Potes'n'Roll

son gros clebard avec qui on sent qu'il est plus heureux qu'avec une petite copine humaine. La tres grande classe  , voila un modele de plus a suivre messieurs!

Pour une fois, je me dois de plussoyer la Rhadasse, l'est très bien Pirates des Caraïbes 3

Je tiens a remercier l'immense, que dis-je l'incroyable, l'inegalable, le magnifique Sentinel, pour son conseil de me plonger dans la Version Longue de Kingdom of Heaven .

En effet, derriere ce pseudo de fanboy des Xmen se cache non seulement un sexy reunionais karlsfeldien en freelance surfant sur la mkv wave, mais aussi un fin connaisseur de ce que j'appellerai personnellement les "trucs qui poutrent".

Bref, Kingdom of Heaven en version longue n'a a peu pres rien a voir avec sa version cinema, un film que je n'avais pas pu m'empecher de trouver bon a l'epoque (mai 2005), mais bancal, sans le petit plus que l'on attendrait d'un realisateur de la trempe de Scott. Bref, Kingdom of Heaven en version cinema, c'est une beaute de paysages que l'on retrouve par exemple dans des films tout simples comme Hidalgo, et un propos surfant sur la gladiator-LOTR wave sans vraiment creuser plus.

En version longue, Oh joie, le personnage de Eva Green et tout ses proches sont infiniment plus travailles, ca n'a juste plus rien a voir. L'intrigue gagne vraiment en profondeur, les personnages en majeste, et l'enjeu du conflit plus consistant. Et le personnage de Orlando Bloom, en lui donnant plus de temps, devient beaucoup plus credible dans sa quete interieure, on a plus l'impression de voir un looser dans la premiere moitie du film, qui se transforme en 10 secondes en brave chevalier. Le personnage de Balian atteint meme des sommets, on sent dans cette version sa volonte de ne prendre aucun parti si ce n'est celui de regarder vrai avec detachement. Oui, c'est vraiment LE personnage issu d'une fresque occidentale qui se rapproche le plus du heros d'une autre fresque du cinema "de l'autre bout du monde" : le jeune prince Ashitaka de Princesse Mononoke.

En reequilibrant son film (j'ai hallucine quand la luminosite a baisse annoncant l'entracte, le milieu du film, qui dans mon souvenir du premier montage etait presque dans le dernier quart), Scott a prouve qu'il est le grand maitre qu'il est. Un film juste essentiel au meme titre que Black Hawk Down.

Oui, bon, autant l'avouer : L'âne et le chat sont à Shrek ce que Scratch est à Ice Age et les pingouins à Madagascar : l'attraction principale du film.