Potes'n'Roll

Moi je le connais: Il s'est tape (se tape encore?) Kylie Minogue. C'est mon idole, je le venere

La criminalité n'avait jamais été un problème au village de Banglane (centre de la Thaïlande), jusqu'à la flambée du riz.

Le prix du riz thaïlandais a bondi de 50% le mois dernier, atteignant des sommets et transformant la production des champs de M. Takham Uthao en une denrée de base aussi précieuse que l'or alors que la récolte commençait.

Maintenant, tenir les voleurs à l'écart fait partie de la routine quotidienne de ce paysan de 48 ans. «Je dois toujours écouter attentivement et agir rapidement si mon chien aboie».

Pourtant, M. Takham n'est pas trop en colère si on lui vole un peu de sa récolte alors que l'envolée mondiale des prix du riz a des effets inflationnistes en Thaïlande même et que le porc, le poulet et les légumes coûtent aussi plus cher.

Mais le riz est le principal problème, parce que «le riz c'est la vie» et que sans cela les Thaïlandais ont l'impression de ne pas avoir eu un vrai repas, ajoute M. Takham.

Le riz est la denrée de base de plus de la moitié de la population mondiale et, au delà de ses aspects culturels et religieux, tous les pays asiatiques s'intéressent de près aux récoltes des paysans thaïlandais parce qu'elles auront un impact sur ce que les gens de la région auront dans leur assiette et surtout sur ce qu'ils paieront.

Des inondations au Bangladesh, des maladies au Vietnam et des intempéries en Chine ont réduit l'offre de riz à un moment où les stocks nationaux en Asie étaient déjà à un niveau assez bas, explique Concepcion Calpe, économiste à l'Organisation des Nations unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO).

«Les exportateurs ont répondu (à cette situation) en limitant les exportations, ce qui a poussé les prix à la hausse», précise-t-elle.

La Thaïlande est le premier exportateur mondial de riz (9,5 tonnes expédiées à l'étranger en 2007) mais, contrairement aux autres grands exportateurs --Inde et Vietnam--, elle n'a pas restreint ses exportations, affirmant qu'il y avait assez de riz pour la consommation intérieure, malgré des rumeurs de pénurie.

Une variété de référence, le riz parfumé Pathumthani, était estimée à 930 dollars la tonne mercredi dernier, soit 52% de plus qu'un mois auparavant, a indiqué l'Association thaïlandaise des exportateurs de riz.

D'autres pays asiatiques qui importent du riz, comme les Philippines et le Sri Lanka, affrontent eux des difficultés pour garantir leurs propres livraisons.

Vendredi dernier, les Philippines ont annoncé des investissements majeurs pour stimuler la production agricole mais, pour faire face au problème immédiat, des responsables locaux ont demandé aux restaurants de ne servir que des demi-portions de riz afin d'éviter le gâchis. La plus grande chaîne de restauration rapide, Jollibee, a accepté.

Au Bangladesh, l'administrateur militaire du pays aurait demandé aux villageois de délaisser le riz au profit de la pomme de terre, et un groupe paramilitaire a reçu l'ordre de surveiller attentivement les prix sur les marchés pour empêcher des détaillants de manipuler la situation.

La flambée des prix contribue certainement à la constitution de stocks. «Les intermédiaires et les minotiers, ainsi que certains riziculteurs, suivent les information. Ils savent qu'ils doivent attendre de meilleurs prix avant de vendre», explique un exportateur thaïlandais, sous couvert de l'anonymat.

Des fermiers déshérités en Thaïlande disent qu'ils ne profitent pas de la flambée des prix. Rares sont ceux qui peuvent se permettre une mise en réserve dans des silos. Ils vendent donc le riz dès qu'il est récolté.

Kratae Najan, rizicultrice de 38 ans, souligne que l'inflation affecte aussi les coûts pour cultiver le riz. «Tout est plus cher: les graines, les fertilisants, l'essence. Je n'ai pas plus d'argent dans mes poches, même si les prix flambent».

Et s'il n'y avait que les denrées alimentaires.... Les vols dus aux récupérateurs de métaux de grande consommation (ex : cuivre) grimpent en flèchent depuis 2~3 ans... en France. Et ça a dépassé le cas du simple chapardage dans une décharge ou dans une casse automobile. Non, il s'agit bien de gens qui arrachent les cablages dans les lieux publics ou la plomberie apparente sur les batiments pour la fondre et la revendre à des férailleurs, parfois dans les pays émmergeant justement. Les gens n'en sont pas encore à démonter les lignes téléphoniques et cables electriques à haute tension durant la nuit, mais ça devient préoccupant.

Souce : C dans l'air 2006.

En quelques années, la mode du sushi a envahi Paris. Cet engouement enrage Toshiro Kuroda. Sa passion culinaire l'a conduit, depuis 1971, à ouvrir plusieurs restaurants (Bizan, Issé) et une épicerie (Workshop Issé) dans le quartier de l'Opéra. Pour lui, la cuisine japonaise est une cuisine des usages, où le geste précis signifie une façon d'être et induit une esthétique. Aussi raffiné et délicat soit-il, l'art du sushi ne saurait cacher la réelle variété de la cuisine japonaise.

"De moins d'une centaine dans les années 1990, le nombre des restaurants japonais est passé à près de 600 à Paris et plus de 300 en province", précise Toshiro Kuroda. Sont-ils tous véritablement japonais ? Rien n'est moins sûr, car Chinois et Coréens se sont ingéniés, ces dernières années, à multiplier les enseignes. Le Japon est vendeur, au point de susciter la création, en 2006, d'un Comité d'évaluation de la cuisine japonaise, qui publie une liste restrictive de restaurants japonais réputés authentiques (publiée sur www.cecj.fr). Toshiro Kuroda regrette cette attitude malthusienne. "Il existe, dit-il, des Japonais qui font une excellente cuisine française, à Paris comme à Tokyo."