Re: Topic général sur les films à venir
Répondre #513 –
Je voulais faire un laïus sur le sujet mais...la flemme.
Quoi qu'il en soit, mieux que le découpage en deux qui anéantit le concept et déchaîne la colère des fans (copier-coller d'Allociné aussi, c'est chez eux que je l'avais lu et comme je disais, la flemme) :
Avec moins de 12 millions de dollars de recettes engrangées pour son premier week-end d'exploitation, Grindhouse effectue un démarrage très en deçà des attentes de son producteur, Harvey Weinstein. Pour un budget global de près de 100 millions de dollars, les résultats frôlent même la catastrophe. "Je suis avant tout extrêmement déçu" déclare-t-il. "Nous avons essayé quelque chose de nouveau, et force est de constater que nous n'avons pas réussi".
Deux films distincts
A l'instar de ce qui est prévu pour l'exploitation de Grindhouse pour les pays non anglophones, Harvey Weinstein envisage à présent d'abandonner purement et simplement le concept des "deux films pour le prix d'un", au profit de deux volets distincts. Les films ressortiraient donc aux Etats-Unis à quelques semaines d'intervalles, mais agrémentés de scènes restées sur la table de montage. Mauvaise nouvelle donc pour les spectateurs français : les chances de voir le film d'un seul tenant se réduisent comme une peau de chagrin...
Un public désarçonné
Les raisons expliquant ce démarrage maussade et le choix de scinder le film seraient diverses selon le producteur. L'une d'entre elle serait la durée du film (191 minutes au lieu des 150 minutes prévues) qui limite de facto le nombre de séances quotidiennes, et n'inciterait pas les spectateurs à aller voir le film. Par ailleurs, si le film semble avoir reçu un accueil favorable du public de la côte Est et Ouest, celui de la région du Midwest semble avoir été désarçonné. Au point que des feuillets ont du être distribués aux spectateurs dans les salles expliquant le contenu du film, et en précisant que l'aspect vintage de l'oeuvre (présence de scratchs, couleurs délavées...) était délibérement intentionnel.
Les Américains (certains d'entre eux, tout du moins) sont formidables.