Potes'n'Roll

"N’allez pas croire que c’est une revanche personnelle. Je ne pense pas en ces termes. Je n’en ai jamais voulu à personne. Je continue de penser que j’ai fait ce qu’il fallait mais peut-être que les critiques étaient aussi fondées que mes espoirs".

Un étudiant napolitain vient de mettre en ligne sur Internet un site de soutien à Marco Materazzi , le défenseur italien cible d'un coup de tête à la poitrine de Zinédine Zidane lors de la finale de la Coupe du monde. Le site se veut « un lieu de référence pour tous ceux qui voudraient prendre la défense du joueur de l'Inter Milan », victime actuellement une « crucifixion médiatique » selon le créateur du site.

Avec cette nouvelle adresse (difendiamomaterazzi.it), les internautes peuvent désormais surfer entre sites anti et pro Mazeratti. De nombreux autres sites qui critiquent sans appel Materazzi sont consultables sur la toile. Certains d'entre eux diffusent le florilège des gestes les plus durs du défenseur de l'Inter Milan.

Le Français Zinédine Zidane a écopé de trois matches de suspension et de 7500 francs suisses d'amende (4800 euros) pour son coup de tête donné à l'Italien Marco Materazzi en finale du Mondial-2006, a annoncé jeudi la Fédération internationale de football.

L'Italien a lui été sanctionné de deux matches de suspension et de 5000 francs suisses d'amende (3200 euros environ)

ROME (AFP) - La presse italienne enrage vendredi contre la décision de la Fifa d'infliger à peu près la même sanction à Marco Materazzi (deux matches de suspension) et à Zinédine Zidane (trois matches) à la suite du coup de tête qui a valu au capitaine des bleus l'exclusion pendant la finale du Mondial-2006 de football.

"Sentence scandaleuse" titre La Stampa tandis que le quotidien sportif La Gazzetta dello Sport barre toute sa une d'un "Zidane-Materazzi 3-2. L'Italie en colère".

"Sanction trop légère pour Zizou: onde de protestation" écrit le plus grand journal sportif italien qui ajoute "joueurs, personnalités du sport, hommes politiques, et beaucoup de Tifosi: l'onde de réaction indignée à la sentence de la Fifa unit tous les courants".

Pour la Repubblica, "aucun code pénal, civil, sportif ou éthique ne peut mettre sur le même plan la provocation et la réaction. Dans le cas Zidane-Materazzi cette réaction aurait pu tuer en provoquant chez la victime un arrêt cardiaque".

Pour le Corrierre della Sera la Fifa pratique comme Zidane "les coups bas interdits". "La sentence se voulait un jugement de Salomon prise au plus haut niveau international... En réalité, elle laisse très perplexe et est perçue comme pleine d'hypocrisie car Zidane a perdu littéralement la tête..."écrit le journal pour lequel la thèse des injures racistes ayant été écartées les insultes de Materazzi "font partie en somme, ce n'est pas beau à dire mais c'est comme ça, de chaque rencontre".

La Gazzetta dello Sport écrit dans son éditorial "Injustice est faite" tandis que le Corriere dello Sport parle de "prime à la violence".

La nouvelle mode ? Ben, je crains qu'il faille attendre 2010 

RIO DE JANEIRO (AFP) - Carlos Alberto Parreira, qui a quitté son poste de sélectionneur du Brésil après l'élimination en quarts de finale du Mondial 2006 de football, a déclaré dimanche au journal O'Globo que ses joueurs étaient déjà "rassasiés" au moment d'aborder la compétition.

"La sélection n'a pas fourni la prestation attendue. Si elle l'avait fait, le Brésil aurait été champion", a déclaré Parreira, qui revient pour la première fois sur la prestation de la Seleçao depuis son élimination en quarts de finale contre la France (0-1).

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Selon lui, les joueurs étaient tous "rassasiés" et cela est apparu clairement lors du match contre la France. "Indéniablement, les aspects physique et psychologique de la sélection laissaient à désirer", a-t-il ajouté.

"Si vous vous rendez à un banquet déjà rassasié, il peut y avoir du caviar, du faisan, comment pourrez-vous manger ?", a-t-il déclaré.

"Notre projet a échoué mais il ne s'agit pas d'une tragédie nationale. La seule tragédie nationale de l'histoire du football brésilien est la Coupe de 1950 (quand le Brésil perdit en finale contre l'Uruguay au stade Maracana de Rio). Perdre une coupe en Europe n'est pas une tragédie", a conclu Parreira.

Pas tant que ça... les Brésiliens étaient bels et bien mauvais en quart....