VICTORIAN ROMANCE EMMA (Eikoku-koi-monogatari-emma), Premier épisode sur une série qui n'en compte que douze...
Réalisation : Tsuneo Kobayashi ("Les Douze Royaumes", "Glass no Kamen" OAV 2005)
Character design : Keiko Shimizu ("Jin-Roh"), Yuko Kusumoto
Musique : Kunihiko Ryo ("Les Douze Royaumes") - Meilleure OST 2005
Studio : Pierrot
Année : 2005
:classe:
Cet anime est tiré du manga éponyme de MORI Kaoru qui a reçu un prix d'excellence l'an dernier pour son travail. Sous la puissante Angleterre Victorienne, le jeune Williams Jounes tombe (dans les deux sens du terme) amoureux de la domestique de Madame Kelly Stowner, Emma.
Note pour Nao : La seiyuu d'Emma, Yumi Touma, a également doublé Elly van Houten dans la version japonaise du jeu Xenogears.
La symbiose entre l'ambiance calme de Marimite et la palette chromatique rétro du dernier Otomo. La série qu'il me fallait pour attendre la troisième saison. La série qu'il me faudra lire pour prolonger l'attente. La série qui ne met pas en scène des gamines ou des jeunes trop jeunes. La série sans une maid en mode fan-service. LA série pure, donc...
Des personnages attirants qui n'ont pas besoin d'en faire tout un plat pour soudoyer notre hyperesthésie, un cadre londonien respectable, une bonne humeur en cette fin de 19ème siècle (difficile à dire quand même si l'on mentionne le Cristal Palace de 1861, premier événement du genre qui lancera la mode des Expositions Universelles), une humilité "bouleversifiante" chez la tendre Emma; cette dernière n'est ni bombe sexuelle ni laideron, juste une ravissante demoiselle avec une pointe de délicatesse au fond des yeux. Elle ne semble pas particulièrement à plaindre et nous évite, pour le moment mais aussi compte tenu de son âge adulte, des revival de Princesse Sarah et autre pleurnichardes aussi pauvres qu'une pelure de pomme de terre. Et que dire de William Jounse, p'tit gars d'la haut' qui ne cache pas son désir de revoir la belle camerière avec ses problèmes ophtalmiques... (et comme par hasard, Emma portait une coupe cappilaire yoshinoesque, youpi!)
On trouve également des plans qui insistent curieusement sur la porcelaine d'exportation ou toute autre forme d'art asiatique... à cette époque, la Compagnie des Indes n'est plus cette "multinationale" qui avait fait les beaux jours des royaumes aux XVII et XVIIIèmme siècles. Les quelques séquences liées à la misère des faubourgs devrait à mon avis servir de pont pour façonner une probable impossibilité à deux êtres de pouvoir s'épanouir, faute d'appartenir à la même classe sociale...
Ce n'est ni génial, ni avant-gardiste,... c'est charmant, reposant et rafraîchissant. Une mélancolie sucrée qui délasse le corps et l'esprit sans pour autant devenir stupide. Enfin, je connaissais l'usage du thé versé sur le sol mais c'est une bon initiative de l'avoir expliqué en note de fin d'épisode.
Douce Emma, puisse votre rêve se réaliser en points de dentelle...
Site officiel : http://www.emma-victorian.com/
Plus d'infos : http://www.animenewsnetwork.com/encyclopedia/anime.php?id=4506 ou
D's© conquis...
Réalisation : Tsuneo Kobayashi ("Les Douze Royaumes", "Glass no Kamen" OAV 2005)
Character design : Keiko Shimizu ("Jin-Roh"), Yuko Kusumoto
Musique : Kunihiko Ryo ("Les Douze Royaumes") - Meilleure OST 2005
Studio : Pierrot
Année : 2005
:classe:
Cet anime est tiré du manga éponyme de MORI Kaoru qui a reçu un prix d'excellence l'an dernier pour son travail. Sous la puissante Angleterre Victorienne, le jeune Williams Jounes tombe (dans les deux sens du terme) amoureux de la domestique de Madame Kelly Stowner, Emma.
Note pour Nao : La seiyuu d'Emma, Yumi Touma, a également doublé Elly van Houten dans la version japonaise du jeu Xenogears.
La symbiose entre l'ambiance calme de Marimite et la palette chromatique rétro du dernier Otomo. La série qu'il me fallait pour attendre la troisième saison. La série qu'il me faudra lire pour prolonger l'attente. La série qui ne met pas en scène des gamines ou des jeunes trop jeunes. La série sans une maid en mode fan-service. LA série pure, donc...
Des personnages attirants qui n'ont pas besoin d'en faire tout un plat pour soudoyer notre hyperesthésie, un cadre londonien respectable, une bonne humeur en cette fin de 19ème siècle (difficile à dire quand même si l'on mentionne le Cristal Palace de 1861, premier événement du genre qui lancera la mode des Expositions Universelles), une humilité "bouleversifiante" chez la tendre Emma; cette dernière n'est ni bombe sexuelle ni laideron, juste une ravissante demoiselle avec une pointe de délicatesse au fond des yeux. Elle ne semble pas particulièrement à plaindre et nous évite, pour le moment mais aussi compte tenu de son âge adulte, des revival de Princesse Sarah et autre pleurnichardes aussi pauvres qu'une pelure de pomme de terre. Et que dire de William Jounse, p'tit gars d'la haut' qui ne cache pas son désir de revoir la belle camerière avec ses problèmes ophtalmiques... (et comme par hasard, Emma portait une coupe cappilaire yoshinoesque, youpi!)
On trouve également des plans qui insistent curieusement sur la porcelaine d'exportation ou toute autre forme d'art asiatique... à cette époque, la Compagnie des Indes n'est plus cette "multinationale" qui avait fait les beaux jours des royaumes aux XVII et XVIIIèmme siècles. Les quelques séquences liées à la misère des faubourgs devrait à mon avis servir de pont pour façonner une probable impossibilité à deux êtres de pouvoir s'épanouir, faute d'appartenir à la même classe sociale...
Ce n'est ni génial, ni avant-gardiste,... c'est charmant, reposant et rafraîchissant. Une mélancolie sucrée qui délasse le corps et l'esprit sans pour autant devenir stupide. Enfin, je connaissais l'usage du thé versé sur le sol mais c'est une bon initiative de l'avoir expliqué en note de fin d'épisode.
Douce Emma, puisse votre rêve se réaliser en points de dentelle...
Site officiel : http://www.emma-victorian.com/
Plus d'infos : http://www.animenewsnetwork.com/encyclopedia/anime.php?id=4506 ou
D's© conquis...