. Au moins, j'aurais pas l'impression de vivre aux crochets de la société.
Et puis tant qu'on y est, on arrête de payer les APL, les allocations familiales, et autres RMI aux gens en difficultés aussi, après tout, ça aussi participe au déficit économique de notre pays.
Sans aller jusque là non plus. Pour toi, tout en blanc ou tout est noir. c'est trop simple de raisonner de cette manière. Une simple question de dosage, c'est tout. pour les allocations famililiales par exemple, quelqu'un a proposer un système dégressif, et non pas justement, du "tout ou rien". La famille qui est un poil au-dessus du plafond, n'a droit à rien, alors que bon, la différence n'est pas franchement flagrante. Ca ce n'est pas nomal. Inversément, certaines familles touchent la totalité, alors que bon... elles sont peut être moins dans le besoin que d'autres qui touchent exactement la même chose.
Nos grands parents et nos parents se sont battus pour obtenir des droits, je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut pas en abuser, mais de là à tout réformer, ce serait détruire tout ce que nos aïeux ont tenté de construire
Un système qui n'évolue pas est un système qui est condamné à mourir. Oui, tu as raison sur le fond, mais la société d'alors n'étaitpas la même qu'ajourd'hui. des acquis qui étaient valables il y a 30 ou 40 ans, ne peuvent plus être pérénnisés au jour d'aujourd'hui, du moins, en leur état actuel figé. C'est ça qui est terrible en france: l'immobilisme. Quand on finira par comprendre que si on ne bouge pas, on se condamne, peut être qu'on verra la sortie. Là, on lui tourne le dos à la sortie parce que les gens sont accrochés à leur acquis comme des arapèdes à leur rochers.