Bon, je vois que le débat a été un peu vif, et je vais me permettre plusieurs remarques:
- D'une part, on ne connaît pas (et on ne connaîtra certainement jamais) avec une certitude absolue l'enchaînement des faits, ce qui rend possible un certain nombre de conjectures. Toujours est-il que Cantat reconnait avoir frappé Marie.
- D'autre part, Cantat a été jugé devant un tribunal qui ne parlait pas sa langue, or il est toujours difficile de se faire parfaitement comprendre du jury avec le filtre d'une traduction. On peut donc estimer qu'il a été condamné sans clémence particulière. Pour mémoire, en France, "Les violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sont punies de quinze ans de réclusion criminelle." art L222-7 du Code Pénal. 15 ans est la peine maximum, et pour qu'elle soit requise, je pense qu'il faut être dans son état normal et avoir frappé comme un bourin et de sang-froid... Bref, quasiment avoir eu la volonté de tuer.
- Enfin, je rappelle que la justice n'est pas la vengence. Dans le cadre criminel, elle n'a pas pour but de "réparer" le tort causé, mais de sanctionner la dévience de la personne par rapport aux normes sociales. De plus, le principe est de moins condamner une personne ayant consicence de sa faute et la reconnaissant, qu'une personne se retranchant dans le déni, car une personne qui sincèrement reconnait sa faute et la regrette accèpte moralement de l'assumer même si le poids est lourd. Alors qu'une personne dans le déni ne l'assume pas.
RH, si je puis me permettre, que tu sois un jour juge ou avocat, ou que sais-je, tu t'apercevras rapidement que le monde n'est pas que noir ou blanc, avec les bon d'un côté et les méchants de l'autre. La société est un camaïeu de gris du plus sombre au plus clair, et c'est justement pour ça que les tribunaux existent. Si tout était noir ou blanc, il suffirait d'appliquer bêtement les peines maximales du code pénal (ou de tout autre code) et de confier la justice à un ordinateur, qui avec sa logique binaire ne se tromperait jamais...
Sachant qu'à ces questions philosophiques se rattachent des questions bassement matérielles de surremplissage des prisons, et de budgets essorés...
- D'une part, on ne connaît pas (et on ne connaîtra certainement jamais) avec une certitude absolue l'enchaînement des faits, ce qui rend possible un certain nombre de conjectures. Toujours est-il que Cantat reconnait avoir frappé Marie.
- D'autre part, Cantat a été jugé devant un tribunal qui ne parlait pas sa langue, or il est toujours difficile de se faire parfaitement comprendre du jury avec le filtre d'une traduction. On peut donc estimer qu'il a été condamné sans clémence particulière. Pour mémoire, en France, "Les violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sont punies de quinze ans de réclusion criminelle." art L222-7 du Code Pénal. 15 ans est la peine maximum, et pour qu'elle soit requise, je pense qu'il faut être dans son état normal et avoir frappé comme un bourin et de sang-froid... Bref, quasiment avoir eu la volonté de tuer.
- Enfin, je rappelle que la justice n'est pas la vengence. Dans le cadre criminel, elle n'a pas pour but de "réparer" le tort causé, mais de sanctionner la dévience de la personne par rapport aux normes sociales. De plus, le principe est de moins condamner une personne ayant consicence de sa faute et la reconnaissant, qu'une personne se retranchant dans le déni, car une personne qui sincèrement reconnait sa faute et la regrette accèpte moralement de l'assumer même si le poids est lourd. Alors qu'une personne dans le déni ne l'assume pas.
RH, si je puis me permettre, que tu sois un jour juge ou avocat, ou que sais-je, tu t'apercevras rapidement que le monde n'est pas que noir ou blanc, avec les bon d'un côté et les méchants de l'autre. La société est un camaïeu de gris du plus sombre au plus clair, et c'est justement pour ça que les tribunaux existent. Si tout était noir ou blanc, il suffirait d'appliquer bêtement les peines maximales du code pénal (ou de tout autre code) et de confier la justice à un ordinateur, qui avec sa logique binaire ne se tromperait jamais...
Sachant qu'à ces questions philosophiques se rattachent des questions bassement matérielles de surremplissage des prisons, et de budgets essorés...