Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.

squekky

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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #30, le 19 Avril 2008 à 18:02 »
Du jamais il faut le dire 4 mois de pluie c'est immonde... Pire que la bretagne ><. Et là ca devient problematique rien que moi avec le taf je commence à le sentir.

Planning décallé, site impraticable et j'en passe et des meilleurs.
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MCL80

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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #31, le 19 Avril 2008 à 20:09 »
Un article du Monde qui va intéresser nos calédoniens. ;)
(cliquez pour montrer/cacher)
Les "métros" débarquent sur le Caillou
LE MONDE | 19.04.08 | 14h27  •  Mis à jour le 19.04.08 | 14h27
NOUMÉA, ENVOYÉ SPÉCIAL

Il est une terre de France où le chômage n'existe pas, où la croissance est de 6 % par an. Les journaux y débordent de petites annonces d'emplois. Les impôts sont bas, les traitements des fonctionnaires quasiment multipliés par deux, les tracasseries administratives inexistantes. Le soleil y brille toute l'année, la mer est bleu turquoise, la nature luxuriante. Ce paradis est à 20 000 km et vingt heures d'avion de Paris. C'est la Nouvelle-Calédonie.

Le secret commence à être éventé. Chaque année, des centaines, voire des milliers de Français de métropole viennent vivre sur le Caillou. Estimation basse : selon l'Institut de la statistique de Nouvelle-Calédonie (Isee), 14 000 "métros" se seraient installés entre 2000 et 2004. Aujourd'hui, le solde migratoire oscillerait entre 800 et 1 200 nouveaux arrivants par an. Estimation haute : d'après Harold Martin, président (l'Avenir ensemble, centre droit) du gouvernement local, 7 500 Français de métropole se sont installés en 2006. "C'est un chiffre qui augmente un peu plus chaque année depuis le début des années 1990", avance M. Martin. On imagine le bouleversement démographique que provoque ce flot constant de nouveaux arrivants dans un pays de 250 000 habitants.

Beaucoup de jeunes à la recherche d'un emploi tentent l'aventure. Beaucoup d'artisans, plombiers, maçons, qui aiment le grand air et ont l'esprit pionnier. "On manque de tout, dans tous les secteurs, affirme Harold Martin. Dans le BTP, le tourisme, l'hôtellerie-restauration, les services. Récemment, un hôtel de Païta cherchait un cuisinier. Il a mis une annonce sur Internet. Résultat : 240 réponses en trois semaines, tous des métros." La construction de deux usines de nickel, l'une dans le Sud, à Goro, l'autre dans le Nord, près de Koné, devrait engendrer 7 000 emplois en phase de construction, et 2 000 en phase de fonctionnement. Sans compter les emplois induits.

A Nouméa, cet afflux de Français de métropole fait flamber les prix de l'immobilier. En bord de mer, l'Anse Vata et la baie des Citrons se donnent des allures de petit Nice. Des retraités bronzés font du vélo, des militaires courent leur jogging, les jeunes au look de surfeurs traînent leur ennui à l'ombre des cocotiers. Pas un Kanak à l'horizon. La richesse s'affiche sur la route qui longe la plage : 4 × 4, pick-up "double cabine" et, le nec plus ultra, Porsche Cayenne, dont il se vend un exemplaire par mois à Nouméa. Les complexes du type appart-hôtel ont poussé comme des champignons depuis 2003. Les principaux clients sont des métropolitains en phase d'installation et des retraités de la fonction publique, qui bénéficient ici de "faveurs". Actuellement, 4 600 personnes profitent d'un dispositif d'inexation en Nouvelle-Calédonie. Elles n'étaient que 1 600 en 1989. Pour avoir une retraite indexée, il suffit de résider en Nouvelle-Calédonie six mois par an. Aucun contrôle n'est effectué.

Ici, un professeur retraité gagne 6 000 euros par mois, un colonel à la retraite 9 000, un magistrat 10 000. Des couples de professeurs, dont le revenu mensuel peut dépasser les 10 000 euros, rachètent de vieilles maisons coloniales en bois dans les quartiers du Faubourg Blanchot et de la Vallée des Colons, à Nouméa, et les retapent. Sur les chantiers des usines de nickel, d'anciens capitaines de gendarmerie, qui ont pris leur retraite avant 50 ans, sont recrutés pour former les Kanaks aux métiers de la surveillance. Ils cumulent les avantages et peuvent ainsi gagner jusqu'à 6 000 euros par mois.

