Et qu'a ce moment la, les electeurs de droite n'oublient pas 2002
Re: Nicolas Sarkozy, Sarkozy, Nicolas, Sarko ou encore Nico ? Qui à droite en 2007 ?
« Réponse #45, le 15 Novembre 2006 à 17:42 »
PARIS (AP) - Michèle Alliot-Marie a pris jeudi ses distances avec le projet de l'UMP sur les institutions et la discrimination positive dans un discours très incisif devant le conseil national du parti.
Nicolas Sarkozy a persisté et signé dans ses propositions dans une réponse très sèche à la ministre de la Défense.
Prononcé dans un silence glacial, le discours de la ministre de la Défense, qui n'exclut pas d'être candidate à l'élection présidentielle contre le président de l'UMP, a été accueilli par un mélange d'applaudissements et de huées dans une salle acquise à Nicolas Sarkozy.
Le président de la République "n'est pas le président du peuple de gauche ou du peuple de droite. Il n'est pas le président d'un parti politique. Il n'est pas le président d'un parti politique. Il est le président des Français", a lancé la ministre de la Défense et devant un Nicolas Sarkozy impassible.
Le chef de l'Etat "n'est pas un super-ministre", a ajouté Mme Alliot-Marie.
La ministre de la Défense a par ailleurs redit son opposition à la discrimination positive prônée par Nicolas Sarkozy, qui revient selon elle à promouvoir le communautarisme.
"La discrimination positive, c'est faire passer l'appartenance à une communauté avant la prise en considération des besoins de la personne. Elle risque d'exclure de soutien celui qui n'appartient pas à la communauté visée, même s'il en a besoin. Elle créée des destins parallèles au sein de la Nation", a estimé MAM.
Sans nommer le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, Michèle Alliot-Marie a reproché à Nicolas Sarkozy d'avoir "trop souvent braqué la jeunesse" depuis 2002 par ses déclarations contre les jeunes des banlieues. "Trop souvent nous avons laissé s'insinuer l'idée pernicieuse qu'un jeune était un délinquant en puissance ou en devenir", a-t-elle lancé.
La ministre de la Défense a également reproché à Nicolas Sarkozy de "calquer" son programme sur les envies des Français, à l'image de la socialiste Ségolène Royal. "La politique, ce n'est pas le copier-coller de l'Ifop ou de la Sofres", a-t-elle dit. "La politique, c'est montrer un chemin."
"Le combat c'est contre nos adversaires, à l'extérieur de notre famille politique", a répliqué sèchement Nicolas Sarkozy.
Peut-être qu'il vaut vivre avec son temps et évoluer, et qu'une vision Chiraquienne de la République (à plus forte raison Gaulliste) est dépassée... :)
Peut-être qu'il vaut vivre avec son temps et évoluer, et qu'une vision Chiraquienne de la République (à plus forte raison Gaulliste) est dépassée... :)
"Ne comptez pas sur moi pour participer à l'agitation" a lancé jeudi le président, au lendemain des sous-entendus de son épouse sur une 3e candidature.
Jacques Chirac a répété qu'il donnerait sa décision personnelle au premier trimestre 2007.
M'enfin pour une fois, je dirais que l'hypocrisie n'est ni de droite ni de gauche, c'est le métier qui veut ça :mdr: