Mieux vaut tard que jamais, le bilan ciné 2022. Dans l'ordre de visionnage, uniquement ceux vus au cinéma (même si ça devient de moins en moins pertinent de faire la distinction). Au cas où vous chercheriez de l'inspiration pour vos séances VOD/plateformes.
Spiderman - no way home (Jon Watts) - 0/5
The Card Counter (Paul Schrader) - 1/5 : ennuyeux et improbable
Nightmare Alley - 4,5/5 : génial du point de vue de la photo, du jeu, de l'ambiance et du sous-texte, bienvenu en ces temps de recrudescence newagesque.
Adieu Monsieur Haffmann (Fred Cavayé) - 3/5 : pas mal fichu
La place d'une autre (Aurélia Georges) - 3,5/5 : un peu théâtral, mais on se laisse porter. La jeune actrice crève l'écran et ça fait plaisir de voir Sabine Azéma jouer normalement.
L'événement (Audrey Diwan) - 4,5/5 : film à la fois puissant et subtil, qui n'en fait pas des tonnes dans le mélodrame, mais tout est dit.
Le sommet des dieux (Patrick Imbert) - 3/5 : adaptation animée de la série de Taniguchi que j'adore. Mais le film m'a paru trop français, notamment dans les dialogues des personnages. Je n'ai pas pu passer outre.
Belle (Mamoru Hosoda) - 4,5/5 : ben c'est beau quoi.
À plein temps (Eric Gravel) - 4/5 : suspense autour d'une grève SNCB. Sujet brillant, bonne réalisation.
Madeleine Collins (Antoine Barraud) - 1/5 : on s'est fait eus par la bande annonce.
Contes du hasard et autres fantaisies (Ryūsuke Hamaguchi) - 2/5 : on avait loupé "Drive my car", donc on est allés voir celui-là. Un peu WTFesque, mais pas inintéressant.
La ruse (John Madden) - 2,5/5 : bon divertissement, ça fait le job.
Elvis (Baz Luhrmann) - 4,5/5 : un plaisir de retrouver Baz Luhrmann avec un acteur exceptionnel.
Coupez (Michel Hazanavicius) - 3,5/5 : WFTesque pour la première partie, puis tout s'éclaire et ça devient très drôle.
Fire of love (Sara Dosa) - 3,5/5 : documentaire sur un couple de vulcanologues français
Nope (Jordan Peele) - 3,5/5 : WTFesque aussi, mais sympa
Tout le monde aime Jeanne (Céline Devaux) - 3,5/5 : pas mal
La nuit du 12 (Dominik Moll) - 4,5/5 : excellent polar avec deux super acteurs (dont notre Bouli national)
As Bestas (Rodrigo Sorogoyen) - 4/5 : très bonne surprise (dont Marina Foïs), très bon film avec un très bon sujet. Et ouais, l'exode urbain, c'est pas tout le temps tout rose.
Decision to leave (Park Chan-Wook) - 3,5/5 : très bon thriller
L'innocent (Louis Garrel) - 4/5 : alors là, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri devant une comédie française.
Close (Lukas Dhont) - 5/5 : l'annonce de sa nomination aux Oscars vient de tomber, et c'est complètement mérité. Une claque émotionnelle, toute la salle chialait.
The triangle of sadness (Ruben Ostlund) - 4,5/5 : délicieusement subversif (et donc clivant), mais superbe fable sur la corruption du pouvoir, la beauté comme monnaie d'échange et les riches sont finalement bien peu de choses. Battou l'a snobé, tant pis pour lui.
Leila's brother (Saeed Roustaee) - 4/5 : la dynamique d'une famille iranienne avec son clash de valeurs. Ca a tout de même un peu appuyé sur ma corde féministe.
Broker (Hirokazu Kore-eda) - 3,5/5 : pas son meilleur, mais divertissant.
Un bon cru tout de même, même si c'est forcément biaisé puisqu'on fait soigneusement le tri avant d'aller voir un film en salle.
Et incredibile dictu, on a vu 10 films français en 2022, sur 25, ce qui est tout à fait exceptionnel. D'habitude, on va juste voir les Ozon. Et force est de constater qu'en grande majorité, le niveau est là.
C'est tout de même intéressant de faire cette rétrospective, car on constate avec le recul la différence entre les films qui ont laissé une impression pérenne et ceux que j'aurais oubliés si jamais je ne les avais pas notés.
Aussi, sans vouloir faire ma mémé à moustache, je vois une différence entre le fait de voir un film au cinéma ou de le rattraper à la maison. Non seulement l'expérience n'est pas la même, mais aussi la marque qu'il peut laisser dans le temps. Je n'ai d'ailleurs pas pris la peine de les noter, je devrais peut-être le faire pour 2023.