Même à Bourail, la capitale des "broussards", c'est-à-dire des Caldoches ruraux, située sur la côte ouest de la Grande Terre, le maire, Jean-Pierre Aïfa (l'Avenir ensemble), constate une arrivée massive de "zoreilles", comme on appelle les métropolitains. Il en veut pour preuve les 500 voix que Ségolène Royal a obtenues à la présidentielle, dans une commune qui vote traditionnellement à droite. Ils seraient déjà un millier sur les 5 000 habitants que compte cette ville aux allures de Far West. "C'est un phénomène qui ne peut que s'amplifier, estime le maire. Les zoreilles viennent pour l'espace, la mer, la plage de sable blanc. Ce sont des professeurs, des médecins, des kinés, des infirmières libérales."

Il est vrai qu'avec une densité de 10,6 habitants au km2 et des besoins de main-d'oeuvre, la Nouvelle-Calédonie peut en théorie accueillir beaucoup d'immigrants.

Mais cette venue massive de Français non calédoniens inquiète. "C'est une bombe à retardement", prédit Etienne Dutailly, directeur du mensuel satirique Le Chien bleu. "Nous sommes dans une spirale absurde, affirme Mathias Chauchat, professeur de droit public à l'université de Nouvelle-Calédonie. L'Etat finance les immeubles à travers la défiscalisation et paye ceux qui vont en profiter, les retraités indexés. Tout cela au détriment des générations futures, qui régleront la facture, et sans profit pour le développement du pays. Cela prouve que l'Etat n'est pas géré." L'annonce, faite par Nicolas Sarkozy, le 4 avril, de la fin de l'indexation des retraites, rassure le professeur de droit, même s'il trouve que ce n'est pas suffisant.

La croissance économique et l'arrivée massive des métros contribuent à créer une bulle spéculative dans l'immobilier. Les prix flambent et le logement social ne suit pas. Sept mille dossiers sont en attente. Les travailleurs pauvres et les chômeurs, qui sont tous kanaks, polynésiens ou wallisiens, sont rejetés à la périphérie de Nouméa. Dix mille d'entre eux vivent dans des bidonvilles dans les faubourgs de la ville. A Dumbéa, ville au nord de l'agglomération, 20 % de la population vit dans des baraquements.

Le problème est aussi politique. Le dernier recensement disponible prenant en compte les données ethniques, celui de 1996, donnait 44 % de Kanaks dans la population. Aujourd'hui, cette part est sans doute plus faible. Les Mélanésiens craignent de subir le sort des Aborigènes en Australie. Le premier boom du nickel, dans les années 1970, avait provoqué l'afflux de milliers de métropolitains et de Wallisiens, contribuant à affaiblir l'influence des Kanaks.

Aujourd'hui, les indépendantistes sont rassurés par le gel du corps électoral, adopté en 2007. Celui-ci prévoit que seuls pourront voter aux élections provinciales et au référendum d'autodétermination, qui aura lieu entre 2014 et 2018, les électeurs présents en Nouvelle-Calédonie depuis 1998. Les opposants à l'indépendance, de leur côté, ont tendance à encourager l'arrivée des métropolitains. Pour Mathias Chauchat, cette immigration n'est ni plus ni moins qu'une "colonisation de peuplement". Or, depuis les accords de Matignon, en 1988, la Nouvelle-Calédonie est censée être engagée dans un processus de décolonisation.
Xavier Ternisien

Cette histoire ne me rassure pas pour ce qui va suivre. Du peu qu'on comprend de cet article, il y a une sorte de bulle financière qui est en train de se former sur ce territoire. Ça porte en germe des ennuis.
Attention à la marche en descendant du tram^^
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Jaxom

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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #32, le 20 Avril 2008 à 00:00 »Modifié le 20 Avril 2008 à 00:03 par Jaxom
Y a pas à dire... qu'est ce que le Monde peut raconter comme conneries...
Citation
Il est une terre de France où le chômage n'existe pas,
Ou ça ? Ca existe sur terre ça ?
On a deux projets miniers majeurs en cours, dont un qui sort de la phase préparatoire, donc ca reccrute à tout va et ça bouillone pour les entreprises tout autour. S'ils capotent (même un seul), bonjour les dégâts. Oui depuis que Goro Nickel a démarré le chomage a bien baissé, y a 4 ans c'était pas trop ça par rapport à la métropole.

A plus long terme vu que toujours RIEN n'est fait pour préparer l'après nickel (vu que la croissance a repris justement des faits d'un des projets), je vous laisse imaginer les dégâts façon zones minière du nord de la France que ça donnera tout à la fin.

A part ça comme Squekky l'a expliqué c'est toujours la chianlie au niveau social et syndicats comme ca l'a toujours été d'ailleurs.
Citation
Les journaux y débordent de petites annonces d'emplois.
Lieu de l'emploi, Goro
Lieu de l'emploi, Goro
Lieu de l'emploi, Goro
Lieu de l'emploi, Goro
C'est pas très varié...
Citation
Les impôts sont bas, les traitements des fonctionnaires quasiment multipliés par deux,
Ca a peine été comme ça depuis toujours et c'est seulement maintenant qu'ils s'en rendent compte. Note que pour les impots ça le restera sans doute pas...
Citation
tracasseries administratives inexistantes. Le soleil y brille toute l'année, la mer est bleu turquoise,
Faut pas déconner quand même... surtout sur les tracasseries administratives..
Ca fait 4 mois qu'il pleut et que la mer est grise...
Citation
la nature luxuriante. Ce paradis est à 20 000 km et vingt heures d'avion de Paris. C'est la Nouvelle-Calédonie.
Parfait ! En un article le Monde a fait plus de pub pour nous que notre GIE tourisme en 20 ans !
Citation
A Nouméa, cet afflux de Français de métropole fait flamber les prix de l'immobilier
.

Vi vu comme ça... C'est sur que ce n'est pas les fonctionnaire avec leur retraite indexée, ni les australiens qui recherchent une résidence secondaire,  ni les sommes FARAMINEUSES que certaines société minière canadiennes sont pretes à mettre pour acheter des résidences à leurs cadres, non non c'est forcément le Zoreil fraichement débarqué et complètement fauché...
Citation
En bord de mer, l'Anse Vata et la baie des Citrons [...] Pas un Kanak à l'horizon.
Il a pas du aller à la plage dans la même dimension que moi le monsieur. Ah oui la BD c'est juste à coté de la base navale, donc tous les bidasses y vont glander au soleil. Tout de suite ça monte la concentration de blancs de 300%.
Citation
La richesse s'affiche sur la route qui longe la plage : 4 × 4, pick-up "double cabine" et, le nec plus ultra, Porsche Cayenne, dont il se vend un exemplaire par mois à Nouméa.
Ca a toujours été comme ça, rien de neuf, la folie du 4x4 a commencé ici il y a plus de 17 ans (!). Toujours aussi cons les possesseurs de 4x4.
Cotés voitures de luxe ça y va aussi, en 2000, fraichement rentré de métropole, je m'étonnais devant la concentration de Z3.
Citation
Les complexes du type appart-hôtel ont poussé comme des champignons depuis 2003. Les principaux clients sont des métropolitains en phase d'installation et des retraités de la fonction publique, qui bénéficient ici de "faveurs". Actuellement, 4 600 personnes profitent d'un dispositif d'inexation en Nouvelle-Calédonie. Elles n'étaient que 1 600 en 1989. Pour avoir une retraite indexée, il suffit de résider en Nouvelle-Calédonie six mois par an. Aucun contrôle n'est effectué.
Hotels toujours  aussi vides d'ailleurs ! Vive la défiscalisation qui fait que les promoteurs continuent toujours leurs projets débiles...
Citation
Ici, un professeur retraité gagne 6 000 euros par mois, un colonel à la retraite 9 000, un magistrat 10 000. Des couples de professeurs, dont le revenu mensuel peut dépasser les 10 000 euros, rachètent de vieilles maisons coloniales en bois dans les quartiers du Faubourg Blanchot et de la Vallée des Colons, à Nouméa, et les retapent.
Ben dis donc, il était temps qu'ils s'en rendent compte ! Encore une fois c'est un secret de polichinnel. Bref on ne change pas une formule qui fonctionne depuis plus de 40 ans... Comme indiqué précédement, ce sont principalement eux les responsables des prix de l'immobiliers.
Citation
Sur les chantiers des usines de nickel, d'anciens capitaines de gendarmerie, qui ont pris leur retraite avant 50 ans, sont recrutés pour former les Kanaks aux métiers de la surveillance. Ils cumulent les avantages et peuvent ainsi gagner jusqu'à 6 000 euros par mois.
Suis sur que si jamais ils ne recrutaient pas les kanaks des tribus aux alentours, l'auteur de l'article aurait aussi trouvé un moyen de tourner cette phrase de manière à ce qu'on sente qu'ils sont également exploités........................

Bon, je passes le reste qui tout en n'étant pas faux (loin de là) est présenté de manière plus ou moins pernicieuse. Précision : être zoreil ici, c'est être exclu d'une partie de la vie politique locale, souvent être considéré comme un citoyen de seconde zone, le bouc emissaire des syndicats et politiciens extrémistes, etc... et j'en passe.
Citation
Cette histoire ne me rassure pas pour ce qui va suivre. Du peu qu'on comprend de cet article, il y a une sorte de bulle financière qui est en train de se former sur ce territoire. Ça porte en germe des ennuis.
Oui et je pluissoie. L'embettant c'est que rien ne sort de l'ordinaire. Dès que le nickel ira mal ou qu'un truc pétera socialement ou politiquement on le sentira passer comme c'est déjà arrivé précédement.
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squekky

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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #33, le 20 Avril 2008 à 02:06 »
Entre l'article precedent sur les syndicats et celui-ci il n'y a pas dire le monde c'est le pompom.

Pour le plein emploi ok sauf que dans quelques mois ca va changer, car l'usine de Goro est terminé et que tous les contrats locaux vont se terminer. Le grand souci va être la reconverstion de tout ce petit monde. Car au vu du develloppement de Goro on sait qu'ils sont venus juste pour l'exploitation du massif. Il y a qu'a voir comment est faite l'usine. C'est du Kit, et qu'il n'y a aucun develloppement aux alentours. L'usine vit en autarcie et tout est fermé base vie et point barre.  Donc une fois le massif vidé on ferme et on se tire. Pas de création d'économie aux alentours. C'est fou une usine qui emploi plus de 1000personnes et aucun devellopement.
L'apres Goro on le connait ca se nomme pokenland, on se tire et on pourri le lagon.
 
Pour le nord c'est encore un autre probléme qui commence déjà à sentir le souffre entre les blocages et les nouvelles contraintes. Pour le moment le nord devrait suivre la voie de Tieb avec un emploi 100 pour cent locaux. Mais le projet KNS est encore loin de sortir de terre, la base vie est terminé mais le chantier n'est pas encore sorti.

Ensuite pour les impôts ils sont bas je le reconnais mais le cout de la vie est ultra cher donc ca revient au même. Tout ce qui rentre sur le territoire est taxé et bien taxé. Donc on sert les fesses et on fait avec. après si les impôts augmentent pour finir comme en France ca sera la révolution. Il y a pas ma de manifs contre la vie cher, et on sent que la pression va faire sauter le bouchon. Et apres pour l'immobiler il y a ces quartiers de riches et ces quartiers populaire comme partout dans le monde. C'est sur une vue sur le lagon a l'anse vata ce n'est point donner et le francais qui déboulle si il n'est pas en mode expat et bien il se retrouve à la case départ. Il faut pas oublier qu'on paye une électricité à un prix faramineux. L'anse vata c'est pour les hauts cadres de la SLN et les hauts fonctionnaires.
Le francais qui arrive il finis à Magenta, quartier latin, vallé des colons ou porte de fer. Et l'australien il vient pas s'embetter ici pour un prix equivalent il a l'asie du sud est ou le service est mille fois mieux pour des plages equivalentes.

Ce qui nous mene au tourisme et qui me fait bien rire, du tourisme en Kanaki.... impossible car hormis nouméa je vois mal un jap, ou un poken se ballader dans la haute terre en toute tranquilité. Avec tous les lieux tabous qui existe on aurait pas mal de probleme. Sur ce coté le payx est bien fermé et ca ne changera pas. Le tourisme ici= les familles qui viennent rendre visite à un membre qui c'est expatrie.


