Decidemment beaucoup de pays dans l'hemisphere nord semble connaitre un printemps plus que doux.
Température record à Pékin pour un mois de mai
le 4/5/2007 à 6h40 par M.D.
Pékin a connu hier sa plus haute température en 40 ans pour un mois de mai, selon le bureau météorologique de la ville. L'hiver avait déjà été anormalement clément et les experts s'accordent à dire que c'est dû au réchauffement global de la planète.
Le thermomètre affichait hier 31,9 degrés dans la capitale chinoise. Une journée particulièrement chaude pour la saison.
"On a eu juste quatre jours de printemps ! C'est déjà l'été...Et Pékin en été, c'est dur" soupire Jean-Jacques. "Heureusement on circule bien parce que c'est la semaine de vacances des Chinois, au moins on n'a pas d'embouteillages..." se console-t-il.
"Les températures élevées s'inscrivent dans le contexte du réchauffement climatique et alors que des masses d'air chaud se sont accumulées au dessus de la ville à la faveur d'un temps ensoleillé et de vents faibles" explique ce matin le Beijing Morning Post.
Ce nouveau record vient à s'ajouter à celui de ces derniers mois: la capitale a connu son hiver le plus doux en 167 ans, date à laquelle les températures ont commencé à être enregistrées.
Par ailleurs, plus de 1.000 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour lutter contre un incendie de forêt qui s'est déclenché dans une réserve naturelle de l'ouest de Pékin.
Cependant :
Chine: le rapport sur le climat passé sous silence par la presse officielle
le 5/5/2007 à 9h36 par AFP
Les médias officiels chinois passaient largement sous silence, samedi, le rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) consacré aux mesures d'adaptation et d'atténuation du réchauffement climatique.
Tandis que le Quotidien du Peuple ignorait totalement les conclusions des experts réunis à Bangkok, le Beijing Youth Daily reléguait en page 10 une courte dépêche de l'agence officielle Chine Nouvelle.
Par contraste, le quotidien de langue anglaise China Daily a fait sa une sur le rapport du Giec affirmant l'urgence d'agir contre le réchauffement et appelant à un plan multilatéral d'action.
Les spécialistes mondiaux du climat ont publié vendredi le troisième volet d'un rapport sur le climat à l'issue d'une semaine de négociations à Bangkok, consacré aux mesures d'adaptation et d'atténuation du réchauffement. Le document évalue ces mesures à un coût relativement modéré et estime que les 20 à 30 prochaines années seront cruciales dans cette lutte.
La Chine, qui dépend du charbon à 70% pour son énergie, est en passe de ravir aux Etats-Unis la première place d'émetteur des gaz à effet de serre.
Selon le protocole de Kyoto, la Chine n'est pas contrainte d'agir pour enrayer ce type de pollution car considérée comme un pays en voie de développement.
Les Etats industrialisés signataires de Kyoto sont les seuls soumis à ce jour à des obligations différenciées de réduction de leurs émissions polluantes pour la période 2008-2012.
Source :
Aujourd'hui en ChinePosted on: Sunday 06 May, 06:42:57
Et bien, on sent que les gens du Xinjang sont oublies du pouvoir central (region du nord ouest de la Chine abritant entre autre les minorites musulmanes du pays). Apparemment, ils disent que c'est un fou, mais bon, les informations sont controlees en Chine (agence Chine Nouvelle etc.)...
Le portrait géant de Mao dégradé place Tiananmen; la Cité interdite fermée aux visiteurs
La police chinoise a arrêté un chômeur qui a tenté samedi de mettre le feu au célèbre portrait géant de Mao Tse-Toung, accroché sur la place Tiananmen à Pékin, a rapporté l'agence chinoise Chine nouvelle.
En fin d'après-midi, ce samedi, le portrait de Mao sur la place Tienanmen a pris feu. En quelques minutes, la police a évacué la foule.
Gu Haiou, 35 ans, originaire de la région de Xinjiang, a lancé un objet enflammé qui a laissé une marque de brûlure sur le côté inférieur gauche du portrait, a annoncé l'agence, citant la police de Pékin.
La police continuait à interroger Gu, qui n'est arrivé à Pékin que samedi après-midi.
Un diplomate et un photographe qui circulaient en taxi aux abords de la place Tiananmen avaient annoncé à l'AFP que "le portrait était en feu sur le côté gauche".
