[harsiesis]

Gran Torino

Film fort.
Au début j'ai trouvé qu'Eastwood se reposait sur le factuel et s'apesantissait un peu trop sur la relation entre les voisins Hmong (prononcer "Humong" :P c'est important ceux qui ont vu le film comprendront ^^), je crois qu'après coup cela passe bien. C'est un film qui demande à se digérer un peu. Ce qu'il y a aussi, c'est que je suis peut-être un peu moins fan que certains de sa mise en scène minimaliste.
Mais ce qui est renversant c'est le cheminement final

(cliquez pour montrer/cacher)

Avant d'aller voir le gang, Kowalsky se rend à confesse sans confesser ce qui lui pèse le plus: d'avoir tué des gosses qui se rendait à la guerre de Corée. Mais au fond c'est inutile, rien que de confesser de pas se sentir proche de ses enfants est passé d'un rien par le curé (répétez quelques Je Vous Salue Marie...).
Le curé lui dit d'aller en paix et Kow lui répond qu'il est en paix. Mais on se demande encore s'il va flinguer tout le gang.

Non.

S'il est en paix, c'est parce qu'il a décidé de ne pas réitérer ce qu'il a fait en Corée, quitte à mourir presque connement. Mais pas inutilement non plus, la morale est sauve et le gang saute.

Et quand le curé admet devant ses ouailles que finalement Kow avait raison et qu'en fait comme Curé il ne connaissait rien à la vie et à la mort, ben... :pleure:

Chapeau Clint, je ne peux pas dire que j'aimé "inconditionnellement" le film (le poids des critiques élogieuses sans doute), mais c'en est un grand.

[Bernard_Frederic]

The Wrestler

Très bon film. J'avais des doutes sur le choix de l'acteur mais je dois reconnaître que Mickey Rourke a quasi fusionné avec son personnage.

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Ou comment montrer les à côtés peu reluisants du monde du catch où d'anciennes stars survivent tant bien que mal.

Tout le monde (ou presque) le lâche, son cœur lui dit stop mais la moralité est qu'il ne vit que pour le public et sacrifie tout à sa passion.

J'ai bien aimé et comme je l'ai vu en VO c'était encore meilleur.

[PRSK]

Citation de harsiesis le 1er Mars 2009 à 22:38

Gran Torino

Film fort.
Au début j'ai trouvé qu'Eastwood se reposait sur le factuel et s'apesantissait un peu trop sur la relation entre les voisins Hmong (prononcer "Humong" :P c'est important ceux qui ont vu le film comprendront ^^), je crois qu'après coup cela passe bien. C'est un film qui demande à se digérer un peu. Ce qu'il y a aussi, c'est que je suis peut-être un peu moins fan que certains de sa mise en scène minimaliste.
Mais ce qui est renversant c'est le cheminement final

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Avant d'aller voir le gang, Kowalsky se rend à confesse sans confesser ce qui lui pèse le plus: d'avoir tué des gosses qui se rendait à la guerre de Corée. Mais au fond c'est inutile, rien que de confesser de pas se sentir proche de ses enfants est passé d'un rien par le curé (répétez quelques Je Vous Salue Marie...).
Le curé lui dit d'aller en paix et Kow lui répond qu'il est en paix. Mais on se demande encore s'il va flinguer tout le gang.

Non.

S'il est en paix, c'est parce qu'il a décidé de ne pas réitérer ce qu'il a fait en Corée, quitte à mourir presque connement. Mais pas inutilement non plus, la morale est sauve et le gang saute.

Et quand le curé admet devant ses ouailles que finalement Kow avait raison et qu'en fait comme Curé il ne connaissait rien à la vie et à la mort, ben... :pleure:

Chapeau Clint, je ne peux pas dire que j'aimé "inconditionnellement" le film (le poids des critiques élogieuses sans doute), mais c'en est un grand.

Eh bien, moi, je l'ai vraiment aimé "inconditionnellement". Je le trouve même nettement supérieur à " Million dollar baby". Le côté émotif n'etait pas une surprise, connaissant Clint Eastwood, mais alors le côté humoristique!!! Hilarant du début à la fin! ça n'arrêter pas de rire dans la salle.

[Jaxom]

Un passage bref pour donner mon (long) avis sur le film CGI Volt de Disney ainsi que la bande annonce et le court-métrage projetés juste avant.