Et pour revenir sur les 4x4 il faut savoir que plus de 90 pourcent sont prix à credit sur 20 ans, les 8 pour cent appartiennent au sociétés et les deux derniers pour cent au riche famille tels que les Lafleur et les Jeandots. Ici le marché de la tuture marche avec les credits et c'est pas nouveaux, surtout que le mec qui a pondu ce papier a du aller à pointe blanche ou tous les wawa font peter la sono.

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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #35, le 20 Avril 2008 à 12:29 »
Sur l'article, je crois qu'il faut bien séparer la forme du fond.

Sur la forme, qu'il y ait de l'hyperbole, de l'excès, des choses vues trop vite, certainement.

Par contre sur le fond, ce que j'en comprend:
- La situation économique est florissante à ce jour, mais c'est relativement artificiel (usine de Nickel en construction, retraites indexées, défiscalisation comme dans les autres COM...).
- Cette prospérité attire du monde, mais profite relativement peu aux calédoniens de souche.

Or Il ne faut pas perdre de vue deux choses. D'une part, la part de l'économie qui s'appuie sur la défiscalisation ou les retraités peut se tarir très rapidement, car se sont des dispositifs qui peuvent très rapidement être remis en cause. D'autre part le référendum d'autodétermination approche, et cet afflux de nouveaux habitants porte en germes des sources de tension majeures sur le plan politique. Ceci, surtout si le résultat du référendum est serré. Imaginons que l'indépendence l'emporte. Toutes ces personnes qui n'auront pas pu voter von contester le résultat. Si l'indépendance perd, les indépendantistes diront que le corps électoral a été trafiqué, et que des personnes qui n'auraient pas dû voter l'on fait.

Cette histoire de corps électoral figé est une bombe à retardement qui va péter à la figure du gouvernement français et des autorités locales. Sachant que quelque soit le résultat, ce territoire, vu son éloignement géographique de la métropole, finira par être indépendant.
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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #36, le 7 Mai 2008 à 15:00 »
Bon alors week end du premier mai que faire de beau sur le cailloux. Surtout que enfin depuis trois mois il fait beau.
Donc avec la clika on a décidé de partir samedi et dimanche en direction de l’île des pins.

Situé à 100 kilomètres de Nouméa, ce petit bout de terre est une ouverture vers le paradis. Et même Andrew Cheyne c’est extasié devant cette île en disant «  un si beau de la création… ». Et il n’avait pas tort. Car ce petit îlot coupé du monde est un régal pour les photographes et aussi pour les personnes qui veulent se couper du monde.
Une île pas si petite que ça car elle mesure quand même dix huit km de long sur quatorze de large. De plus sa population est à peine de deux mille habitants. De quoi se couper du monde en toute sérénité et de profité de la magie de l’île sans être dérangé.


Donc pour notre petite aventure le départ fut donné samedi matin à 7h30 avec embarquement dans le Betico. Unique liaison public vers l’île entre Nouméa et la baie de Kuto. Le trajet dure environ entre deux heures et trois heures. Tout dépend de l’état de l’océan. Et il faut dire qu’il ne faut pas avoir le mal de mer, car une fois sortie du lagon ça secoue et les maux de cœurs sont assez fréquents. Pour l’anecdote pour ma part le trajet fut sans soucie mais Sahra et Vivi ont eut droit à l’option petit sachet avec le bonus on ressort tout ce qu’on mangé avant de partir. Et pour cela vaut mieux manger léger.

Puis sur les coups de 10h00 on voyait enfin se découpé l’île au loin avec son débarcadère. L’île des pins, Island of pins pour les japonais et australien, a step for heaven pour nous tous. Et arrivé sur place il a fallut récupérer les glacières, les tentes et les sacs avec le matos de plongé et rejoindre le gîte du Nataiwatch pour planter le camp. Bon le trajet c’est fait sans aucun souci. Une petite ballade de 20 minutes en traversant la baie de Kanuméra.

