Il est de ces nuits où l'on se dit qu'il serait temps de se bouger le popotin au lieu de ressasser l'éternel "on verra ça plus tard"... des nuits où les étoiles ont tendance à aiguiller notre pensée vers des visions lointaines, inabordable, souvent incompréhensibles et mélancoliques...
GunslingerGirl. remplit plusieurs point de cette charte. La musique apporte la suave ou symphonique mélancolie de ces pauvres fillettes vouées à tuer sans fin (Florence, le châlet de montagne). Le graphisme satiné est inabordable par son élégance mordorée ; on flotte les pieds sur terre, on ne s'imagine rien mais tout est imprévisible. L'histoire pose de ravissantes incompréhensions dans la destinée de ces cyborgs et leurs comportements intègres au réglement, hormis celui de vivre le temps au présent avec leur accompagnateur (José et Henrietta) tant qu'il en est encore possible. Lointaines car, tout comme Cossette dans un tout autre registre, je ne vois pas ce qui pourrait égaler cette série si douce, cruelle et originale (l'Italie, c'est bien).
Je m'attendais à une fin plus trash, triste... il n'en est rien. Les larmes coulent. Difficile de se retenir au son de la Neuvième de Beethoven en voyant ces demoiselles entonnant l'hymne tandis que Marco, prince des pâtes doté d'un bon fond, revient aux sources avec la frêle Angelica, alias la princesse Pizza (l'expression "se prendre une pizza" lui sied assez). Une note de gaieté fugace sur une dizaine d'épisodes d'une sombre luminosité. Le soleil noir du tribut à payer pour franchir les limites du conditionnement de notre humanité. Chercher la flamme, l'étincelle qui réveille l'instint sucré ou acide. Re-Devenir quelqu'un. Re-Présenter un aspect, une action humaine (le violon, le potager, la lecture, les peluches à collectionner). Comme le dit un accompagnateur à l'extrême fin du dernier épisode : "qui pourrait croire en les voyant ainsi qu'elles sont des robots ?"
Oui... qui ? Pas moi en tout cas.
Musique favorite : disons, pour l'originalité, le générique d'intro
Personnage favori : Claes, pour son côté rêveuse tout en étant à l'affût du moindre incident, avec ou sans instructeur.
Le reste ? J'aime tout. L'épisode de Florence a été un bon moyen de vérifier si je pourrais identifier aisément toutes les toiles. J'ai chuté sur trois-quatre oeuvres. C'est malheureux.
D's©
GunslingerGirl. remplit plusieurs point de cette charte. La musique apporte la suave ou symphonique mélancolie de ces pauvres fillettes vouées à tuer sans fin (Florence, le châlet de montagne). Le graphisme satiné est inabordable par son élégance mordorée ; on flotte les pieds sur terre, on ne s'imagine rien mais tout est imprévisible. L'histoire pose de ravissantes incompréhensions dans la destinée de ces cyborgs et leurs comportements intègres au réglement, hormis celui de vivre le temps au présent avec leur accompagnateur (José et Henrietta) tant qu'il en est encore possible. Lointaines car, tout comme Cossette dans un tout autre registre, je ne vois pas ce qui pourrait égaler cette série si douce, cruelle et originale (l'Italie, c'est bien).
Je m'attendais à une fin plus trash, triste... il n'en est rien. Les larmes coulent. Difficile de se retenir au son de la Neuvième de Beethoven en voyant ces demoiselles entonnant l'hymne tandis que Marco, prince des pâtes doté d'un bon fond, revient aux sources avec la frêle Angelica, alias la princesse Pizza (l'expression "se prendre une pizza" lui sied assez). Une note de gaieté fugace sur une dizaine d'épisodes d'une sombre luminosité. Le soleil noir du tribut à payer pour franchir les limites du conditionnement de notre humanité. Chercher la flamme, l'étincelle qui réveille l'instint sucré ou acide. Re-Devenir quelqu'un. Re-Présenter un aspect, une action humaine (le violon, le potager, la lecture, les peluches à collectionner). Comme le dit un accompagnateur à l'extrême fin du dernier épisode : "qui pourrait croire en les voyant ainsi qu'elles sont des robots ?"
Oui... qui ? Pas moi en tout cas.
Musique favorite : disons, pour l'originalité, le générique d'intro
Personnage favori : Claes, pour son côté rêveuse tout en étant à l'affût du moindre incident, avec ou sans instructeur.
Le reste ? J'aime tout. L'épisode de Florence a été un bon moyen de vérifier si je pourrais identifier aisément toutes les toiles. J'ai chuté sur trois-quatre oeuvres. C'est malheureux.
D's©