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Messages - Flavien
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Anime et manga / Re : Dragon Ball
« le 25 Mars 2018 à 21:49 »
C'était une fanfict intéressante...
Euh... oh wait...

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Citation
Apres, pour remettre une piece dans la machine, c'est a partir de quel age que l' on considere qu'un gamin/adolescent peut commencer a etre curieux par soi-meme et n'est plus dependant de son environnement pour se developper ?
Il n'existe aucune règle car l'autonomie est une notion polysémique, en tous cas, elle s'exprime de manière très différente en fonction de ce que l'on attend. C'est tout l'erreur d'ailleurs de ceux qui veulent enfermer l'éducation dans une seule méthode/pédagogie.
Si je prends mon exemple personnel, d'un point de vue de la recherche d'information, de la capacité à rédiger quelque chose de cohérent, j'étais autonome dès 8-9 ans. Par contre, prendre des initiatives, mener un groupe, collaborer... Il a fallu attendre l'université pour que j'en sois capable. Or, ce n'était pas le cas général de mes camarades, et on avait souvent des activités de groupe ou des responsabilités.
Si je prends l'exemple de mes élèves depuis longtemps... J'ai eu des profils très diversifiés. Actuellement, l'essentiel de mes élèves qui n'ont aucun sens de l'autonomie que ce soit dans le sens "travailler seul" ou le sens "créer ses propres codes pour réussir". Les deux premières raisons tiennent d'origines familiales et géographiques où la destructure est une règle et leur maîtrise de la langue française, aussi bien pour les allophones que les natifs, est d'une absolue indigence... Ce qui annihile toute capacité à se prendre en charge. Pour certains d'entre eux, ils vont acquérir une forme d'autonomie dans les pratiques manuelles de leurs futures formations en apprentissages ou en bac pro... Mais ils vont demeurer, d'un point de vue intellectuel et social, très en difficulté.

Là où par contre y'a un problème systémique dans l'éducation nationale, et qui vient particulièrement des doctrines constructivistes, c'est cette idée absurde d'individualiser les apprentissages, de les contractualiser, et de favoriser les positions les plus mobiles possibles (les faire circuler).
C'est séduisant en théorie. En pratique, aussi bien en école ou au collège, dans des classes entre 25 et 30, cela ajoute de l'agitation et de la déconcentration à des enfants qui ont déjà énormément de  mal à se poser et à prendre le temps pour réfléchir et construire un concept, une idée... Ou tout simplement un problème/exercice donné. Et ça, c'est pas une histoire de Rep+, c'est dans toutes les catégories de public.
Il faut, évidemment, prendre les élèves dans leurs diversités... Mais cela ne doit jamais se faire au risque de perdre la cohérence du groupe, et ne jamais s'aligner sur le plus fragile. Ce qui, indubitablement, est réalisé lorsque l'on multiplie les remédiations. Or en contractualisant via la diversité des plans personnalisés (qui ne riment à rien puisqu'on a pas les moyens de les exercer), on s'oblige à des objectifs aberrants, intenables... ou qui s'obtiennent par la triche/le trucage. Avant, on le faisait uniquement lors des examens en donnant des "consignes de correction". Maintenant, on le fait aussi via le positionnement lors des évaluations par compétences... Et en créant des barèmes de positionnement incohérents.
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Citation de tinou le 21 Mars 2018 à 04:46
On a les journalistes qu’on merite, que le systeme educatif francais a fait aboutir a ses positions, finalement.
On passera sur la qualité syntaxique et grammaticale de la phrase pour attaquer la crédibilité de ton opinion... On va le faire plutôt à l'argument.

L'enseignement du regard critique est un éducation conjointe. Je ne narre pas mes mésaventures à ce sujet, mais je l'expérimente cette année puisque j'ai pris l'envie de, justement, intervenir en CM2 pour faire de l'éducation aux media et à l'information. Je vous garantis que c'est pas jouasse. Donc bon, même avec la meilleure volonté du monde, si Pepito rentre chez lui pour demeurer en vase clos sans remédiation parentale, ou va entendre parler de nanardises par ses parents, ou va rester quatre heures sur la tablette (repas compris), ou va utiliser le web sans aucune surveillance, ou va se taper une trilogie royale "les anges, la maison des cœurs brisés, les marseillais... j'en passe..." sous un air de Jul'. L'école va avoir du mal à faire passer son message "distinguer implicite/explicite, information/rumeur, décrire/expliquer/critiquer". Moi, ça ne marche pas en tous cas. Ils ne savent même pas distinguer un document d'une consigne, une source d'un texte, un verbe d'un nom. Alors comprendre qu'une publicité propose un message, tente d'en faire une information qui n'en est pas forcément une ! Oulà ! Arriver à faire comprendre que Athéna n'a pas réellement existé, que ce sont des légendes. Que non, je ne suis pas le pote de Périclès, que je n'ai pas non plus connu Hitler ou Blum personnellement même si je les connais bien. Et non toujours, ce n'est pas parce que je fais étudier un extrait d'un décret de Staline que je suis communiste, ou autre...  Et j'ai passé 6 mois à ne faire presque que ça avec mes 6e. Je n'oserais pas parler de mes 3e. Par contre, les reptiliens, les illuminatis, les Juifs (sic)... Ca, ils connaissent. Et en cherchent au collège.