Donc j’annonce, le sable il est blanc, mais blanc, un blanc jamais vu auparavant. Et on peut même en faire des boules. Alors en France c’est bataille de boules de neiges, et bien ici c’est bataille de boules de sables dans l’eau turquoise du lagon. Un regal pour les yeux, le corps et l’esprit. On est déconnecté du monde et le pire et oui le pire, c’est que la baie de Kanuméra n’est pas la plus belle de l’ile comparé à celle d’Oro avec sa piscine naturelle ou encore avec l’ile d’Ouvéa ou le sable est comparable à de la farine. Alors que dire que laissez parler les photos elle-même.
Ainsi on pose les sacs on monte le camps et on part direct vers la plage jouer les gosses et plongé dans l’eau. La baie en elle-même est magnifique surtout autour de son rocher qui la coupe de la baie de Kuto. Ce rocher est malheureusement devenu célèbre au Japon, car c’est sur ce lieu que le 2 mai 2002 fut retrouvé le corps d’une touriste japonaise tué à coup de pierre. Mais ceci est une autre histoire. Pour le moment pour nous c’est plage et plongeon dans le lagon. Les poissons sont au rendez vous comme le gout exquis de vacances loin de tout.
On continue l’apres midi en se déplacant vers la baie de Kuto on là on s’amuse comme des gosses sur la sable en attendant le coucher de soleil. Effet carte postal garantie avec cette explosion de couleurs.

Donc apres une bonne après midi,  comme on les aime c’est direction l’apero et le barbec sous le regards des étoiles qui fait leurs apparitions dans la voute celeste.
 Et là ce sont les joies du camping. On est tous sous le faré à rigoler et à déconner. La vie la vraie…

Voici pour ce premier jour ou on  a pris plein les mirettes et demain c’est voyage en pirogue dans la baie d’Upi pour rejoindre la piscine de la baie d’Oro.

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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #37, le 8 Mai 2008 à 00:52 »
Citation de Jean Romain (aka JR) le 7 Mai 2008 à 15:00
Unique liaison public vers l’île entre Nouméa et la baie de Kuto.
Y a aussi l'avion. Evidement c'est plus cher.
Citation
L’île des pins, Island of pins pour les japonais et australien
Isle of Pines
Citation
Donc j’annonce, le sable il est blanc, mais blanc, un blanc jamais vu auparavant.
Je préfère Kuto à Kanuméra pour ça d'ailleur, le sable est encore plus fin et s'avance super-loin dans la baie. En contre partie il y a moins de poissons multicolores à la "Monde de Némo" qui se balladent.
Citation
Ce rocher est malheureusement devenu célèbre au Japon, car c’est sur ce lieu que le 2 mai 2002 fut retrouvé le corps d’une touriste japonaise tué à coup de pierre.
Le procès passera d'ailleurs en appel à la fin de l'année... gosh, il faut que je me sorte de mon trip judiciaire moi.
Citation
Voici pour ce premier jour ou on  a pris plein les mirettes et demain c’est voyage en pirogue dans la baie d’Upi pour rejoindre la piscine de la baie d’Oro.
Spèce de zor ! Voilà je suis jaloux maintenant  :whip:... gosh la dernière fois avec les potes fraichement débarqué on y était allé en voiture. Mais je me souviens encore d'une navigation en pirogue là-bas aux alentours de '88~'92 (me souviens plus de l'année exacte) :wub:
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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #38, le 8 Mai 2008 à 12:16 »Modifié le 8 Mai 2008 à 13:52 par Jean Romain (aka JR)
Ben l'avion certes c'est cher mais c'est rapide en plus. Mais le meilleur rapport qualité prix reste le bateau meme si defois il prend des airs de Vomico ( on prononce vomi cho ^^).

Pour les baies certes Kuto est génial surtout en fin de journée ou on peut voir le soleil descendre. Des couchés de ce style j'en redemande encore et encore.

Allez un pour la route  :P




Pour revenir ensuite sur Kanuméra, pres de la patate il y a pas mal de poissons, mais le temps ne jouait pas en notre faveur ><.
Mais certains clichés furent pris quand meme. Et la faune marine est bien présente.


Posted on: Thursday 08 May 2008, 10:49:15
Bon après une nuit très folko animé par sir JB et mister coca, le réveil du matin fut un peu douloureux. Mais ce levé au aurore fut pour la bonne cause. Ce matin c’est direction la baie St Joseph pour une traversé en pirogue jusqu’à la baie d’Upi.


Malheureusement la mer était d’huile pas un souffle de vent, rien nada, même pas un pet de mouette. Donc la balade c’est faite en moteur. La voile était juste là pour le style, c’est dommage mais c’est ainsi. Cependant ceci n’a rien enlevé au charme de la lagune et c’est avec un émerveillement qu’on pouvait se délecter des joies du rivage mais aussi des rochers perdu au milieu du bras de mer. Même si c’était éparse, la baie d’Upi avait des semblant de baie d’Halong. Certes le charme asiatique en moins, mais la douceur de la Calédonie en plus. Et durant plus de deux heures on a navigué sur cette eau turquoise à contempler les rivages mais aussi le fond avec ces petits poissons et ces patates. De plus il parait que defois les dauphins sont là tout comme les raie manta. Malheureusement ce fut un jour sans. Une prochaine peut être…



Une fois arrivé dans la baie d’Upi une randonné de trois quart d’heure nous attendait pour rallier la baie d’Oro et sa piscine naturelle. Et la ballade fut pleine de surprise. Une forte impression de retomber dans le film Jurassick Park avec l’impression qu’au détour d’un palmier ou d’un buisson qu’un vélociraptor va surgir. Et…. Et oui ce fut presque le cas, on eu droit à plusieurs rencontres comme celle de crabes de cocotiers ou encore de sauterelles. Je vous laisse imaginer les engins qui vous font la taille d’une main pour les sauterelles et defois d’un avant bras pour les crabes. Des rencontres qui étonnent, et qui passionnent. Malheureusement toujours trop rapide pour dégainer l’appareil à photo.


Fort heureusement qu’une fois arrivée à la piscine on a put y aller sans problèmes. Réserve naturelle il est plaisant de nager dans ce lieu idyllique entoure par les pins colonnaires. Masque tuba et c’est bon nous voici fin prêt pour partir à la rencontre des petits nemos et autres poissons au couleurs multicolore. « Pas besoin de chercher le bonheur mon fils, il est ici au fond de l’eau. Une explosion de couleurs avec des poissons qui viennent nager prêt de toi. Il n y a pas à dire quand j’étais sous l’eau je suis repassé au stade gosse qui découvre le monde. Mais bon place aux photos sous marine ça sera mieux qu’un long discours.






Suite à ca, direction chez Régis (touriste powa) pour déguster un Bougnat, plat local, au poulet et au poisson. Explosage de ventre assuré. Puis ce fut le moment de repartir en direction du camp pour ranger les tentes et prendre le chemin du retour. Mais pour revenir au campement on à longer l’ile. Et c’est là ou on voit que l’ile des pins est vraiment une ile hors du temps. Les habitations sont rares, les habitants sont regroupés autours des principales tribu et sur le littoral. Mais au détour de l’unique route, on est passé devant l’ancien bagne. Aujourd’hui à l’abandon il est une petite attraction sur l’ile. Seul son château d’eau fonctionne encore le reste n’est plus que ruines. Et ce n’est pas plus mal. Cette trace de colonisation française rappel la politique de la métropole sur l’ile. Une politique qu’on se serait bien passé.

De toute façon il est bientôt 16h et notre bateau est à 17h.

Donc on se dépêche on remballe le matériel et direction le Betico ou une belle surprise nous attends. En ce week end de mai, c’était la fête de l’avocat à Maré, et le Betico revient de cette ile. Et nous quand on arrive avec notre barda on en croit pas nos yeux. C’est le souk sur le quai. Pourquoi un tel « bordel », c’est simple, le bateau est complet et même si on a réservé nos place on est sur le carreau. Pas moyen d’embarquer, le bateau est full de chez full et on est quarante sur le quai. Les galères commencent car le dernier avion vient de décoller et qu’on est dimanche. Donc on se demande comment on va faire pour rentrer sur Nouméa. Pour nous point de panique, on s’amuse même pas à négocier pour monter. On demande juste comment va se passer la crise. Et le capitaine nous reponds que nous allons être hébergé au Kou buny l’hôtel qui donne sur la baie de Kuto et que demain ils essayeront de nous faire embarquer sur les deux vols régulier de l’île.

Que demander de plus. Une journée offert par le Betico sur l’ile des pins dans un hôtel trois étoiles avec vu sur mer. Certes c’est le panard, mais la gestion de la crise fut tres mal géré car d’une part l’hôtel n’etait point au courant et d’autre part aucune information de la part de Betico fut envoyé à nous les passager leser mais aussi aux responsables de air calédonie.

