:classe:Comme quoi, même en politique, le résultat n'est jamais acquis : à méditer pour 2007 :niark:
:classe:BAGDAD (AFP) - L'armée britannique a libéré par la force lundi soir deux de ses soldats détenus par la police irakienne à Bassorah, alors que deux attentats ont fait dix morts sur la route menant à la ville sainte de Kerbala, où se déroulait un important pèlerinage chiite.
L'armée britannique a libéré par la force lundi soir ses deux soldats détenus pendant la journée par la police de Bassorah (550 km au sud de Bagdad), a indiqué une source au ministère irakien de la Défense. "Une force importante de soldats britanniques a encerclé le bâtiment de la police, démoli l'entrée principale avec un véhicule et libéré les deux Britanniques", a dit cette source, qui a précisé que 150 prisonniers qui y étaient détenus avaient profité de l'occasion pour s'évader.
L'opération a eu lieu entre 21H00 (17H00 GMT) et 22H00 locales, selon la même source. A Londres, un porte-parole du ministère de la Défense a confirmé la libération des deux soldats britanniques sans pour autant confirmer la version irakienne. "Deux soldats britanniques qui avaient été interpellés plus tôt par la police irakienne ont été libérés", a-t-il dit. Quant aux informations faisant état d'un éventuel usage de la force, il a affirmé: "nous ne le nions pas mais ne le confirmons pas non plus".
Les deux soldats, qui étaient en "mission de renseignement" selon une source du ministère irakien de l'Intérieur, avaient été interpellés, en tenue civile, après avoir ouvert le feu sur des membres de la police irakienne, avait indiqué plus tôt une source policière à Bassorah.
Un porte-parole des forces britanniques à Bassorah avait alors confirmé que la police irakienne détenait deux soldats britanniques. Leur interpellation avait provoqué des échauffourées quand, après leur transfert au poste de police, huit blindés britanniques avaient pris position non loin. Des habitants leur ont alors lancé des projectiles après quoi les soldats britanniques avaient procédé à des tirs d'avertissement, avant d'abandonner deux de leurs blindés auxquels des manifestants avaient mis le feu.
La situation s'était tendue dimanche, quand des soldats britanniques avaient interpellé le chef local de la milice chiite de l'Armée du Mehdi. La ville de Kerbala (110 km au sud de Bagdad), où se déroulait lundi un important pèlerinage chiite, a été entièrement bouclée et interdite à la circulation par crainte d'éventuels attentats, après les récentes attaques meurtrières contre les chiites, majoritaires en Irak.
:classe:Et y'a du Petwole...