Macron est effectivement une comète : Sarkozy avait attendu le second tour avant d'aller au fouquets avec ses amis.
Macron fait ça dès le premier tour.
http://www.lepoint.fr/presidentielle/presidentielle-macron-et-le-syndrome-du-fouquet-s-24-04-2017-2122044_3121.phpFlavien>
Aucune élucubration. Il n'y a pas de trait égal entre macron et le pen. Et contrairement à ce que l'on dit dans un amalgame bien commode pour la pensée dominante, les extrêmes ne se rejoignent pas (pour ceux qui ont des idées ancrées, hein). Le pen me débecte. Mais macron aussi, dans un autre sens, car. Il coche quasiment toutes les cases des idées que je déteste.
Mélenchon a eu une attitude prévisible : quand bien même il rallierait macron, son électorat ne le suivrait probablement pas, en tout cas pas d'un seul homme. On ne vote pas Junker au second tour après Mélenchon au premier.
On ne vote pas pour la loi travail au second tour après avoir voté pour le programme de Mélenchon au premier.
Ou alors on n'est pas cohérent avec ses idées.
Quant à faire barrage à qui-vous-savez, je t'avoue que de mon point de vue, ça n'a pas de sens dans une démocratie. Dans une démocratie, on ne peut pas faire constamment "barrage à". On vote pour tel ou tel, ou on s'abstient si aucune proposition ne nous convient.
Et on accepte le verdict du peuple.
C'est la démocratie.
Et au passage, quand vous faites barrage à le pen, vous faites surtout barrage à une partie de la population. Tout autant citoyenne que vous.
Ce n'est certainement pas de nature à apaiser que de stigmatiser. Ce n'est pas le comportement le plus démocratique.
Il faut accepter le libre choix des électeurs et ne pas les culpabiliser. C'est ça aussi, respecter ton "sens de la démocratie".
Et puis bon, entre nous, une chèvre passerait devant le pen au second tour, même si macron ne fera pas 82% comme Chirac.
Après, faudrait quand même que macron attende le second tour pour faire des trucs comme son fouquets de hier soir, qu'il fasse au moins semblant d'être proche du peuple, rassembleur et tous ces trucs. Fêter sa victoire à la présidence de la république avant le second tour, ce n'est pas non plus très respectueux et ça donne une idée de son futur quinquennat.