Là-haut (Up)

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Probablement le point le plus intéressant de la soirée, c’est d’avoir vu le teaser de Là-haut, le prochain pixar : un vieux retraité, Carl Fredricksen, sort sur le porche de sa maison, regarde son voisinage d’un air méprisant et retourne illico-presto dans ses pénates en lâchant un « au revoir » (sous entendu « bye-bye les cons, je me tire »). Immédiatement la maison se met à trembler et une kyrielle de ballons de baudruche gonflés à l’hélium sort par le toit, ce qui fini par soulever la maison branlante, la décroche du sol et l’entraine finalement dans les airs sous les regards ébahis des passants et voisins et fait déguerpir dare-dare des gens qui se trouvaient sur sa propriété (apparemment venus l’expulser suite à la construction d’un grand complexe immobilier dans le voisinage). Plus tard, alors que la maison se trouve au-dessus de la campagne, le retraité entend du bruit à sa porte et va vérifier ce qu’il y a sous son porche. Il trouve là, Russell, un jeune scout obèse terrifié et acculé à un coin du porche, le plus loin possible de la balustrade au delà de laquelle ne se trouve que du vide, et qui le supplie de pouvoir rentrer à l’intérieur. Ce à quoi le retraité répond « Non ! » en claquant la porte…  Quelques instants plus tard, il la ré-ouvre et sort un « ok, va-z-y, rentre », il va sans dire que le scout ne se fait pas prier…

Au niveau du design, je ne peux m’empêcher de trouver une certaine ressemblance entre le héros et un certain professeur Indiana Jones, archéologue de sont état, à qui on aurait fait un fast forward jusqu’à ce qu’il soit octogénaire (ou plus) et qu’on aurait rétréci à la stature de Yoda ou du Vieux maitre.

Tokyo Martin (Tokyo Mater)

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Un petit short dérivé de Cars et donc fait par Pixar même : grosso-modo, pendant que le shérif de Radiator Springs part à la poursuite de jeunes voitures qui font des courses illégales, Martin, le vieux camion de remorquage tout rouillé et cabossé raconte à Flash McQueen et aux autres voitures comment il est devenu le roi des courses illégales et du drift en se rendant à Tokyo et en participant à une course qui doit l’emmener sur les routes et autoroutes tentaculaires de la capitale japonaise pour être le premier à atteindre le sommet de la tour de Tokyo.

Mouai… ben cela n’a fait que confirmer une chose : l’univers de Cars n’est pas du tout pour moi et je passerai allégrement sur ce film de Pixar. Déjà ça parle de courses de bagnoles  et de djeunz attitude-rebelz-trop puissant-matte la meuf comme elle est bonne-même pas cap-courses illégales qui me sont totalement étranger, mais pire, c’est ancré à donf dans l’univers du tunning… Bref c’est un mix entre Cars et Fast & Furious : Tokyo Drift, les stéréotypes compris : les voitures japonaises parlent comment M. Sulu dans la VF de Star Trek………………………………………….. sachant qu’en VO, George Takei étant en fait américain, il n’a pas du tout l’accent « asiatique forcé » qu’on lui prête en VF et qu’au contraire il a une voix très grave et plutôt dans les basses…).  On a aussi droit aux pouffes qui donnent le départ de la course bien sur.

Bref j’ai trouvé ca totalement nul mais je concède que les éclairages de Tokyo by night avec des néons  et des écrans partout a du être très compliqué à faire, y compris à cause des multiples reflets sur les carrosseries des voitures...

Volt, star malgré lui (Bolt)

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Volt est un jeune chien extraordinaire, un chien bionique, génétiquement amélioré, capable de prouesses extraordinaires… un chien entièrement attaché à la défense de la jeune Penny qui parcourt le monde à la recherche de son père un scientifique génial (c’est lui qui a amélioré Volt) qui s’est fait enlevé par une organisation maléfique dirigée par l’infâme et sinistre Docteur Calico et ses fourbes chats.
Ce que Volt ne sait pas c’est qu’il est en fait, bien malgré lui, la star d’une série TV tournée dans des studios hollywoodiens et que chaque épisode est tourné en un seul plan séquence sans que jamais il ne se rende compte de la présence des caméras ni des trucages employés pour rendre ses pouvoirs « réels ».  Jusqu’à présent chaque épisode se termine par la défaite de Calico suite aux agissements de Penny et de son chien. Cependant, un jour, suite à la pression de l’audimat, la structure de l’épisode est modifiée de manière à avoir un clifhanger et Penny se fait « enlever » par Calico ; désespéré, Volt s’échappe de la caravane où il passe toute ses nuits et se retrouve par erreur expédié à l’autre bout du pays… New York !

Le plat principal de la soirée. Un film en CGI donc, de Disney mais pas fait par Pixar (quoique, voir plus bas). En fait il est fait par les studios d’animation Disney qui se sont reconvertis à la 3D lorsque le contrat qui liait (ou plutôt menottait) Pixar à Disney arrivait à expiration et que Pixar menaçait d’aller voir ailleurs, histoire de trouver des conditions qui lui serait plus favorable (garder le contrôle de ses productions en autre). Note : depuis les négociations ont abouti à la fusion des deux suite à un deal très favorable à Pixar.