Le système éducatif a toujours ses failles, ses insuffisances, ses contraintes. mais elle fait partie d'une société, et une société dont la globalisation est quand même facilement palpable. Les problématiques de regards distanciés, de culture générale, de maîtrise de la langue transcendent largement l'école, la France, l'Europe et même le monde occidental. Et d'ailleurs, la qualité de ton intervention le montre bien.  La disparition des émissions culturelles sur le PAF, ou leur relégation à des heures obscures, dans des chaînes PPV ou à l'audience peu limitée, la valorisation médiatique et politique de l'inculture  n'est pas nécessairement le fait de journalistes mais aussi et surtout de politiques/stratégies commerciales, marketings... Et ça, ça se passe dans des grandes écoles qui se copient les unes/les autres à l'échelle planétaire. Prenez le portail "d'informations" de Yahoo. La moitié des articles sont des traductions de faits divers américains ou britanniques. Ceux qui publient une "information" sur Internet via un blog, une page YouTube, un webmagazine, presse people et même les petites mains de certains quotidiens, ou de la PQR sont-ils tous des journalistes ? D'où vient le fameux stagiaire BFM ? Et les autres, diplômes des écoles de journalisme, prestigieuses ou moins prestigieuses, qu'ont-ils appris ? Sont-ils si idiot ? J'écoute de temps en temps Moscato, le journaliste "garant" Pierre Dorian est souvent dans une posture très saucisse et énerve souvent par des interventions dont la misère est égale à la précision syntaxique de l'animateur star. Pourtant, parfois, quand il s'agace et qu'il sort de sa ligne éditoriale, tu te rends bien compte qu'il est beaucoup plus intelligent, cultivé et rigoureux qu'il en donne l'air. Est-ce le système éducatif qui fait que le monde médiatique cherche le divertissement primaire autour du spectaculaire, du potache, de la proximité ?
 
Les parents ont un rôle décisif dans la construction de l'enfant, bien plus que l'enseignant car ils possèdent une emprise qu'ils ne soupçonnent presque jamais. Ils sont les garants ou les fossoyeurs de l'esprit critique, du champ lexical, de la correction syntaxique et des apprentissages scolaires. S'ils valident et remédient ces contenus, s'ils verbalisent souvent avec leur enfant, s'ils véhiculent le besoin et le plaisir de lire, de partager une lecture, de savoir, de partager le savoir, s'ils surveillent l'activité numérique de l'enfant et de l'adolescent, s'ils sont attentifs aux premiers écrits afin que l'enfant garde de bons réflexes syntaxiques et grammaticaux... Peut-être que l'école ne sera pas une réussite, mais l'enfant lui-même aura les codes pour réfléchir et comprendre par lui-même le monde qui l'entoure. Combien ont-ils remarqué que l'enfant, en 2018, écrit beaucoup plus en dehors du scolaire et en dehors de toute surveillance adulte ? Et si les problèmes syntaxiques et lexicaux ne venaient-ils pas, notamment, de ce langage interne aux enfants, sans relecture adulte, sans rigueur, sans imaginer l'importance de la clarté pour l'interprétation des faits ? Combien, dans une salle d'attente, dans un trajet en voiture, chez des amis, laissent-ils l'enfant seul face à un media ? Pas une fois, pas rarement, pas de temps en temps... mais systématiquement.

Nous sommes dans une société vieillissante. Les "valeurs" conservatrices prennent le pas sur les droits naturels. Les parcours de réussite, les qualités pour y parvenir changent et ne sont, pour le moment, plus liés à l'érudition, la rigueur d'expression orale ou écrite,  la capacité à critiquer (positivement et négativement) un fait ou une attitude. Le matérialisme/l'accroissement de l'accès aux données (je vais préférer données à connaissances) ne sont pas, pour le moment, des opportunités de plus et mieux savoir puis que savoir n'est plus, et c'est à l'échelle planétaire, véritablement considéré comme important pour l'essentiel des individus... Et les politiques, sur ce coup, n'en sont pas forcément à l'origine. Ni même les patrons, ou les DG de grands groupes. Par contre, ces derniers l'acceptent, le reconnaissent et adaptent les émissions, la ligne éditoriale et finalement, l'école.

