Clover, defunt studio de developpement, nous avait deja surpris avec Ico, et le tres impressionant et tres conceptuel Wanda to Kyozou (Shadow of the Colossus, que je cours acheter de ce pas). Alors, ben j'ai recemment fini Ookami sur PS2, leur troisieme et dernier titre, qui doit etre sorti en platinum meme en Europe. Ce n'est pas de derniere fraicheur, mais...
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Je n'avais pas autant ete enthousiasme par un jeu depuis des lustres. On reprend le principe d'un Zelda, on le matine severement de Legend of Thor (ahlala, une de mes grandes references la serie Thor), une bonne louchee d'originalite... On emballe ca avec du cell-shading agreable a l'oeil (lire : pas comme Windwaker, avis personnel), et on vous envoie toutes les references possibles au folklore japonais. Aussi bien les monstres (Tengu, "Mono no ke", Jorougumo, Yamato no Orochi) que les personnages celebres (Susano, Issun Boushi, Momotarou, Urashimatarou...), en passant par le style lui-meme (e-makimono, ukiyo-e pour les passages narratifs). OMG, ce jeu est une merveille!!! Je passe sur la bande-son qui possede quelques perles, notamment les moments dramatiques. Le scenario est decoupe en trois grandes phases, chacune prenante a sa facon, chacune introduisant une partie d'un Japon reve et mythique (la seconde partie surtout, on passe du rire a la peur, puis aux larmes. J'ai rarement autant eu envie de faire la peau a un boss... Et quel boss! Bravo les scenaristes pour tant d'habilete).
Quid de la bete? Le joueur incarne Amaterasu, la deesse solaire, rien que ca, mais sous la forme d'un loup. Son pouvoir? La calligraphie! D'une pression sur un bouton, le temps s'arrete et l'ecran devient un parchemin, sur lequel on peut dessiner ce que l'on veut. Les divinites du zodiaque chinois, rencontrees au cours du scenario, vont apprendre des symboles differents aux effets varies. Par exemple, faire un rond dans le ciel permet de faire se lever le soleil! Ou bien, un tourbillon cree une bourrasque de vent. Je n'en devoile pas plus, mais c'est diaboliquement intuitif et prenant.
Les phases de combat ne sont meme pas obligatoires, les monstres se promenant sous la forme de parchemins flottants assez faciles a esquiver, il n'y a donc pas de levelling up et de rencontres aleatoires penibles comme dans un RPG classique, d'ou la reference a Zelda (ainsi que les astuces a utiliser, qui rappellent Ocarina of Time ou Majora's Masks dans leur principe). Les combats sont l'occasion, soit de bourrinage intensif de bouton (car Amaterasu possede des techniques de close-combat, certaines etant treeees discutables comme Kami no Waza Burei, quand elle n'a pas recours a des armes de destruction massive! Symboles solaires, rosaires et epees), soit d'un usage astucieux des techniques de pinceau. Mais bien sur, l'encre n'est pas infinie, et il faut etre capable de l'utiliser de maniere parcimonieuse et strategique. :yes:
Le nombre de side-quests et d'objets a collectionner est impressionnant, et a part deux epreuves vraiment gonflantes (mais optionnelles!), on ne s'enerve jamais contre le jeu. La difficulte n'est pas supra-elevee, et on doit pouvoir tout traverser en 30h00. J'ai termine a 70h00, en faisant toutes les a-cotes (merci les guides, parce que trouver certains trucs caches releve de la demence absolue!).
Comment dire... Le Japon traditionnel vous branche? Vous aimez Zelda? Ruez-vous sur cette perle. Merci les studios Clover, et paix a votre ame. Vous etes entres au pantheon des studios inoubliables, et votre nom brillera a cote de UGA, Andromeda Team et Treasure.