Disons le tout de suite, graphiquement le film est une réussite avec un très gros travail sur les éclairages et la lumière. J’ai bien aimé ce petit choc au niveau des sensations quand on passe de l’éclairage doux de l’Ohio à un éclairage sec du au climat désertique dans les séquences qui se déroulent en plein jour à Las Vegas. Alors que les décors sont plutôt réalistes, les humains sont rendu de manière similaire à leur apparence dans les Indestructibles de Pixar ce qui renforce encore le lien entre les deux films.

Au niveau de l’histoire c’est plus en demi-teinte : la première partie du film est bien plus réussite que la seconde qui est plutôt monotone et dans laquelle il ne se passe pas grand chose.

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La première partie, c’est simple, c’est une sorte de Les Indestructibles 2, mis à part la présence de la technologie des années 2000 (les indestructibles se déroule dans les années 50~60) on a exactement le même feeling :D ca bouge vite, ca pête de partout, y a les dialogues qui vont bien au bon moment etc… même si là tout ceci n’est que du cinéma ;)… D’ailleurs John Lasseter (animateur et chef de projet chez Pixar) est cité dans les crédits, je pense qu’il y a du avoir de la collaboration entre les deux studios au moins pour cette partie du film. D’ailleurs le film fait référence à plusieurs projets Pixar juste après le retour à LA.

La seconde partie se révèle vite expédiée, le Road movie attendu (une traversée des USA de New York vers Los Angeles) ne se révèle finalement être qu’une série de vignettes sous fond d’animation 2D avec juste un premier arrêt dans l’Ohio et un second à Las Vegas. Finalement le chien se fait plutôt vite à l’idée que ses super pouvoirs auxquels il croyait dur comme fer n’étaient que du vent et fait vite ami-ami avec la chatte Mitaine dont il pensait quelques minutes plutôt qu’elle n’était qu’un agent maléfique au service de Calico. L’arrivée de Rhino, le hamster obèse, gavé de séries TV (dont Volt) et enfermé dans sa boule transparente apporte certes une touche de fraicheur et de bons rire mais son apparition est trop tardive dans le déroulement de l’histoire et après on sent à nouveau les bons sentiments Disney qui étaient plutôt absent de la première partie.

En fait le film est trop court, puisque comme tous les Disney il ne fait qu’1h30 alors que 2h auraient été plus appropriées d’une part pour rajouter une critique « Trueman-show-esque » qui est ici totalement absente, explorer plus en détail le caractère de Mitaine, montrer à quel point Penny est désespérée d’avoir perdu son chien mais doit se résoudre a faire son métier d’actrice malgré tout et rajouter quelques mésaventures lors de leur road trip histoire de souder le groupe ensemble. Bref le film est trop court et c’est dommage, il passe à coté de l’essentiel.
De plus, quelques points de scénars sont un peu perdu aussi au cours de l’aventure, par exemple le road trip commence à New York alors que le chien force son prisonnier félin à monter à bord d’un camion de déménagement  conduit par deux gars qui vont de NY à LA. On les revoit régulièrement le long du voyage ce qui donne lieu à quelques gags mais on les perd définitivement lors de l’arrivée à Las Vegas sans savoir ce qu’ils deviennent après.

Placement de produit mémorable : dans WALL-E on avait eut à l’iPod, ici on a eut droit à l’iPhone ; sur une TV ca passera plutôt inaperçu à cause du rendu du dos métallisé de l’appareil, mais sur un écran de ciné on distinguait sans aucune difficulté le logo Apple pile au milieu de l’écran quand l’agent de Penny utilisait son mobile…

Bref, je ne pense pas acheter le DVD du film mais il est plus que probable que je prenne l’art book qui doit être bien sympa.

Par contre gros coup de gueule personnel… cette fois-ci j’étais complètement seul dans la salle, chose que je n’ai expérimenté qu’une ou deux fois par exemple lorsque j’ai vu Matrix en 1999 ou le film/documentaire de Micheal Moore sur le 11 septembre. Y en a marre, j’ai bien sur demandé aux gens que je connais s’ils étaient intéressé, j’ai eut droit au cortège des gens qui n’ont même pas daigné répondre à mon mail, ceux qui ont déjà vu le film en DivX, ceux qui peuvent pas parce qu’ils ont piscine et le pire : ceux qui disent qu'ils viennent et qui ne se pointent pas au final  :scrogneugneu:… au moins ils ne m’ont pas fait le coup d’IronMan (« ah ben on a été le voir mais on ne t’a pas appelé… »), ce qui me montre à nouveau à quel point ma vie est dans un état pitoyable depuis plusieurs années… je suis sur, si je me tire une balle, personne ne viendra trouver mon cadavre avant plusieurs mois… déplorable… Fait chier………………………………………………………………………………………………………………………  :pleure:

« Libère-moi ou je déchaine sur toi le pouvoir diabolique du Polyester ! »  :niark:
« Arh mes pouvoirs disparaisssent… il doit y avoir du Polyester dans les parages. »  :mdr:

[Battou]

Benjamin Button.

Dans l'ensemble un très joli film sur un thème singulier mais surtout très bien exploité. Seul bémol, la seconde partie, romantique donc pompeuse même si elle permet de mieux mettre en place le noeud et la dernière ligne droite de toute beauté. La grande force de ce film, comme pas mal d'autres ces derniers temps, c'est de ne pas jouer dans le mélo surenchéri. Sobre, direct et narré avec suffisamment de talent pour que l'histoire et les personnages suffisent pour porter le film. D'ailleurs le travail fait sur les variations d'âge de Brad Pitt (SURTOUT dans ses moments "jeune adulte") est quand même remarquable. J'ai un doute sur Cate Blanchett, par contre. Les versions "vingtaine" de son personnage, c'est elle même où une autre actrice ? J'ai pas pensé à le vérifier en z'yeutant les crédits.
Mention spéciale à la première partie, un brin malicieuse et décalée, la partie divertissement du film en fait.

The Wrestler ;

Vu qu'on a aucune attache particulière vis à vis du personnage, le film n'a donc pas la force émotionnelle d'un Rocky Balboa. Par contre il a réussi à créer un certain malaise à mesure qu'il déroule. Pas tant parcequ'on découvre le revers d'un buisness de divertissement... Mais cette vie brisée (injustement ou pas, on ne le sait jamais et c'est ça qui est génial) sur qui tout tombe mais qui veut aller au bout... parceque malgré beaucoup ne l'ont pas oublié... ça fait quelque chose.

J'ai bien aimé, et Rourke rend admirablement son personnage crédible.

Gran Torino :

Mega bon film, cf avis d'harsiesis mais tendance PRSK parceque là aussi j'ai aimé "intégralement le film".

[tinou]

Cure de cinema ici, et j'ai vu que des films excellent :

Sin Nombre: film mexicain (mais le realisateur a un nom japonais) ayant pour theme l'immigration aux etats unis et les gangs au Mexique. Assez deroutant, par les producteurs de Carnet de Voyage. Acteurs sublimes, ambiance plus vraie que nature, documentaire qui va droit au coeur de son sujet.

Adventureland: si comme moi vous avez adore Kristen Stewart dans Into the Wild (elle joue la jeune fille avec la communaute hippie), vous allez adorer ce film qui reconstitue une amerique moyenne de 1987 pour notre plus grand bonheur! Un film intelligent, frais, marrant, et touchant et franchement je suis sur que des gens de ce forum vont adorer. Il y a aussi un des deux flics de Superbad qui joue un manager de parc d'attractions completement barge! J'adore cet acteur! Et les tenues, mein gott! Du pur 1987, jean taille haute pour les filles et boucle d'oreilles en plastique rose... Et Kristen Stewart...  :wub: Et la musique... ceux qui ont joue a Vice City vont adorer!

Sunshine Cleaning: le "Juno" de l'annee, avec deux fabuleuses actrices (Amy Adams et Emily Blunt), plus un grand pere genial, un mome adorable. Et Chloe de 24, encore dans le moov independant apres Little Miss Sunshine. L'histoire d'une mere celibataire qui monte une societe de nettoyage de scene de crimes avec sa soeur. Touchant et bien mis en scene.

I love you, man: je me suis un peu reconnu dans ce film, personnellement. Ou la difficulte d'un homme qui n'a pas vraiment d'amis autour de lui assez proche (au moins geographiquement) pour etre le temoin de son mariage... Une gentille reflexion sur l'amitie, l'amour et le mariage. Doux amer, surligne par un Los Angeles estival plus mediterranneen que jamais.

Entre les murs: j'ai vraiment adore, meme si j'avais peur au debut. Les profs ne sont pas si malins qu'ils en ont l'air finalement. Un film juste qui peut montrer beaucoup sur notre pays a nos amis americains. Je suis fier d'etre alle voir ce film dans un des nombreux petits cinemas independants dont regorge San Francisco. L'histoire de Wei m'a touche.


Les films a surveiller (lire, dont les trailers m'ont bien plus) : le prochain Jarmush, le prochain Sam Mendes, et le prochain film avec Gael Garcia Bernal (qui d'ailleurs produit Sin Nombre). Et le prochain Pixar (Up), aux forts relents Miyazakiens.

J'aurai vu pas mal de films sur les ados adultes, et me suis pose pas mal de questions sur ma propre vie au sortir de cette cure de cinema. Pas mal de citations de ces films et de passages m'ont assez retournes/emus. Je dis ca parce qu':
1/une experience pareille n'aurait pas ete possible a Tokyo
2/il y a autre chose que des blockbusters aux Etats-Unis.
3/je suis alle voir ces films completement au pifometre, en regardant juste l'affiche a l'entree du cinema. Et je n'ai pas ete decu une seule fois.

J'espere que tout ces films sortiront par chez vous.

[Battou]

En vrac ce que j'ai vu ces dernières semaines.

The Chaser :

Encore un bon film made in Corée. Décidément...
Donc un film un peu lent à la détente, mais qui parvient à captiver lorsque son intrigue se lance pour y aller creccendo. La dernière ligne droite est d'ailleurs un modèle du genre.
Autre qualité, le film jongle habilement entre trash, humour noir, grotesque (une fois de plus ça concerne les personnages) et tendresse.

C'est cru, c'est direct, sobre et bien foutu.

Frost-Nixon :

H.D approved il parait  :mdr:
J'ai donc bien aimé ce film même si ne connaissais pas tous les coins de l'affaire Nixon. Maintenant ce qui m'a intéressé c'est plus le "bras de fer" entre les deux protagonistes, et j'avoue que je n'ai pas été déçu tant il est réussi et ce grace aux deux acteurs principaux (Michael Sheen est étincelant).

Watchmen :

Pas de surprise, Snyder ne fait que se masturber sur plus de deux heures d'enchainements de clips MTV. En cela la grande et seuls qualité du film est sa sélection musicale. Le reste est ennuyeux malgré une histoire intéressante. A l'occasion je me ferai donc la bande dessinée.

Martyrs (bon là j'ai pas vu au cinoche).

A part Popo pour faire face à d'éventuelles pannes d'AzB, je ne vois pas trop à qui conseiller ce film. Pour les autres, à éviter.  :peur: 

Je suis deg' d'avoir raté ET Fast and Furious 4 ET OSS 117 en avant preum'. Inconsolable je suis de ne pas avoir pu rencontrer Vin Diesel.  :pleure:

[Poseidon]

Citation de Battou le 8 Avril 2009 à 14:07

A part Popo pour faire face à d'éventuelles pannes d'AzB, je ne vois pas trop à qui conseiller ce film. Pour les autres, à éviter.  :peur:

moi remplacer azb ? ça va pas non :o


Sinon, Watchmen, j'ai trouvé ça nul aussi (avec le foin qu'on en faisait)... 

un truc totalement fadasse parsemé de scènes inutilement gores ou inutilement sexe...   enfin j'ai pas aimé plus que ça...  d'ailleurs, je m'en passerai bien plus tard en dvd...

[Battou]

Welcome :

Au début le film fait un peu peur... encore une fois j'y suis allé sans rien savoir du pitch et quand je me suis retrouvé devant ce Kurde qui tente de passer la Manche clandestinement pour retrouver sa girlfriend à Londres et s'attire la sympathie d'un maître nageur, j'ai un peu grimacé, surtout avec les manifestations de la semaine dernière. Au final à l'instar de Visitor, le film évite la dénonciation frontale et pemet de faire vivre son thème sur la très jolie histoire qu'elle raconte même si cette fois n'évite pas le manichéisme (le flic, le voisin qui doit avoir des posters de Sarko-Besson-Hortefeux chez lui).
Encore une fois les personnages et donc les acteurs y sont pour beaucoup, encore une fois sobriété et sincérité priment sur le mélo à outrance.

La sauce a pris, j'ai bien aimé.

Du même real' y'a It's a free world, que j'aimerais voir... à l'époque j'étais un peu deg' de l'avoir raté au ciné.

[iDam]

Bon, alors... sans retourner à Mathusalem, j'ai vu :

Tropic Thunder : Du contre-emploi (assumé ?) inattendu, un Downey Jr bluffant, un démarrage hilarant (notamment le clip, on avait tous les yeux ronds comme des soucoupes), une fin toute aussi hilarante... et au milieu ? Un peu de tout, quelques vérités bien placées (les débiles les plus célèbres d'Hollywood) mais un sacré manque de punch... Le guest-star assure grave !

Quantum of Solace : Amalric pas crédible (il est loin le temps des méchants vraiment méchants). Craig still Craig (un 4h). Trop d'action tue l'action (ça vaut pas le chantier malgache). Et l'histoire est franchement nébuleuse (surtout lorsque le QG déploie sa technologie digitale on table totalement imbitable)... J'ai préféré Casino.

Mesrine - Première partie : C-A-P-T-I-V-A-N-T ! Mon Dieu, quel accrochage avec ce personnage ! Vincent Cassel annihile tout le mal que je pensais de lui depuis quelques temps (notamment son rôle de méchant dans Ocean 12) et m'a régalé ! Autant vous dire que j'attends avec grand plaisir la suite !

Le crime est notre affaire : On devine rapidement l'identité du coupable, quelques blagues connues avant leur chute (notamment dans la dernière séquence du film), plusieurs réactions trop prévisibles, des anachronismes déconcertants par rapport à l'époque et aux techniques d'investigation (probablement un système contradictoire volontaire ?)... mais malgré tout, c'est un film très agréable avec la mère Frot en manque d'action, Claude Rich en papy parano, et Dussolier en colonel d'un autre temps.

Mesrine, l'ennemi public n°1 : Beaucoup plus drôle que le premier car c'est à ce moment-là qu'il endosse son titre d'ennemi des banques n°1 et d'amuseur public n°1. A noter son speech à la Cour de Compiègne puis le suivant en compagnie de Porte-Avion. La dernière image est superbe. Christique. Presque Messianique. Il a remonté le boulevard comme on remonte le Golgotha, il savait que ça allait tomber d'ici peu. Il se préparait à porter sa parole ailleurs, auprès des Brigades Rouges. Sylvie au sol, c'est un peu Marie qu'on musèle alors qu'elle a assisté à une barbarie "romaine". C'est un parti-pris bien équilibré de la part de Richet et ça m'étonne pas (il est le réalisateur du sulfureux "Ma 6-T va cracker"). Détail amusant : beaucoup de référence à la bande à Baader, ça tombe bien, il y a un film à ce sujet. A Voir.

Le jour où la terre s'arrêta : Le jour où 3.90€ disparurent de mon porte-monnaie. Ca en devient drôle à la fin.

Eagle Eye : Minority Report + Ennemies d'Etat + Matrix + Die Hard 4 + 2001 Space Odyssey = divertissement sur la surveillance high-tech au démarrage intéressant, aux premières actions flippantes mais à la conclusion sommnolante...

Burn After Reading : What the Fuck ? Acteurs impeccables (Pitt moron, Clooney parano, Malkovitch totally expressive) mais scénario qui s'égare un peu pour se boucler sur un what the shit. Dommage.

Walkyrie :Le seul film où IL est vainqueur à la fin. Pas une découverte mais une approche bien ciblée sur la communication, cette nouvelle forme de guerre made in 20th century. Cruise modeste, ça fait du bien.

Eden à l'ouest : On rit beaucoup sur une thématique pourtant bien dramatique. La vision que Costa Gavras donne d'une Europe solidaire est trop idyllique à mon goût... malgré tout, c'est un bon film.

Slumdog Millionnaire : Scénario original et émouvant. Un grand voyage !

Watchmen : Bien, sans plus. Pas de chair de poule ni d'instants magiques (sauf avec Rorschach). La musique est bonne.

Harvey Milk : A huge deception ! Première partie complètement amorphe, à la limite de l'euthanasie (une copine qui m'accompagnait s'est carrément endormie pendant une heure !). Seconde partie avec l'arrivée des anti-gays un peu plus péchue mais pas suffisamment pour faire de ce film un chef-d'oeuvre ou une simple réussite. L'histoire d'harvey est pourtant intéressante mais le rendu ne lui a pas fourni les honneurs mérités... Sean Penn peut déployer tous ses talents, il ne peut sauver le film seul... en revanche, le casting est excellent car les acteurs ont un physique incroyablement proche des véritables personnages.

Gran Torino : Clint tenant un flingue, ça en jette encore. Clint qui insulte à tout va, c'est quelque part assez jouissif, surtout à l'encontre de la jeunesse. Un personnage irascible, raciste, vulgaire, bougon mais finalement humain à bien des égards. On peut être proche de la maison de retraite, on conserve encore une langue assez habile pour casser tout ce qui nous entoure et de l'énergie pour relever quelques vies. La séquence la plus drôle ? Apprendre à parler comme un homme chez le coiffeur. Et même sur la fin, on trouve encore matière à rire. Une belle histoire, sans fioriture mais sans originalité pour autant.

OSS 117 - Rio ne répond plus : Une grosse poilade avec tout le flegme maladroit et exacerbé d'Hubert, des méchants ultra-caricaturaux (les chinois surtout !) et un sens de la répartie d'une provocation sidérante. Aussi réussi que le premier ! Hubert "shit head" demeure incohérent dans sa logique, le film fait de même et développe ainsi une parodie du premier (celui du Caire étant une parodie des films d'espionnage).

Tokyo Sonata : Big Bang dans une cellule familiale tokyoïte. Quelques longueurs mais au final, un tableau superbement détestable de l'autorité paternelle. Meilleur film et scénario à l'Asian Film Award '09 + Prix du Jury - Un certain regard Cannes '08.

Wolverine (avant-première au Grand Rex) : J'ai beaucoup apprécié l'histoire qui tourne autour de Logan et de Victor. Surpris de découvrir quelques personnages inattendus et en matière d'actions, il y a de quoi faire ! Excellent divertissement (mais huge deception post-générique).

(cliquez pour montrer/cacher)

Logan, dans un bar, boit un shot. Il en réclame un autre en japonais. La serveuse, japonaise, lui demande d'où il vient. Visiblement, Wolvy va jusqu'au Japon pour trouver son passé... Il répond qu'il est Canadien et qu'il erre... et d'ailleurs, la suite débutera au Japon...

Ah oui, détail : les paysages sont très beaux mais TRIPLE merde ! Tout est encore tourné en New Zealand ! On nous focalise en power-max sur les rocheuses du Canada mais on ne les montre pas réellement pour autant... les tarifs pour tourner doivent être exhorbitants !

Star Trek : Pour le fun (billet offert), j'y suis allé. La saga ? Connais pas. Je n'ai pas été déçu, ni me suis senti trop largué (sauf au début quand les gens rigolaient de choses qui ne me paraissaient pas l'être). En revanche, les pyjamas me flinguent toujours autant...

En attente : Inglorious basterds, Terminator (en avant-première mondiale fin mai) et puis...



D's©

[Poseidon]

Citation de Damien le 8 Mai 2009 à 14:07

Wolverine (avant-première au Grand Rex) : J'ai beaucoup apprécié l'histoire qui tourne autour de Logan et de Victor. Surpris de découvrir quelques personnages inattendus et en matière d'actions, il y a de quoi faire ! Excellent divertissement (mais huge deception post-générique).

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Logan, dans un bar, boit un shot. Il en réclame un autre en japonais. La serveuse, japonaise, lui demande d'où il vient. Visiblement, Wolvy va jusqu'au Japon pour trouver son passé... Il répond qu'il est Canadien et qu'il erre... et d'ailleurs, la suite débutera au Japon...

Ah oui, détail : les paysages sont très beaux mais TRIPLE merde ! Tout est encore tourné en New Zealand ! On nous focalise en power-max sur les rocheuses du Canada mais on ne les montre pas réellement pour autant... les tarifs pour tourner doivent être exhorbitants !

Star Trek : Pour le fun (billet offert), j'y suis allé. La saga ? Connais pas. Je n'ai pas été déçu, ni me suis senti trop largué (sauf au début quand les gens rigolaient de choses qui ne me paraissaient pas l'être). En revanche, les pyjamas me flinguent toujours autant...

je les ai justement vus tous les deux hier soir, et franchement, globalement je pense pareil pour les deux...

sauf que moi la scène post-générique de Wolverine ne m'a pas déçu, même si j'aurais espéré mieux. (Quoique si c'est pour avoir une scène te laissant espérer une suite qui n'arrivera ptet jamais à la X-men 3, je préfère une scène inutile) A part ça, je l'ai trouvé très bien aussi quoi que certains en disent...  J'ai bien aimé les quelques raccords avec les films précédents, genre

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le fils de Stryler avec ses yeux bleu et vert, ou la très chouette arrivée du Prof. Xavier venant récupérer les mutants à la sortie du labo de Stryker  :yaisse:  M'fait juste chier que Deadpool soit mort! j'avais espéré qu'il dure plus longtemps... Enfin vivement la suite et le probable X-men origins: Magneto :P

Pour Star Trek, perso, ayant vu les dix premiers films, les 7 saisons de Next Generation ou de Deep Space Nine, je suis mitigé...   En tant que film seul, oui, j'ai bien aimé (d'autant que Chris Pine...  hum  :bunny: :bunny: :bunny: (pareil pour Taylor Kitsch dans Wolverine :P)
Mais d'un point de vue fidélité à l'univers Star Trek... 

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J'sais pas, voir la planète Vulcain disparaitre, c'était beaucoup...  et si j'ai bien compris, se dire qu'en fait toutes les années d'histoires qu'on a aimé avec TNG ou DS9 sont sensées être devenues du caca vu que le passé a été modifié, BOF.  D'autant que le réalisateur revendique de lui-même sa non-connaissance de Star Trek en général, qu'il encourage les vrais fans à ne pas y aller, en disant qu'il a d'abord voulu faire un film pour les non-fans, etc... je trouve ça très méprisant envers un public qui a suivi les différentes séries de Star Trek depuis des décennies...   Enfin bon...  Je me console en me disant que les précédentes fois qu'on a vu Vulcain dans les séries ou films, c'était déjà la nouvelle planète ou les vulcains survivants ont créé leur colonie comme Spock en parle à la fin... 

Perso, je n'espère qu'une chose...   une nouvelle série à la TNG, un nouvel Enterprise, un nouvel équipage et de nouveaux films, et pas une suite à ce "nouvel" équipage Kirk/Spock et compagnie... 

[Battos]

Concernant la scène post-générique de Wolverine,

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elle introduit surtout un caméo de la future femme de Wolverine qui n'est autre que la serveuse qui lui sert à boire, avec qui il aura son mini-Sabretooth Wolverisé.

Par ailleurs, les américains ont eu droit à une autre scène post-générique où (et là, ça va faire plaisir à Popo) on y voit la main de Deadpool sortir des décombres.

Concernant Watchmen et Slumdog, j'ai les avis inversés des tiens. Slumdog était sympa sans plus mais Watchmen m'avait véritablement transporté.

[Battou]

Easy Virtue (Un Mariage de rêve) :

C'est le thèse sur-usé du conflit belle mère/néo-mariée mais en drôle.
Le cadre british aristo-rural y est pour beaucoup, la qualité de l'écriture également. Les piques fusent, les prises de becs hilarants s'enchainent et les acteurs donnent vraiment l'impression de s'amuser (Kristin Scott Thomas en belle mère bornée et fière est à tomber).
Excellente comédie, à voir en V.O, of course.

[Battos]

OSS 117 - Rio ne répond plus : Le premier épisode était déjà excellent, offrant des scènes d'anthologie (le Muesin tu par Hubert, le Bambino ou encore les scènes de flash-backs littéralement hilarantes entre autres), celui-ci recommence mais dans un enrobage très différent du premier. On troque le Canal de Suez pour le Corcovado et s'est toujours aussi bon. Dujardin se déchaine peut être encore plus dans ce nouvel épisode, le passage par 99 Francs pendant le voyage ne doit pas être très anodin.


Good Morning England : Sans contexte, ce qui restera l'un des meilleurs films de l'année. On prend son pied dans ce film, à être embarqué dans ce vieux bateau aux prémices du rock n' roll british. Tous les personnages sont attachants, ils sont d'ailleurs tous superbement joué par leurs interprètes. Il faut néanmoins faire une mention spécial au trio Philip Seymour Hoffman, Bill Nighy et Nick Frost qui sont juste géniaux dans ce film, en se déhanchant tout du long sur les musiques des années 60/70. Bref, une perle qu'est ce film...


Star Trek : Je ne connaissais quasiment rien de l'univers des Trekkies : J'ai aimé. Le film nous embarque dans une épopée de façon très efficace. Cependant, certaines touches d'humour sont peut être moins bien maitrisés (le parachutiste qui se crame en plein milieu de la destruction de Vulcain) ce qui casse un peu le rythme du film. Hormis cela, Zachary Quinto en Spock, c'est définitivement un très bon choix pour ma part (que ce soit pour sa ressemblance avec Leonard Nimoy ou sa façon de le jouer). Je m'attendais à un fort bon divertissement et c'est donc ce que j'ai eu.

[Battou]

Safari : Une "comédie française"...

X-Men Origins :
Honnête divertissement mais j'avoue être un peu déçu sur quelques aspects, en particulier Gambit. Le manque de sang lorsque les persos se font transpercer de part en part est quand même plutôt kitch, de même que les effets spéciaux du combat final, que j'ai trouvés bien bâclés.

Prédictions
Un fou rire général s'est déclenché vers la fin... et marque l'apothéose nanardesque d'un film qui était plutôt parti sur de bonnes bases. Oui, j'ai bien aimé ce petit jeu de décryptage/jeu de piste certes "gros doigt' mais plutôt prenant. J'ai aimé le pessimisme ambiant, l'énergie du désespoir d'un héros lui même pas plus convaincu sur son entreprise de sauver sa peau, celle de son fils et encore moins le monde. J'ai aimé l'une des dernière séquence de chaos pré-apocalyptique.
En fait en prenant un peu de recul il y'avait du vraiment bonnes idées, mais.... il y'avait un truc de trop qui est arrivé comme une perruque sur la glace.