Et du point de vue managérial, c'est une souvent une bêtise, car une fois formés certaines nouvelles technos peuvent représenter un gain de temps considérable. Voilà pourquoi je ne vois aucune utilité à passer à des technos libres en interne : ce que je gagne en coûts de licence, je le perds en temps de dév et même plus.
De plus, il n'est pas certain que la problématique évolue à long terme. En effet, on nous avait vanté les "digital natives", qui connaissent l'ordinateur dès leur naissance, et savent exploiter leurs possibilités à fond. Or j'ai entendu il n'y a pas longtemps qu'une étude avait montré que bon nombre de personnes de cette génération n'avait guère de notions informatiques, même basiques. Ils sont consommateurs d'informatique pour les besoins de leur vie courante et non programmeurs. De plus, il semblerait que l'informatique (programmation pointue) ne les attire que peu, et qu'il y ait donc moins de geeks dans leurs rangs. Ainsi, les services secrets craignent de se retrouver à court d'experts en hacking à moyen-long terme…
Donc le concepteur de logiciels a pas fini d'en baver avec les normes obsolètes… Ceci dit, dans toutes les entreprises ayant plus de quelques années de vie, on voit des outils dernier cri côtoyer des machines obsolètes techniquement (mais qui fonctionnent parfaitement), l'outil de production n'étant renouvelé que lorsqu'il ne répond plus aux besoins (méthode de production obsolète plus coûteuse que celle de la concurrence, vieillissement de la machine induisant une maintenance rendant la machine indisponible à la production trop longtemps, machine irréparable…)