Potes'n'Roll

Le match est fini depuis moins de vingt minutes mais il y a encore foule sur la place. Peu de policiers, en revanche. Une discrétion surprenante dans la mesure où ce secteur est traditionnellement celui où les fans parisiens les plus durs (ceux de la tribune Boulogne, réputés sensibles aux thèses d'extrême-droite), se rassemblent après les rencontres.

(...)

'autres continuent d'hurler "Sale nègre" ou "Bleu Blanc Rouge, la France aux Français!" Une haine raciste décuplée par la rumeur qui enfle très vite: le coup de feu aurait fait un "blessé grave".

(...)

Quelques minutes plus tard, j'apprends sa mort. Il se prénommait Mounir, il avait ses habitudes dans la tribune Boulogne.

Tricheur, tu as édité !

Mais la bavure, c'est eux qui l'ont amener !

Si ces bandes de connards étaient interdit de séjour dans les stades, ce ne serait pas un mal 

Pour moi, ce n'est même pas une bavure ! C'est ça qui est dingue !

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=7373

Je parle du point de vue des policiers qui est de ne pas répliquer avant qu'on t'ait arraché deux yeux et un bras. 

Sauf que c'est la version des syndicats de police, et que je ne trouve pas de site d'informations qui relait celle-ci

Selon Nicolas Sarkozy, le policier "avait argué de sa qualité" et utilisé du gaz lacrymogène avant de tuer jeudi soir un supporter du PSG.

(...)

Nicolas Sarkozy relate qu'ensuite "l'un des agresseurs l'a frappé à la tempe, un autre lui a porté un coup de pied dans le bas ventre, et il est tombé à terre". C'est là qu'il "a sorti son arme après avoir argué de sa qualité, mais dans quelles circonstances, je vous demande de considérer que je ne le sais pas. Et il a fait feu. Deux hommes sont tombés à terre, dont un est décédé des suites de ses blessures et l'autre est blessé".

Quote from: RoiLion.com – on Friday 24 November 2006, 13:12:21

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=7373

Je rêve, on se croirait dans un film de série B 

Quote from: FinalBahamut – on Friday 24 November 2006, 13:27:42

Je parle du point de vue des policiers qui est de ne pas répliquer avant qu'on t'ait arraché deux yeux et un bras. 

Oui et en plus, "la riposte ne doit pas être supérieure à l'attaque".... En tout cas ce genre de loi à la con ça me fait vraiment halluciner, un type qui s'approche de toi avec un couteau, tu vas pas attendre qu'il t'ait saigné comme un goret pour peut-être envisager de lui rendre la pareille

Le syndicat UNSA-police, qui vient de gagner les élections professionnelles : le policier impliqué est "antillais de couleur", auparavant "agressé" par des "racistes", a affirmé le secrétaire général de l'UNSA-police.

"Un supporteur lui a demandé assistance et ce collègue antillais lui a porté aide et assistance", a raconté Joaquin Masanet. Plus tard, "il était réfugié au McDonald's et a vu arriver une horde de  sauvages", a-t-il ajouté en affirmant qu'il avait été "agressé et lynché".

Le 3 décembre 1973, des agents de la DST, déguisés en plombiers, ont été surpris en train d'installer un micro espion dans les bureaux du journal Le Canard enchaîné. Ce scandale entraîna la démission du ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin.

Des incidents se sont produits vendredi matin au Camp des Loges, le centre d'entraînement du Paris-SG, au lendemain de l'humiliante défaite (4-2) contre l'Hapöel Tel-Aviv en Coupe de l'UEFA. Notre correspondant, Christophe Michel, ainsi que Jérôme Touboul, journaliste à L'Equipe, étaient présents. Ils racontent :

« Les joueurs avaient rendez-vous à 11h00 pour l'entraînement quand une quarantaine de supporteurs en colère a franchi la grille d'entrée. Le président Alain Cayzac venait d'arriver pour entamer des discussions. Le défenseur, Bernard Mendy était lui aussi présent pour tenter d'apaiser les tensions, en vain. Alors qu'il s'éloignait des débats, Mendy a été pourchassé par des supporters et a évité le pire grâce à l'intervention du service d'ordre du Paris-SG. D'autres joueurs, dont Amara Diané, ont tenté de s'interposer avant que les stewards du club n'interviennent pour les séparer. Pendant ce temps, des supporters s'en sont pris aux journalistes présents devant la salle de presse, située non loin de l'entrée du Camp des Loges. Un cameraman de France 2 a été particulièrement visé ».

Notre correspondant sur place, Christophe Michel, a pour sa part été contraint de fuir les lieux, comme la plupart des journalistes, et s'est réfugié « dans les douches » selon ses propres termes. La tension est ensuite légèrement retombée. Les discussions ont repris. Alain Cayzac est ensuite intervenu lors d'une conférence de presse où le président du Paris-SG a fait part de son « indignation» et de « sa honte ». Le Paris-SG a publié un communiqué sur son site Internet. Un message de compassion : « Le PSG en deuil ». - Avec Christophe Michel et Jérôme Touboul au Camp des Loges.