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Re : Faits divers et compagnie
« Réponse #3411, le 13 Mars 2015 à 20:21 »
http://www.rfi.fr/europe/20150312-parlement-europeen-resolution-democratie-russie-nemtsov/

 :mdr2:

Je veux dire, loin de moi l'idée d'envier le régime sous lequel vivent les russes, mais que l'UE se permette de donner des leçons de démocratie (TAFTA passé en catimini, refus de considérer un pouvoir grec élu démocratiquement, référendum français balayé...) c'est franchement à mourir de rire ^^

On vit une drôle d'époque, où tout le monde invoque des beaux principes sans jamais se les appliquer.


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Re : Faits divers et compagnie
« Réponse #3413, le 27 Mars 2015 à 20:33 »
Le problème, c'est qu'ils n'ont pas droit d'arrêter le match même dans ce cas de figure selon ce que m'a dit mon frère qui suit le catch :/ (et sur la vidéo que j'ai vu, le match va jusqu'au bout, même s'il a l'air un peu expédié).

Je pense que de toute façon, il est probablement mort sur le coup vu comment il est tombé net, même si le "mort à l'hôpital" est probablement mieux niveau "image".

Un nombre important de catcheurs ne font d'ailleurs pas de vieux os, surtout ceux qui ont pris pas mal de produits borderline (voir pire, l'un des plus connus dans le genre est Chris Benoit, qui avait le cerveau d'un homme de 80 ans, qui a été pris de démence et a tué sa femme et son enfant avant de se tuer lui-même. D'ailleurs, la WWE évite d'y faire référence, comme s'il n'avait jamais existé. Par exemple, si tu crées le perso et que tu le mets en ligne sur un jeu, tu es banni du jeu :sweatdrop: Ils ne font pas la différence entre le catcheur pro et l'homme dans sa vie privée).


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Re : Faits divers et compagnie
« Réponse #3414, le 28 Mars 2015 à 01:29 »
Tiens, ca m'a donne envie de regarder la liste des attaques et coups speciaux utilises en catch. Punaise, c'est SUPER LONG !!! Les noms sont aussi varies et improbables que les figures de pole. Et les descriptions aussi.
Tout cela est d'autant plus impressionnant que les attaques aeriennes a base de flips et compagnie sont effectuees par des masses de 120 kg minimum. :peur: Mais vraisemblablement, c'est moyen-bon pour la sante...
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Re : Faits divers et compagnie
« Réponse #3415, le 28 Mars 2015 à 22:37 »
C'est clairement moyennement bon pour la santé, vu la répétition des chocs (genre, quand tu te prends une prise qui te fait tomber sur les vertèbres genre 20 fois de suite, chose qu'adore faire un certain Brock Lesnar, qui a aussi fait de l'UFC, c'est chaud, suffit de mal retomber une fois et c'est terminé)

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Re : Faits divers et compagnie
« Réponse #3416, le 29 Mars 2015 à 08:37 »
De manière TRÈS générale, l'assertion "le sport, c'est bon pour la santé" est plus proche de l'image d'Epinal que de la pure vérité...
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Re : Faits divers et compagnie
« Réponse #3417, le 10 Septembre 2015 à 19:39 »
Un article intéressant sur Vigipicrate Vigipirate:
(cliquez pour montrer/cacher)
Vigipirate et le fantôme de la guerre d’Algérie
7 septembre 2015, par Franck Johannès   

Le plan Vigipirate reste mystérieux - et pas seulement parce qu’on se demande ce qui a bien pu passer dans la tête du gouvernement pour choisir un nom aussi ridicule et le conserver, depuis près de vingt ans d’application ininterrompue. Le dispositif Vigipirate, d’exceptionnel est devenu permanent bien que tous les professionnels de la sécurité en soient d’accord : il n’est d’aucune efficacité contre le terrorisme. Il n’a permis aucune arrestation, n’a aucun effet dissuasif - tous les auteurs d’attentats sont nés alors qu’il s’appliquait déjà - et il coûte un million d’euros par jour, selon la propre estimation du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian.

Si le plan Vigipirate n’a pas de fonction opérationnelle, il en a nécessairement d’autres : une fonction politique assurément, mais qui s’émousse au bout de vingt ans, et une fonction sociale, plus subtile, mais plus dangereuse : entretenir, par le quadrillage militaire, une confusion entre la guerre et la paix. Et ancrer en passant ce non-sens aujourd’hui largement partagé qui veut que « la sécurité soit la première des libertés ».

Classé secret-défense

La naissance même du plan reste mystérieuse. Il a été créé en 1978 d’une instruction non publiée du secrétariat général de la défense nationale (SGDN) et son statut juridique reste obscur. Il n’est régi que depuis sa publication, en 2007, par le code de la défense, et reste classé secret défense, comme l’a rappelé la CADA, la commission d’accès aux documents administratifs, le 23 mai 1991. Lancé discrètement après la vague d’attentats de 1985-1986, il est réactivé avec la guerre du Golfe de 1991 et installé de manière permanente au lendemain de l’attentat contre une école juive de Villeurbanne, le 7 septembre 1995.

