Re : Saint Seiya - Floods, trolls, et le reste de la ferme
Reply #1188 –
En gros, on étudie la méditerranée antique au premier millénaire avant J.C sur trois exemples : Grecs, Romains et Hébreux. Les trois doivent, notamment, montrer l'importance des mythes dans les représentations mentales de chaque civilisation. Les Romains avec la fondation légendaire de Rome (puis l'Enéide), les Grecs avec la Guerre de Troie et les Hébreux avec la Bible. Ces représentations sont structurantes : elles offrent un cadre géographique cohérent, un cadre sociétal qui offre des valeurs communes avec des codes connus, une histoire qui peut être entendue par tous les Grecs et servir à la fois de récit mythologique et de récit historique commun. Par exemple, les Grecs connaissent tous Zeus, Athéna ou Poséidon. Ils comprennent pourquoi Poséidon, quand il se met en colère, va déchaîner les mers contre les Achéens. Pour un Grec, c'est même "naturel" dans le sens où il n'y a pas vraiment de doute sur l'origine divine.
Alors évidemment, la réalité historique sera plus complexe. Par exemple, pour l'organisation politique, on simplifie à mort sur l'organisation en cités, on ne parle pas de synœcisme ou des confédérations. Mais faut imaginer qu'en théorie, on est censé réaliser le cours sur, au maximum, six heures dont deux pour l'étude d'un mythe. Bon, moi, ce sera plutôt une dizaine d'heures sur les Grecs...
Pour l'entrée pédagogique, il faut que ça leur parle. En fait, Percy Jackson aurait plus d'impact... Mais over my dead body. Et c'est vraiment variable en fonction des classes, là par exemple, ça y est, ils sont trop jeunes pour comprendre la référence "300". Il y a deux ans, on pouvait commencer les guerres médiques par ce film, tu savais qu'une partie de la classe connaissait.
La seule "référence" que j'ai eue à ce jour est ça
Et Beyblade, je compte pas m'y mettre...