Pour résumer et finir, s'il y a une réponse à "pourquoi les journalistes ne réfléchissent-ils plus ?" C'est sans doute parce que, depuis un moment, beaucoup d'entre nous n'ont plus envie de voir un journaliste réfléchir. La responsabilité nous incombe tous. Comme elle nous appartient, à tous, de faire en sorte que nos proches, nos enfants et dans le cadre de nos métiers, on garde l'exigence, la rigueur, et, autant que possible, l'esprit critique.
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Je dois vous avouer que je vois trouble pour ce qui concerne la réforme du lycée (et du baccalauréat... confirmant d'ailleurs que le lycée n'existe que pour le Bac).

Je ne comprends pas trop cette réforme, disons que j'ai de nombreuses interrogations en ce qui concerne :
- son calendrier : la génération qui passera le bac en 2021 rentre en seconde en septembre. Elle ne semble pas faire partie de la réforme, à l'exception "d'ajustements" qui seront à moyens constants donc qui n'auront aucun sens/aucune plus value. Mais cela, je trouve, pose problème par rapport à ce qui suit en premier et en terminale. Pour la redéfinition du programme, le calendrier est bien tenu... Mais je fais confiance à Blanquer pour faire en sorte que la Pravda de l'EN ponde un truc qui ne pourra être contesté puisque les media lui mangent dans la main.

- les modalités de préparation à la réforme : un lycée doit-il proposer toutes les combinaisons ? Ou au contraire exclure ? Comment gérer le personnel enseignant potentiellement inadapté à la réforme ? Va-t-il y avoir des filières d'excellence (je connais là réponse hein) ? Va-t-il y avoir des filières garages (idem) ?

- les modalités d'orientations et/ou de sélection : quels seront les principes ? Vœu de l'élève ? Niveau de l'élève ? En fonction de places disponibles ?

- évidemment les grilles d'évaluation et les modalités d'examens : resterons nous dans la bienveillance du laxisme et de la démagogie ? Va-t-on imposer les évaluations par compétences et sans note qui m'abrutissent (et ne rendent pas les élèves meilleurs) ? Comment gérer les contrôles continu en période scolaire ? Comment s'assurer de respecter l'égalité républicaine car on remarque bien que le contrôle continu au collège est un moyen d'offrir le Brevet aux élèves avant le 20 juin pour beaucoup d'établissements.

Dans le présent, parcours sup me semble une usine à gaz comme APB... Et j'en reviens à ce que disaient MCL et FB : les gens créent de l'activité là où il y a des demandes. L'orientation en terminale, et surtout la gestion administrative, est du grand n'importe quoi. Je me demande d'ailleurs (beaucoup d'articles en ce sens) comment les Universités vont-elles réussir  à gérer ce bordel.

Donc bon, moi, étant en collège, je donne suffisamment avec la réforme du collège et ses aberrations. J'observe, et on verra.
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J'ai écrit cohérence comme ça, j'étais sur mon téléphone au déjeuner :mdr:

Pour le reste oui bien sûr mais ce sont leurs références. Pendant deux trois ans, j'ai fait avec (et notamment pour deconstruire un peu les "approches" du film).
Pour les Thermopyles, j'utilise Herodote. Mais ca leur parle moyen :mdr:
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Citation de Urumi le 26 Février 2018 à 11:58
Et qui c’est qui a fini par faire une thèse sur les dieux grecs, hein ? :coucou:
Citation de Flavien le 26 Février 2018 à 09:18
Un mythe grec est étudié afin de montrer la cohérence de la civilisation.
Cohérence ? Je ne comprends pas ce que tu entends par là.
En gros, on étudie la méditerranée antique au premier millénaire avant J.C sur trois exemples : Grecs, Romains et Hébreux. Les trois doivent, notamment, montrer l'importance des mythes dans les représentations mentales de chaque civilisation. Les Romains avec la fondation légendaire de Rome (puis l'Enéide), les Grecs avec la Guerre de Troie et les Hébreux avec la Bible. Ces représentations sont structurantes : elles offrent un cadre géographique cohérent, un cadre sociétal qui offre des valeurs communes avec des codes connus, une histoire qui peut être entendue par tous les Grecs et servir à la fois de récit mythologique et de récit historique commun. Par exemple, les Grecs connaissent tous Zeus, Athéna ou Poséidon. Ils comprennent pourquoi Poséidon, quand il se met en colère, va déchaîner les mers contre les Achéens. Pour un Grec, c'est même "naturel" dans le sens où il n'y a pas vraiment de doute sur l'origine divine.
Alors évidemment, la réalité historique sera plus complexe. Par exemple, pour l'organisation politique, on simplifie à mort sur l'organisation en cités, on ne parle pas de synœcisme ou des confédérations.  Mais faut imaginer qu'en théorie, on est censé réaliser le cours sur, au maximum, six heures dont deux pour l'étude d'un mythe. Bon, moi, ce sera plutôt une dizaine d'heures sur les Grecs...
Pour l'entrée pédagogique, il faut que ça leur parle. En fait, Percy Jackson aurait plus d'impact... Mais over my dead body. Et c'est vraiment variable en fonction des classes, là par exemple, ça y est, ils sont trop jeunes pour comprendre la référence "300". Il y a deux ans, on pouvait commencer les guerres médiques par ce film, tu savais qu'une partie de la classe connaissait.
La seule "référence" que j'ai eue à ce jour est ça


Et Beyblade, je compte pas m'y mettre...
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Citation de Alaiya le 26 Février 2018 à 07:39
Citation de Aladfal le 25 Février 2018 à 21:14
Citation de Alaiya le 25 Février 2018 à 20:16
Bon, allez, soit un bon père, et mets-le devant l'intégrale non censuré :o et que ça saute :o
A ma grande surprise, y'a les DVD à la médiathèque (l'intégrale en cinq coffrets sortie entre 2007 et 2009). C'est donc en projet. :mrgreen:
Il a quel âge ton grand, déjà ? Collège, non ? C'est bon, tu peux y aller les yeux fermés XD
Citation de Flavien le 26 Février 2018 à 00:48
:mdr: J'oserais pas !
Rhoooo... Qui sais, peut-être éveillerais-tu des vocations insoupçonnées ? :mrgreen:
C'est  surtout que je doute de la vertu pédagogique du bouzin. Un mythe grec est étudié afin de montrer la cohérence de la civilisation.  Tout le monde, ou presque, utilise l'Iliade et l'Odyssée mais c'est logique : l'iliade met en scène des héros de toutes les cités grecques connues du VIIIe siècle avant JC avec une opposition Grèce continentale/Grèce d'Asie tandis que l'Odyssée permet aux Grecs de découvrir l'espace vécu de la civilisation. Si on fait une corrélation entre les lieux visités d'Ulysse et la présence grecque au VIIIe, on voit que ce dernier n'est pas du tout audacieux.
Donc en gros, le professeur d'histoire utilise le mythe de Troie à l'image des Anciens pour les mêmes raisons... tout en prenant la hauteur critique.

Je ne vois pas trop comment le mythe d'Orphée peut compléter le même objectif.  Le personnage est important dans la mythologie puisqu'il y est bien intégré et il a aussi un intérêt historique. Ca reste quand même une approche un peu plus compliquée je trouve...  Surtout que le Orphee de Saint Seiya est une sacrée pompe à côté du mythique..
 Après hein, on fait cours à des gamins de 11 ans, pas à un amphi... c'est sûr.

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 :mdr: J'oserais pas !
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C'est marrant cette mode pour Lisbonne. J'ai un pote qui en vient, un autre qui y va...
Et je suis en train d'organiser un EVG ici entre Sintra et Lisbonne !
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Citation de Battou le 24 Janvier 2018 à 18:19
Non.
Ça va plus dans l'action comédie militaire que la dissertation de philo qui ne va nulle part comme Eva.
Alors pour le coup, ça dépend... Full metal panic sigma, c'est un arc plutôt sombre.
Mais à côté, tu as les fumoffu, et là, c'est n'importe quoi.
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La mascarade est terminée. Une fin grotesque à l'image de l'essentiel du manga...
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Citation de iDam le 6 Décembre 2017 à 15:07
Prison School  se termine la semaine prochaine. 28 tomes au total.

Et un paquet de questions sans réponses !!

D's©
Quand tu lis semaine par semaine, c'est très surprenant...
... Mais en y réfléchissant bien, il est bon d'arrêter le massacre.
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Politique / Re : Faits divers et compagnie
« le 17 Septembre 2017 à 01:26 »
Le truc est que leur excuse est bidon. Le programme de terminale, centré sur la mondialisation, n'a pas de sujet spécifique sur les migrations. On peut les évoquer à plusieurs reprises dans l'année dans un exemple/étude de cas sur des flux... Comme ne pas le faire du tout (même si ce serait un peu dommage).
Si tu veux faire un exercice de maths sur des flux humains, le tourisme, ça marche aussi.  Par exemple sur l'augmentation des touristes européens sur l'île de Bali depuis 2000. C'est transdisciplinaire, mondialisé, pertinent et cela n'emmerdera personne.
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Politique / Re : Faits divers et compagnie
« le 16 Septembre 2017 à 20:57 »
Graphiquement, cela ressemble à un manuel scolaire Nathan... Faut que je vérifie.

Vu le nombre de sources... C'est clairement authentique. C'est un manuel de terminale.
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Surtout que là, il cumule de l'ancienneté non ?