Sa fonction politique consiste évidemment à rassurer les populations : le mot Vigipirate, a calculé Julien Fragnon, auteur d’une thèse en 2009 à Lyon-II sur « le discours antiterroriste », intervient dans 27 % des discours politiques dans la première semaine qui suit un attentat, souvent suivi d’une longue énumération des forces de police. « L’emploi des chiffres renforce la précision du message en tentant de se conformer à la loi d’exhaustivité du discours par l’accumulation d’informations, note le doctorant. Elle correspond à une stratégie argumentative fondée sur l’objectivité et l’administration de la preuve. » Le message passe : le mot Vigipirate apparaît en moyenne sept fois par jour et par journal dans les trois jours qui suivent un attentat, et à 82 % dans les titres ou le premier paragraphe des articles.

L’effet rhétorique ne pèse plus guère

Le plan Vigipirate renvoie ainsi « à un ordonnancement structuré d’actions publiques et suggère une maîtrise de la protection du territoire et de la population », résume Julien Fragon. L’effet rhétorique, vingt ans et des dizaines d’attentats plus tard, ne pèse plus guère. « Ce n’est qu’une grotesque opération de communication qui n’a pas l’ombre d’une efficacité, indique Jean-Pierre Dubois, professeur de droit et président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme. Il est frappant de se rendre dans d’autres capitales européennes, autrement plus touchées que Paris, où il n’y a pas un militaire dans les rues. Vigipirate, c’est une méthode de communication propre au champ politique français, dominé par la pensée sécuritaire ».

La présence de patrouille de militaires a, plus discrètement, un autre effet : celui de brouiller la distinction entre la guerre et la paix. « Si la lutte contre le terrorisme c’est la guerre, c’est une guerre sans fin, observe le professeur Dubois, et une guerre sans fin n’est pas une guerre ». Faire « la guerre au terrorisme », c’est aussi donner un statut politique aux terroristes, qui ne seraient plus des criminels de droit commun souvent antisémites, mais des « ennemis combattants ». « L’état de guerre, ça sert surtout à mettre le droit entre parenthèses, George Bush avait bien compris cela », conclut Jean-Pierre Dubois.

Culture du maintien de l’ordre colonial

C’est tout l’intérêt de Vigipirate : le plan trouve sa source dans l’ordonnance du 7 janvier 1959 qui organise la défense nationale, en pleine guerre d’Algérie, et ses présupposés restent imprégnés de culture du maintien de l’ordre colonial. La pensée militaire, après le déclin de la menace soviétique, se construit sur l’idée que la population est à la fois le corps à protéger et « le milieu de prolifération de la subversion » : il n’est plus possible de distinguer l’ennemi extérieur de l’ennemi intérieur, qui se cache à l’intérieur même du corps social, comme le fellagha de la guerre d’Algérie.

« La logique de cette pensée institue une forme de mise en état de guerre permanent, autorisant l’intervention du militaire dans la société, une fusion du contrôle policier de la population et des techniques militaires de l’encadrement et du commandement en territoire et en période d’exception », écrit le sociologue Mathieu Rigouste, dans la revue Cultures & Conflits (automne 2007). Cette doctrine militaire se diffuse au début des années 80 dans la pensée gouvernementale, et va insensiblement piocher dans le répertoire colonial pour faire face à une menace intérieure, incarnée par une « cinquième colonne » - les Français de la seconde génération, les musulmans et convertis.

La doctrine militaire est toujours sur cette ligne. La formation des patrouilles Vigipirate, indique le général Bruno Dary en 2007, consiste à apprendre aux soldats « à réagir, parfois en situation de stress, souvent vite et loin leurs chefs, toujours isolés dans un environnement hostile » : le milieu civil, la rue, la gare, est pour l’armée un espace hostile. La comparaison avec la guerre d’Algérie a évidemment ses limites ; l’armée mime à Paris le maintien de l’ordre d’Alger, sans terreur ni torture, mais rappelle à l’ordre ce qu’elle perçoit de la menace et sa légitimité pour le combattre. Le fantôme de la guerre d’Algérie reste d’ailleurs assez présent pour que Dominique de Villepin, alors premier ministre, décrète en 2005 l’état d’urgence lors de la flambée de violence en banlieue - comme en 1961 après le putsch des généraux.
Attention à la marche en descendant du tram^^
La gare demeure et ne se rend pas…

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Re : Faits divers et compagnie
« Réponse #3419, le 24 Octobre 2015 à 14:45 »
Un tweet de Besancenot :
Citation
#JDD " Des facteurs travailleront le dimanche ". Et après vous vous étonnez que des chemises s'envolent le lundi ! pic.twitter.com/98oNXDu1DV
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