Re: Nicolas Sarkozy, candidat UMP à l'élection présidentielle 2007
Reply #296 –
Absolument contre, ce qu'il ne dit pas c'est qu'il passera par l'Assemnlée Nationale. Or à un refus du peuple, on ne répond pas par un passage en force par l'Assemblée. Faut faire accepter le traité par le peuple, ou ne pas en faire de nouveau, sinon c'est accroître le ressentiment de la populationn envers les institutions européennes ressenties comme tyranniques et non démocratiques.
Pas de soumission vis à vis des Etats-Unis
L'amitié entre l'Europe et les Etats-Unis est une nécessité pour l'équilibre du monde", a déclaré M. Sarkozy. "Mais l'amitié, c'est d'être avec ses amis quand ils ont besoin de vous et d'être capable de leur dire la vérité quand ils ont tort. L'amitié, c'est le respect, c'est la compréhension, c'est l'affection, mais ce n'est pas la soumission", a-t-il souligné. "Je veux une France libre, je veux une Europe libre. Je demande donc à nos amis américains de nous laisser libres, libres d'être leurs amis", a-t-il conclu.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs estimé que l'Alliance atlantique et l'Europe de la défense devaient être "complémentaires", sans être"substituables". "L'OTAN n'a pas vocation à mes yeux à devenir une organisation concurrente de l'ONU", a-t-il précisé.
Globalement rassurant. Il y a ces mots qui me dérangent tout de même "libres d'être leurs amis". Peut être s'est il mal exprimé, parce que là, je ne vois pas où est la liberté du coup.
Des sanctions contre l’Iran
Nicolas Sarkozy a réaffirmé que "la perspective d'un Iran doté de missiles nucléaires n'est pas acceptable", appelant Téhéran à "choisir entre les sanctions et la coopération avec la communauté internationale".
La possession par l'Iran de l'arme nucléaire "ouvrirait la voie à une course aux armements dans la région, [et serait] une menace constante pour l'existence d'Israël et le sud-est de l'Europe", a déclaré le candidat UMP. "Il ne faut pas hésiter à renforcer le régime des sanctions", a-t-il poursuivi, tout en souhaitant "à tout prix qu'on évite un choc des civilisations".
Sur le chapitre du nucléaire français,"pour garantir la protection de nos intérêts vitaux (...) la dissuasion nucléaire reste un impératif absolu à mes yeux", a fait valoir M. Sarkozy. "La dissuasion nucléaire est l'assurance vie de la nation française, c'est la garantie qu'un autre Etat réfléchira plusieurs fois avant de s'en prendre directement ou indirectement à nos intérêts vitaux, sauf à s'exposer à une sanction immédiate hors de proportion avec les avantages recherchés", a expliqué le ministre de l'intérieur.
Pour l'Iran, il aurait fallu penser à sanctionner Israél pour son armement nucléaire d'abord. Ce deux poids deux mesures est insupportable, sachant qu'Israél fait bien plus de victimes dans la région que les Iraniens.
Pour le nucléaire français, rien à redire
C'était son graaaaaaaaaand point faible, je le pensais aussi pro israélien que Bush. Qu'il reconnaisse la disproportion de la réaction israélienne à l'enlèvement d'un soldat fait une légère différence. Ca le met au niveau de tous les politiques français somme toute, exception faite de l'extrême gauche.
Du politiquement correct, rien à y redire
Réduire la présence des militaires français en Afrique
Concernant les bases de l'armée française en Afrique, leur"première fonction (...), c'est d'aider l'Union africaine à construire une architecture de paix et une sécurité régionale" en Afrique, a-t-il dit. "Mais aujourd'hui elles conduisent parfois la France à devoir s'impliquer dans une crise à titre humanitaire pour préserver la sécurité des populations civiles et des ressortissants étrangers." "Ces interventions, je le sais, sont parfois mal comprises en Afrique comme en France", a poursuivi M. Sarkozy, qui a toutefois rendu hommage à la politique menée par Jacques Chirac depuis douze ans.
Ainsi, la présence militaire française en Afrique "devra être limitée au strict minimum, lorsque l'Union africaine se sera dotée d'une capacité stratégique et militaire de rétablir elle-même la légalité internationale sur le continent", a estimé le candidat. "Je souhaite donc que l'armée française reste au service de la sécurité de l'Afrique mais de préférence sous mandat de l'ONU et de l'Union africaine."
"Je pense aussi que nous ne pouvons pas nous contenter de la seule personnalisation de nos relations. Les relations entre des Etats modernes ne peuvent pas dépendre de la seule qualité des relations personnelles entre les chefs d'Etat", a-t-il déclaré, faisant allusion aux relations de Jacques Chirac avec certains de ses homologues africains et arabes.
Absolument pas d'accord. Cette tendance qu'on a en France à dire qu'il n'y a de survie pour la France que dans l'Europe, qu'il faut retirer les armées, ou les mettre sous mandat de l'ONU, qui ressemble un peu à une volonté de disparaître de la surface de la Terre, me saoûle au plus haut point. Un pays qui a survécu à toutes les merdes possibles pendant 1500 ans et qui tout d'un coup est sûr que seul il va crever, que seul, c'est un pays d'incapables qui ne pourra rien faire de bon.
Les Américains se privent pas eux d'avoir des bases un peu partout dans le monde. Si on part, eux ou les Chinois nous remplaceront. Est ce que ça améliorera le sort de l'Afrique ?
Politiquement correct, rien à redire
Elargissement du Conseil de Sécurité
Pour préserver l'efficacité des Nations unies, l'autorité du Conseil de sécurité doit être incontestable", a déclaré le candidat UMP à la présidentielle. Pour cela, "il ne faut pas hésiter à poser la question de la représentativité du Conseil de sécurité, parce que le monde a changé", a-t-il ajouté. "L'élargissement du Conseil est incontournable, cet élargissement doit concerner toutes les régions du monde, et notamment les pays du Sud si nous ne voulons pas livrer le monde à un affrontement stérile Nord-Sud". "Des grands pays comme l'Allemagne, l'Inde, le Japon, le Brésil, l'Afrique, l'Amérique latine comme continents, doivent y être représentés", a-t-il souligné, reconnaissant la difficulté à choisir entre 192 Etats.
"Pourquoi ne pas imaginer de créer des sièges à statut privilégié, éligibles pour trois ans par exemple, pourquoi ne pas imaginer que si un de ces Etats privilégiés était réélu à ce siège trois fois, il pourrait devenir permanent ?" a-t-il suggéré.
Absolument pas d'accord!!!!!!!!!!! Soit on élimine le droit de véto, soit on garde un Conseil de Sécurité à cinq, mais multipliez les droits de veto, c'est définitivement bloquer l'ONU. Y aura toujours un des vetoistes pour se plaindre d'une décision onusienne et la bloquer
Résumé: Je ne partage absolument pas l'idée de la place de la France dans le monde qu'a monsieur Sarkozy ( sauf pour la dissuasion nucléaire ). Le gros problème, c'est que je pense que les autres candidats ont à peu de choses près la même politique internationale en tête.
Ces élections sont prometteuses