Pour la VF, effectivement je me demande bien pourquoi ils ont pris la peine de la faire.

En ce qui concerne la partie documentaire, j'avais trouvé l'idée vraiment percutante parce que ça sert comme piqure de rappel que non, ce n'est pas (totalement) de la fiction, ça a vraiment eu lieu. L'épisode de La Catedral est particulièrement édifiant... La saison 2 était chouette mais m'a laissé un souvenir moins marquant. On attend surtout la chute, j'ai l'impression.

Je suis toujours au tout début (avec l'ancien détenu qui se fait engager de manière mystérieuse). Et je n'avance pas, je ne vois pas où il veut en venir et ça a l'air de ne pas finir de démarrer. Pourtant le sujet m'intéresse de près, de toute évidence. Je le lis en anglais aussi, ce qui n'aide peut-être pas.

Un très joyeux anniversaire à elle ! :coucou:

Sinon, vous saviez que Rama Yade était candidate à la présidentielle ?

Mais carrément. :o
Presque un mois après, l'impact est toujours aussi fort. Vivement le deuxième visionnage.

L'une de mes "résolutions" pour 2017 est d'aller plus souvent au cinéma et de le partager davantage autour de moi. Commençons donc par deux films vus à la toute fin de 2016 :

Sully de Clint Eastwood :
Le film retrace l'histoire vraie du pilote Sullenberger qui a réussi l'exploit en 2009 d'"amerrir" un avion sur la rivière Hudson peu après son décollage, sans qu'aucun des passagers n'y perde la vie, malgré les températures glaciales de janvier, et surtout les conséquences qui ont suivi. A savoir, du côté pile, la représentation du pilote comme un héros des temps modernes dans les médias, du côté face, l'enquête interne à charge de ce dernier, qui remet en cause la validité des choix opérés sur base de simulations d'ordinateur. Personnellement, je ne me souvenais absolument pas de cet événement, mais comme souvent dans les films américains, l'action et les enjeux sont posés en un tour de main.
Il s'agit là d'un bon vieux Clint, comprendre : un film de WASP pour WASP. Pour faire une minute SJW (:p), le "vivrensemble" ne fait pas partie de la grammaire du film. Le panel d'enquêteurs comprend certes un afro-américain, mais celui-ci se contente de faire de la figuration, et une femme, qui ne prend la parole qu'à la fin du film pour révéler une fébrilité certaine à prendre la parole en public. #benvoyons
Cela étant, c'est bien ficelé, Tom Hanks est comme toujours impeccable en homme d'âge mur à moustache propre sur lui et le film parvient à créer un peu de suspense malgré l'issue connue dès le départ. Personnellement, j'y ai trouvé quelques scènes inutiles dans les droits au flashback du héros, mais c'est pour chicaner. Bref, un bon divertissement, mais pas le film indispensable de l'année.

La la land de Damien Chazelle.
Alors là. On attendait beaucoup de ce film, vu la réussite qu'était son film précédent, Whiplash, et les échos plus que positifs entendus, au point de traverser la frontière néerlandaise pour le voir avant sa sortie en Belgique fin janvier. C'est peu dire que nous n'avons pas été déçus.
C'est un film totalement anachronique : une comédie musicale avec une bonne dose de féérie. Il est centré sur la rencontre entre le personnage joué par Emma Stone, barista dans un café d'Hollywood et aspirante actrice, et le personnage joué par Ryan Gosling, musicien qui voue une passion pour le jazz, mais réduit à jouer des airs de Noël dans des restaurants pour gagner sa croûte. Au-delà de l'histoire d'amour, le propos du film tourne en fait autour des rêves et du prix à payer pour les réaliser. On retrouve donc des thématiques communes avec Whiplash (en plus de l'apparition éclair de JK Simmons). J'ai trouvé ce film virevoltant autant que bouleversant de finesse et d'émotion. D'ailleurs, les chansons restent en tête bien après le générique de fin.

Ok, épisode 3.3 vu et la fin était effectivement très haletante.