Grand perdant ?Citation de Matsya le 9 Mai 2007 à 14:06 Hmm. Pour l'instant, il semble qu'il sera le grand perdant des législatives.
Re: Elections législatives 2007 en France
« Réponse #15, le 9 Mai 2007 à 18:13 »
Grand perdant ?Citation de Matsya le 9 Mai 2007 à 14:06 Hmm. Pour l'instant, il semble qu'il sera le grand perdant des législatives.
De toute façon la politique a toujours été opposition entre socialisme et libéralisme, cette troisième voie est sans avenir car on ne peut pas faire travailler ensemble des personnes aux conceptions économiques si opposées. Les députés l'ont bien compris, puisqu'ils quittent tous les navire. Je pense que dans un mois, le parti orange fera difficilement 10%.
l'UMP ayant clairement annoncé qu'il y aurait un candidat UMP en face d'un candidat UDF dès lors qu'il n'adhérait pas au projet présidentiel de Nicolas Sarkozy ( qui parle là de chantage ? ).
Contrairement à toi, je pense que l'on peut travailler avec des personnes aux conceptions économiques opposées et, selon moi, la marge de manoeuvre de notre nouveau président de la république, pour pouvoir appliquer son programme stricto sensu, n'est pas aussi grande que son ton volontaire peut le laisser croire.
Appeler à sortir de l'opposition gauche/droite, c'est en quelques sorte réfléchir de façons à créer une émulation plutôt qu'affirmer les opposition.
La transcendance est une façon de gouverner, elle n'est pas forcément improductive. L'echec des politiques de ce genre vient avant tout de la perfectibilité de l'homme et son incapacité à croire au bien commun avant son bien propre.
Quant à la pertinence historique de cette dualité...
Je serai de droite, j'éviterai de la rappeler, jusqu'à 1945, la droite signifiait tout mouvement anti démocrate et anti républicain...
Ou de l'incapacité de certains à penser autrement que par blanc ou noir.
Pour quel résultat ? Une politique libérale? Sociale ? Ni libérale ni sociale ? Il faudra bien qu'elle soit l'une des deux, elle ne pourra pas être autre chose que l'une des deux.
Les intentions c'est bien beau, mais ça n'est pas à ça qu'on juge un politicien, et quand il faudra analyser plus tard la politique qu'il aura mené, elle sera immanquablement soit de droite soit de gauche. Si Sarkozy cherche à récupérer quelques socialistes félons dans son gouvernement, style Besson ou Allègre, il ne sera plus considéré comme un politicien de droite car il est sorti de l'opposition gauche/droite ?
La gauche fut anti républicaine même après 1945, Staline, Pol Pot, Les Viêt Kong, Ceaucescu, Tito, Mao Zedong, Fidel .... Et pourtant l'histoire du socialisme est bien plus courte. La Révolution Française fut bourgeoise et a instauré le droit à la propriété, la base du capitalisme, belle origine!! Les Hébertistes à cette époque étaient les ancêtres de la gauche, on les appelait les "Enragés", pas la peine de dire pourquoi. Ne comptons pas les morts passés causés par chaque camp, il y a autant à rougir d'un côté comme de l'autre.
Donc oui, je suis de droite, et oui cette dualité signifie quelque chose, et le signifiera encore longtemps. Je suis de droite et j'assume ses errements passés qui n'ont rien à voir avec la droite d'aujourd'hui
Mouais, si t'as une capacité que j'envie, c'est celle de rêver. Je n'ai aps dit que la gauche, c'était le mal, et la droite était le bien absolu. Le bien se situe certainement quelque part près du centre d'ailleurs. Ce que je pense, et je m'arrêterai là, c'est qu'il n'y a pas d'autre façon de qualifier une politique que "très à gauche" , "à gauche", "à droite" ou "très à droite".
on peut avoir un libéral dit "de gauche"
Donc Opposer gauche/droite, libéral/social. Ce n'est pas pertinent, celà ne satisfait que les journalistes et les partisans 010011010010001
(je dit "de droite" ou "de gauche" pour que tu me comprennes hein).
L'a rien capté encore...
