Bon, pour une fois, je suis assez proche de Kingelf sur l'absurdité du concept du ni-ni.
Mais peut-être Bayrou a-t-il pu laissé croire qu'il n'était ni de droite ni de gauche parceque les deux partis entre lesquels il se trouve sont finalement du même côté du balancier...
Il y a un truc qui me frappe tout de même, c'est que quasiment personne ne croit aux promesses sociales du PS, alors que c'est (théoriquement) son fond de commerce. Pour moi, cela vient que ce discours n'est tenu que quand le PS est dans l'opposition ou en campagne. À chaque fois qu'il se retrouve au gouvernement, il mène une politique de droite (privatisation, libéralisation...) en contradiction complète avec son discours précédant.
Cette situation a fini par totalement le décrédibiliser, et maintenant certains dirigeants du PS pensent même qu'il n'est même plus nécessaire de tenir un discours social pour se faire élire. En ce sens, ils sont finalement très proche de la droite libérale. On entend parler de pragmatisme économique qui conditionne tout, de sécurité, d'ordre... Comme à droite. Où est donc la différence?
Pour en revenir au coeur du sujet, je dirais que de par le mode de scrutin et par le découpage actuel des circonscriptions, le résultat est joué d'avance. On va avoir une assemblée dominée par l'UMP à 60-70% alors qu'au premier tour, ses candidats auront fait moins de 35% dans la plupart des cas. Ce type de scrutin uninominal est particulièrement anti-démocratique, car si la population était strictement homogène sur toute la France, ça serait le parti qui arrive en tête qui emporterait tous les sièges. La représentation d'une opposition ne provient que de la ségrégation spatiale des classes sociales. De plus, les circonscription ont actuellement des nombres d'électeurs variant du simple au triple si mes chiffres sont exactes. En clair, la voix d'un lozérien pèse trois fois la voix d'un habitant des Yvelines (Les circonscriptions extrèmes en nombre d'électeurs se trouvent dans ces deux départements) De plus, sociologiquement les circonscriptions ont aussi des limites discutables, notemment en banlieue des grandes villes, où l'on se rend compte que quelques circonscriptions vont donner systématiquement des majorités écrasantes (à plus de 60%) à la gauche, alors qu'à côté des circonscriptions donneront une légère majorité à la droite (type 51%) Avec cette technique, la gauche est systématiquement sous-représentée, bien que ses élus aient des scores écrasants...
Mais peut-être Bayrou a-t-il pu laissé croire qu'il n'était ni de droite ni de gauche parceque les deux partis entre lesquels il se trouve sont finalement du même côté du balancier...
Il y a un truc qui me frappe tout de même, c'est que quasiment personne ne croit aux promesses sociales du PS, alors que c'est (théoriquement) son fond de commerce. Pour moi, cela vient que ce discours n'est tenu que quand le PS est dans l'opposition ou en campagne. À chaque fois qu'il se retrouve au gouvernement, il mène une politique de droite (privatisation, libéralisation...) en contradiction complète avec son discours précédant.
Cette situation a fini par totalement le décrédibiliser, et maintenant certains dirigeants du PS pensent même qu'il n'est même plus nécessaire de tenir un discours social pour se faire élire. En ce sens, ils sont finalement très proche de la droite libérale. On entend parler de pragmatisme économique qui conditionne tout, de sécurité, d'ordre... Comme à droite. Où est donc la différence?
Pour en revenir au coeur du sujet, je dirais que de par le mode de scrutin et par le découpage actuel des circonscriptions, le résultat est joué d'avance. On va avoir une assemblée dominée par l'UMP à 60-70% alors qu'au premier tour, ses candidats auront fait moins de 35% dans la plupart des cas. Ce type de scrutin uninominal est particulièrement anti-démocratique, car si la population était strictement homogène sur toute la France, ça serait le parti qui arrive en tête qui emporterait tous les sièges. La représentation d'une opposition ne provient que de la ségrégation spatiale des classes sociales. De plus, les circonscription ont actuellement des nombres d'électeurs variant du simple au triple si mes chiffres sont exactes. En clair, la voix d'un lozérien pèse trois fois la voix d'un habitant des Yvelines (Les circonscriptions extrèmes en nombre d'électeurs se trouvent dans ces deux départements) De plus, sociologiquement les circonscriptions ont aussi des limites discutables, notemment en banlieue des grandes villes, où l'on se rend compte que quelques circonscriptions vont donner systématiquement des majorités écrasantes (à plus de 60%) à la gauche, alors qu'à côté des circonscriptions donneront une légère majorité à la droite (type 51%) Avec cette technique, la gauche est systématiquement sous-représentée, bien que ses élus aient des scores écrasants...