Le débat sur la PMA est autre chose, mais ce que je constate de manière pragmatique, c'est que les homo n'ont pas attendu la PMA pour avoir des enfants.
Alors où est le problème ?
:mrgreen: Arrêtons avec cet argument sur la forme qui permet d'esquiver le débat.
Sans parler de viol ou de meurtre légalisé, on parle de légaliser le canabis. Mais alors, pourquoi pas l'héroïne ? Pourquoi pas la cocaïne ? Où fixer la limite ? Avec quelle légitimité ?
Certaines personnes conduisent sans permis de conduire, faut-il supprimer le permis ?
Non vraiment, ça ne nous mène nulle part tout ça...
Non, moi j'en reviens toujours à ce problème de FIV que certains nous présente comme un truc aussi simple que d'aller chercher sa baguette de pain alors que ce n'est pas le cas. Des risques existent, et pour la mère, et pour l'enfant.
Sans compter que l'on manque totalement de recul sur un usage plus large et plus massif de la FIV.
On ne sait rien des conséquences sur une "famille" qui userait massivement de la FIV sur 3 ou 4 générations.
Genre, 4 couples homos ou hétéros qui sur 4 générations useraient de la FIV à la suite, serait-ce sans conséquence sur l'enfant de la 5ème génération ?
Qui peut prétendre que c'est sans risque physique ou psychologique ?
Personne.
On sait en plus que la vie d'un enfant en tant qu'être à part entière ne commence pas lorsqu'il sort des cuisses de madame, mais bien avant. Qu'il en garde des "souvenirs", des voix, des bruits, des saveurs...
Qui peut prétendre que la FIV est sans conséquence aucune ?
Alors pourquoi on n'invoquera pas le principe de précaution tout simplement. Au lieu de dire, "vu que ça se fait sous le manteau, ouvrons grandes les vannes" ?
Je le rappelle, la FIV est un acte médical, pas un jouet.
Donc, que la FIV reste l'exception, pas la régle générale
En revanche, dans l'état actuel des choses, même si deux homos élèvent l'enfant, un seul peut être reconnu comme parent, avec les droits et devoirs associés. En clair, si celui qui est reconnu comme la mère ou le père au sens légal venait à décéder, l'autre partenaire ne peut prétendre élever seul l'enfant qui se retrouvera donc placé entre les mains de la PMI, et mis dans une famille d'accueil… Où est l'intérêt de l'enfant, dont les manifestants nous ont rebattu les oreilles, dans un tel schéma?
Et ça c'est un autre problème. L'adoption ne me pose aucun problème, à titre personnel. Là, on parle bien de l'intérêt de l'enfant.
Mais dans le cas de la FIV, on parle seulement de l'intérêt de/des adultes. C'est la différence
;)