Donc on savait que demain sera une journée détente mais aussi prise de tête pour notre rapatriement sur le territoire.

nota : pour ceux qui sont sur Facebook, de nombreuses photos du periple ile des pins sont disponibles. Pour le moment le jour 1 suivront dans la nuit les autres journées.
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Sentinel

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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #41, le 9 Mai 2008 à 01:05 »
Merci beaucoup  :jap:


@ Haroun si tu déboulles ici pense à te prendre un appareil étanche. Un 10m de profondeur suffit amplement. Les3/4 de mes photos sont prise en moyenne à une profondeur de 0.5 à 3 metres.

@ Marie Laure, pour Flickr je sais pas trop car mes photos sont prise brutes et grosso modo c'est toujour la meme chose. Mais je me dis pourquoi pas ?
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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #42, le 9 Mai 2008 à 11:24 »
Merci JR aka Jean-Romain pour ces articles et ces photos!  :jap:

m'donne bien envie d'aller faire un tour sur le caillou moi...

Flickr c'est le bien ultime! Bon moi j'y suis mais j'actualise jamais mes photos.... J'en prends peu en ce moment aussi...

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Re: Pendant ce temps aux antipodes de là: La Nouvelle Caledonie.
« Réponse #43, le 9 Mai 2008 à 15:02 »Modifié le 9 Mai 2008 à 15:05 par Jean Romain (aka JR)
Alors suite à notre blocage sur l’île, le lundi qui est normalement un jour dédié à la reprise du travail fut comment dire…dédier à rendre hommage à nos collègues.
Il faut savoir qu’on était quand même trois du bureau d’étude à être bloqué sur l’île. Enfin bloqué est un grand mot car passé une journée à la plage dans un lieu paradisiaque ca n’a pas de prix. Surtout quand c’est Betico qui paye. Mais pour revenir à mon cher B-E l’ambiance ne devait pas être rose car il manquait à l’appel, la responsable études clim qui n’est d’autre que Sahra, Michael alias Mitch le responsable indus et moi-même responsable tertiaire courant faibles. Alors oui on l’avoue on eu une pensée pour nos collègues brèves mais intense qui pris la forme d’un simple coup de téléphone qui expliquait la situation d’une façon clair et précise (oui ce fut plus expéditif avec option on passe sous un tunnel).

elle est pas belle la vie. Et dire qu'à cette heure ci il y en a qui bosse

Donc le lundi fut dédié à la farniente au bataille de boules de sables et aussi à la peche aux infos. Car meme si on était bloqué il nous fallait un moyen pour rentrer sur terre. Donc toutes les heures c’etait appel à la compagnie Betico pour essayer d’avoir des infos. Non ce n’etait pas de l’harcelement mais plutot une peche aux infos. Car pour cet incident il n’y a pas eu cellules de crises. On existait plus aux yeux de la compagnie.
Qaund je les ais eu le matin ils etait étonné de savoir que plus de quarante personnes etait sur le carreau. Bref ce fut galere de chez galere. Surtout que l’hotel attendait toujours une confirmation de la compagnie pour la locations des chambres. Mais bon vers 15 heures tout c’est bien dégoupillés et parmi les naufrages on fut une vingtaine à pouvoir prendre l’avion et à rentrer sur Nouméa.

Mais cette journée ne fut point perdu car on a put se reposer comme il se doit sans aucun stress et aucun bruit, hormis la peche d’un dauphin a à peine 3 metres de nous. Et oui flipper et venu nous voir provocant un étonnement général. Nous comme des cons on etait dans l’eau à barbotter et à se balancer du sable quand soudain un aileron est apparu avant de disparaître. Un dauphin qui s’amusait à passer par là. On put voir son museau sa nageoire et son aileron, mais bien sur toujours aussi rapide et nous comme des cons on est resté…. Cons.



Alors rien à dire de plus hormis ces quelques photos de cette derniere journée.


Et pour ceux qui en redemandait voici les petits nemos.



http://img231.imageshack.us/img231/7682/imgp0177mq0.jpg
Et pour Flickr je vais essayer de me monter un compte ce week en ;)
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-Marx & Engels, Communist Manifesto (1848)-