Et comment vois-tu la relation entre la France et la Corse, la Bretagne ou le Pays Basque ?
Je dirais que les indépendentistes n'ont pas aquis une crédibilité et une base populaire suffisante pour imaginer quelque chose.
En Corse, on se rend compte facilement que les groupes indépendentistes violents sont en fait des groupes mafieux qui habillent leurs activités de politique. Et ceci ruine les efforts de ceux qui sont scincèrement indépendentistes, mais ont compris que pour convaincre la population, il fallait argumenter, pas canarder.
Pour la Bretagne, je dirais que c'est l'affaire de Plévin (mort d'une employée de Mc Do' dans un attentat indépendentiste) qui a ruiné tous les espoirs à court terme des indépendentistes.
Pour le pays Basque, c'est un peu différent. Il y a le contexte espagnol qui joue, cependant, les indépendentistes ne peuvent pas mener le combat sur deux fronts. Le coté espagnol est plus actif, alors que le côté français sert essentiellement de base de repli, et ce pour des raisons historiques. La France n'est pas un sanctuaire pour les indépendentistees basques, mais ils y sont certainement moins traqués qu'en Espagne. Comme ils n'ont pas les moyens d'être pourchassés durement des deux côtés de la frontière, ils laissent la France en paix.
De plus, vu la tradition jacobine profondément ancrée dans les mentalités du pays, tout mouvement indépendentiste ou autonomiste régional a beaucoup de mal a se développer en métropole. Un fonctionnement fédéral comme celui de l'Allemagne serait actuellement impossible à mettre en ½uvre en France au jour d'aujourd'hui, car inconcevable pour une bonne partie de la population, par exemple.
;)