Il a fallu attendre le Gaullisme (d'ailleurs un mouvement placé à droite mais se disant transcendantal... Et de fait pas si à droite que ça) pour qu'il existe une mouvance républicaine et démocratique à droite. Jusqu'alors, il n'y en avait PAS. Je n'ai jamais dit que la gauche n'avait pas produit de mouvement anarchistes, communistes ou autre. Je dis que jusqu'en 1945, dès que l'on allait à droite du parti radical, il n'y avait PLUS de parti démocrate ! Il y a bien la chambre bleue horizon et le cartel, mais celà n'a pas duré assez longtemps pour être significatif.
Mais je ne rêve pas.
Tu es ancré avant tout dans le besoin de te lier à un système simple où les liens sont simples. Copaings, pas copaings. On aura acquis une nouvelle maturité quand on saura dire "bonne politique" "mauvaise politique".
Si les hypothèses forgées et les démarches mises en oeuvre en 1992 (cf sortie de son livre) ont parfois surpris et irrité à l'époque, c'est qu'elles induisaient alors plusieurs conclusions qui prenaient à rebrousse-poil quelques fausses évidences que portait l'air du temps, la principale étant que le clivage droite-gauche avait fait son temps et se trouvait en voie de fossilisation. Constater, au contraire, qu'un tel clivage venait de loin et, par là-même, conservait sa prégnance avait de quoi déconcerter à l'heure où la dernière compétition présidentielle, celle de 1988, s'était faite à gauche sur le thème de "la France unie" avec, en toile de fond, la réconciliation de cette gauche avec l'économie de marché et, à droite, avait été marquée par la présence d'un candidat, Jacques Chirac, qui venait d'être durant deux années un Premier ministre de cohabitation à la tête d'un gouvernement où le libéralisme avait largement imprégné le néogaullisme.
Sa vision m'a l'air intéressante. Enfin, en débattre reviendrait à quitter complètement le sujet de ce topic.
L'Etat participe-t-il au financement de la vie politique ?[/b]
L'aide publique est aujourd'hui la principale source de financement des partis. En 2007, elle s'élève à 73 millions d'euros, répartie entre une cinquantaine de formations politiques. L'UMP avec 32 millions d'euros et le PS avec 20 millions, reçoivent plus de 70% de cette somme.
Les résultats des législatives influent-ils sur l'aide publique ?
L'aide publique comprend deux tranches :
- La première - d'un montant de 33 millions d'euros en 2007 - est proportionnelle aux résultats obtenus par le parti aux législatives précédentes. Chaque formation politique ayant présenté des candidats dans au moins 50 circonscriptions et ayant obtenu au moins 1 % des suffrages, touche 1,66 euro par voix obtenue, pendant cinq ans.
- La deuxième tranche - d'un montant de 40 millions d'euros en 2007 - est proportionnelle aux nombre de parlementaires se déclarant inscrits au parti concerné.
A noter que la loi sanctionne les partis ne respectant pas le principe de parité. Ainsi lorsque l'écart entre le nombre d'hommes et de femmes rattachés à un parti est supérieur à 2% du nombre total de ces candidats, le montant de l'aide publique est fortement réduit.
Si ce système participe à la transparence du financement de la vie politique, il présente néanmoins un inconvénient de taille en incitant les partis à une "inflation" du nombre de candidatures.
A quelle hauteur les frais de campagne législative sont-ils remboursés par l'Etat ?
La puissance publique, en plus de participer au financement des partis, rembourse, sous certaines conditions, tout ou partie des frais de campagne. L'Etat octroie ainsi aux candidats ayant récolté au moins 5 % des voix du premier tour, un remboursement pouvant aller jusqu'à la moitié du plafond des dépenses autorisé dans la circonscription. Ce plafond s'élève à 38 000 euros par candidat, montant auquel il faut ajouter la somme de 0,15 euro par habitant de la circonscription.
Existe-t-il une instance de contrôle du financement des partis ?
Pour prétendre à l'aide publique, toute formation politique doit établir des comptes, les faire certifier par deux commissaires aux comptes et les déposer auprès de la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements politiques. Cette instance contrôle les comptes des partis et les publie au Journal Officiel.