Ces deux témoins avaient dit ne pas savoir comment ni pourquoi le feu s'était déclaré. Ils ont raconté avoir vu de grandes flammes et une fumée noire dans la partie inférieure du portrait alors qu'une centaine de policiers se précipitaient pour éteindre le feu et maintenir la foule à distance.
"Quand nous sommes sortis du taxi, la police nous a immédiatement demandé de partir", a dit l'un des témoins. "Nous n'avons pas vu ce qui a provoqué l'incendie", a-t-il ajouté.
Selon leurs estimations, 15% du portrait ont été brûlés et noircis. "Quand nous sommes revenus quinze minutes plus tard, il y avait déjà des gens qui travaillaient à laver et nettoyer le portrait", ont-ils dit.
Selon Chine nouvelle, le portrait de six mètres sur trois sera remplacé par une copie à l'identique.
Le portrait original de Mao a été peint en 1950 par Zhang Zhenshi et a servi de modèle aux portraits qui se sont succédé sur la place Tiananmen à l'entrée de la Cité interdite.
http://fr.news.yahoo.com/13052007/5/le-portrait-geant-de-mao-degrade-place-tiananmen-la-cite.htmlhttp://www.aujourdhuilachine.com/article.asp?IdArticle=3073Posted on: Sunday 13 May, 17:06:49
La brigade anti-crachat de PékinEt encore, capitale oblige, a Pekin c'est soft compare a d'autres villes...
Plus inquietant :
Pékin veut pouvoir frapper l'US Navy en cas de conflit sur Taïwan, selon la presse nippone :peur:Posted on: Thursday 17 May, 01:54:09
Il y a 18 ans, c'etait
la repression sanglante de la place Tiananmen - 天安門Trois actualites en rapport plus ou moins direct avec ce fait marquant du siecle dernier :
Chine: les familles des victimes de Tiananmen réclament toujours justice
le 3/6/2007 à 3h03 par AFP
A l'occasion de l'anniversaire du massacre de 1989 à Pékin, dans la nuit du 3 au 4 juin, les proches des victimes se retrouvent pour réclamer de nouveau justice et vérité. Le régime chinois refuse toujours de reconnaitre la tragédie.
L'organisation Human Rights in China, basée à New York, a publié un compte-rendu de cette réunion, qui s'est tenue les 24 et 26 mai à Pékin.
Elle a réuni une vingtaine de personnes, dont Ding Zilin, 71 ans, figure des "Mères de Tiananmen".
Malgré le harcèlement des autorités, ce groupe, regroupant 127 personnes, se bat pour que la lumière soit faite sur le massacre par l'armée de centaines, voire de milliers de civils désarmés, parmi lesquels le fils de Mme Ding, âgé à l'époque de 17 ans, tué d'une balle dans le dos.
"Avant à chaque anniversaire, nous avions l'habitude de publier une lettre ouverte pour faire entendre notre voix, cette année nous changeons de méthode en permettant à chacun de s'exprimer, sans sujet précis, en laissant chacun s'exprimer librement", a-t-elle expliqué lors de cette réunion, citée au début du document de Human Rights in China.
Lors de cette réunion, les proches des victimes de la violente répression, place Tiananmen, du mouvement démocratique de 1989, dans la nuit du 3 au 4 juin, ont réitéré leur volonté d'obtenir des compensations, de faire en sorte que la lumière soit faite sur les événements et que justice soit rendue.
Ils ont également réfuté la prise de position récente d'un leader pro-chinois de Hong Kong, Ma Lik, qui avait mis en doute l'emploi du mot "massacre".
"Ma fille de 19 ans essayait de s'échapper, elle avait emprunté une allée pour s'enfuir, mais les soldats ne l'ont pas laissé partir, ils l'ont pourchassée et tuée", a dit Ma Xueqin, ajoutant: "Si vous poursuivez quelqu'un pour la tuer comme cela, n'est-ce pas un massacre?".
La Chine a expliqué la répression par la nécessité de contrer une rébellion "contre-révolutionnaire".
Le 30 juin 1989, un rapport de la mairie de Pékin avait fait état de "dizaines de militaires morts, 6.000 membres des forces de l'ordre blessés, plus de 3.000 civils blessés et plus de 200 morts dont 36 étudiants".
Mais le rapport affirmait aussi que la plupart des civils morts étaient des "malfaisants".
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Washington réclame la libération des prisonniers de Tiananmen
le 2/6/2007 à 2h25 par AFP
Washington a appelé vendredi la Chine à relâcher tous les prisonniers détenus depuis le massacre en juin 1989 sur la place Tiananmen.
