Il y aura sûrement des personnes plus compétentes pour te parler de la réforme du bac, et comme c'est assez loin pour mes enfants, je ne me suis pas vraiment penché dessus.
De ce que j'en ai retenu, on va non plus vers un examen national mais "local". Et donc des bacs avec des valeurs différentes selon qu'on le passe dans tel ou tel lycée. C'était déjà le cas pour le cursus, on ne fait finalement qu'amplifier les inégalités.
Concernant l'article, mon propos n'était pas tant la réforme en elle même, que la forme de séquestration des lycéens pour leur faire passer coûte que coûte leurs épreuves.
Dans certains lycées, les élèves côtoient des policiers lourdement armés, etc.
A côté de ça, des pompiers et des policiers se frittent, les avocats jettent leurs robes, les bases syndicales sont de plus en plus autonomes vis à vis des dirigeants, les "actions directes" se multiplient (les élus en réunions publiques doivent être régulièrement protégés par les crs...).
Et ils ne faut pas compter sur la sagesse des élus pour apaiser, quand le premier d'entre eux déclare à ceux qui trouvent que les réponses politiques à coups de LBD ne sont pas trop appropriées, qu'on devrait "essayer la dictature pour voir ce que c'est vraiment" .
Pris un par un, ces faits ne sont pas nécessairement extraordinaires, nouveaux.
Mais l'accumulation et l'accélération en si peu de temps interpelle un peu quand même.
Tiens, je lisais hier que le virus corona commençait à faire resurgir les bons vieux réflexes racistes vis à vis des chinois.
Bref, je ne sais pas si le fond de l'air est brun plus brun qu'avant, mais c'est assurément plus visible...