Ce qui pose problème, c'est d'en faire une information en France. Utiliser quelques milliers de twits dégénérés pour en faire un sujet national, c'est problématique et symptomatique de la qualité du travail journalistique contemporain.
Il y a 15 ans, dans chaque cour d'école, il était certain qu'une partie des gamins hurlaient au scandale d'avoir "mis des intégrations à ce moment tordu" ou "d'avoir proposé un texte de Kant plutôt que Sartre" ou "de ne pas avoir été clair à la question 17 a". Mais voilà, elles n'étaient ni amplifiées par un réseau centripète, ni recherchées par des journalistes sans imagination.
Et en effet, to cope with n'est pas particulièrement soutenu. Les professeurs d'anglais l'introduisent en même temps que "to deal with".
A titre personnel, je suis plus consterné par l'erreur du sujet en histoire/géo. Comprenons-nous bien, cela n'a pas grande incidence pour les élèves. Seulement, pour nous, l'heuristique, c'est à dire la critique du document et la recherche de son authenticité est la base de la science historique. De fait, c'est une erreur très grave pour moi qui, encore une fois, m'interpelle que la manière dont les sujets sont créés, critiqués, sélectionnés.