"Alors que les Jeux Olympiques s'approchent la communauté internationale va surveiller plus attentivement la Chine. Nous appelons le gouvernement chinois à procéder à un réexamen de Tiananmen, à libérer tous les prisonniers de cette époque et à arrêter d'harceler les familles des victimes de Tiananmen", a souligné le porte-parole du département d'Etat Tom Casey dans le cadre du 18e anniversaire de cet événement.
L'organisation Human Rights Watch (HRW) avait auparavant souligné que les conséquences de cette répression ternissent l'image de Chine et des prochains Jeux Olympiques.
Des centaines peut-être des milliers de manifestants non armés ont été tués par des soldats chinois quand les autorités ont ordonné de mettre fin à un mouvement pro-démocratique qui avait commencé six semaines auparavant. Cela reste un des sujets politiques les plus sensibles en Chine.
Pékin a constamment réfuté les insinuations selon lesquelles des centaines de personnes auraient été tuées assurant que la fermeté dont les autorités ont fait preuve était nécessaire pour permettre la croissance économique et la stabilité de la Chine.
Vendredi dans la matinée HRW a déploré dans un communiqué "l'échec total de la Chine à rendre compte du massacre du 4 juin 1989 (qui) jette une ombre sur ces efforts pour donner d'elle une nouvelle image et continue à engendrer d'autres abus".
HRW accuse Pékin de harceler les survivants du massacre, leurs familles et ceux qui questionnent la version officielle de ces événements et affirme que le gouvernement chinois n'a pas permis que justice soit rendue aux victimes.
"Quel est cet hôte des Jeux olympiques qui marque l'anniversaire du massacre brutal en persécutant les familles des victimes et en emprisonnant les dissidents", interroge la directrice adjointe pour l'Asie, Sophie Richardson.
"Pékin et par extension les Jeux olympiques de 2008 resteront marqués par ce passé jusqu'à ce que le gouvernement chinois fournisse une version complète et vraie de ce qui s'est passé en juin 1989", a-t-elle estimé.
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JO de Pékin: un collectif appelle à une "trêve olympique" des exécutions
le 1/6/2007 à 15h33 par AFP
Un Collectif Chine JO 2008 créé en France pour lutter contre les violations des droits de l'Homme en Chine, a appelé vendredi pour son lancement à Paris à une "trêve olympique" de toutes les exécutions capitales dans le monde à l'occasion des Jeux Olympiques de 2008 à Pékin.
Au moment "du 18e anniversaire du massacre de la place Tiananmen nous sommes obligés de constater qu'il n'y a pas eu de progrès dans le respect des droits de l'Homme en Chine", a déclaré la présidente de l'association Solidarité Chine Marie Holzman, lors d'une conférence de presse.
Dans un certain nombre de domaines la situation a même "empiré", a-t-elle affirmé, citant notamment les exécutions, les emprisonnements sans jugement ou encore l'augmentation des expulsions forcées à Pékin pour préparer les JO.
Refusant toutefois de se joindre aux appels au boycott des Jeux, ce collectif qui regroupe plusieurs organisations dont Amnesty International, la Ligue des droits de l'Homme et Reporters sans frontières, a déposé "huit revendications pour Pékin".
Il demande notamment la libération des personnes emprisonnées depuis le massacre lors des manifestations démocratiques sur la place Tiananmen à Pékin le 3 juin 1989 qui a fait "des centaines voire des milliers de morts".
"Nous essayons de prendre le gouvernement chinois au mot et d'engager un dialogue. C'est lui qui a dit qu'il allait faire des progrès en matière des droits de l'Homme", a-t-elle souligné, ajoutant que la question de l'appel au boycott se reposerait si aucun progrès n'intervenait.
L'ancien ministre français de la Justice Robert Badinter, à l'origine de l'abolition de la peine de mort en France, a lancé au nom du collectif un appel à "une trêve olympique" contre toutes exécutions et condamnations à la peine capitale dans le monde.
"Cet appel ne s'adresse pas aux seules autorités chinoises. Il serait impensable qu'on exécute à Dallas pendant qu'on n'exécuterait plus à Pékin", a-t-il affirmé, soulignant que cette trêve contre toute forme de violence remontait "à l'origine des jeux olympiques".
Amnesty estime qu'au moins 1.010 personnes ont été exécutées en 2006 en Chine. Le chiffre réel se situerait autour de 7.000 ou 8.000.
Source :
http://www.aujourdhuilachine.com/