Hemingway & Gellhorn : J'aime beaucoup Clive Owen, j'aime beaucoup Nicole Kidman aussi mais alors là, ça fait deux films d'affilée dans lequel elle joue que je trouve sans saveur, sans élément qui va faire qu'on se raccroche à l'intrigue et qu'on ait envie. Bref, c'était d'un immense ennui...
On The Road : Très sympathique. Le fait que le roman en lui-même soit un script idéal pour faire une Roadmovie a fait que le film partait avec un sacré avantage. Le film multiplie les scènes de sexe, on aurait pu s’ennuyer mais Salles a suffisamment rythmé chaque scène pour qu'on prenne plaisir à les suivre. Pas le film de l'année mais j'ai passé un bon moment.
Antiviral : Le film nous arrache du fauteuil pour nous mettre dans un état de malaise constant du début à la fin. Avec sa cinquantaine (minimum) de plans macros sur une aiguille s’enfonçant dans un bras tout au long du film, Cronenberg Jr a dû réussir son pari, si bien sûr son souhait a été de donner le mal de mer aux spectateurs. Un film assez marquant mais pas pour autant bon. Je sais que c'est pas le genre de choses que je recherche, que le film est réussi dans ce qu'il cherche à produire mais ce n'est certainement pas un chef d'oeuvre...
Mud : Après Take Shelter, j'en attendais beaucoup ! Au final, le film nous transporte dans une intrigue peut être plus naïve mais toujours plaisante à suivre. J'ai préféré le film précédent de Nichols mais on est tout de même happé par cette histoire et le film reste brillant. Le directeur photo envoie la pâté. Et puis, les musiques (ou plutôt l'ambiance sonore), comme pour TS, sont à nouveau excellentes.
L'Ivresse de l'argent : Un drame familial amusant mais qui m'a tout de même laissé perplexe. Les séquences avec la matriarche nympho sont drôles, mais beaucoup de passage m'ont assez ennuyés. Après, ça reste parfaitement réalisé. En fait, le film m'a fait le même effet qu'une rencontre avec une fille super jolie mais qui se révèle au fil du temps d'un ennui complet.
:mdr:Cosmopolis : Je me demande encore ce qu'a voulu nous faire le Cronenberg...
:sweatdrop:The Dictator : Qué déception ! On est bien loin de Borat.
Starbuck : Frais, drôle mais néanmoins avec quelques séquences particulièrement poignantes
(particulièrement avec le fils handicapé bien sûr).
Le cinéma québécois est définitivement un des principaux viviers actuels aux excellents films. Ils en font peu mais ils en font bien.
:notworthy: