Un jour sur Terre :
On repart pour un documentaire blockbuster (47 millions de dollars) à très grand spectacle à la façon des "Planètes".... Mais ici les 90 minutes de films diffusés sont en fait un remontage d'une série de 11 documentaires diffusés sur la BBC : Planet Earth dont le thème central était le "réchauffement" climatique... pas dénoncé frontalement hormis quelques phrases lâchées en fin de film mais plus en attirant l'attention sur l'influence du climat sur la vie... de la température des océans à la pluviométrie en passant par le cycle des saisons.
Outre les superbes images, le "film" surfe sur une autre mouvance vue chez les Planètes à savoir une sorte de scénarisation des séquences pour donner l'impression de vivre carrément une histoire.... du moins 3 histoires qui servent de colonne vertébrale à l'ensemble du film. Deux, en particulier ont bénéficié d'un soin narratif particulier à contre sens. La première donnait l'impression d'une mise en scène intimiste et retenue car les images se suffisaient à elle même, la seconde quant à elle à beaucoup joué sur le côté "post appocalyptique" de l'aventure qu'était une quète d'eau dans un paysage dévasté la sècheresse. Deux histoires de survie qui se croisent finalement, celui qui fuyait l'eau dans un monde figé, ceux qui la cherchaient dans un enfer de tempêtes (mini tornades par ci, par là) qui arrivent toutes deux à générer un beau suspens et tenir en haleine et s'achèvent de façon émouvante.
La troisième est en fait un gros morceau de bravoure à faire passer les 300 pour des lopettes....
Bref, un gros ravissement pour les yeux intelligemment narré car parvient à jongler entre épique, tragédie*, comédie et contemplatif même si niveau pédagogie on repassera...
Une maitrise technique de presque tous les instants (les effets "accélérés" qui permettent de montrer toute une forêt changer de saison à vue d'oeil, magnifique !) quelques séquences par contre sont défigurées par une volonté de trop faire comme une sur-utilisation du ralenti. Si dans le cadre de la course poursuite guépard-gazelle ça permet d'admirer la souplesse et la fluidité des foulées du fauve (presque hypnotique) et sa grande maitrise, ne rend carrément pas justice au Grand Blanc qui choppe de l'otarie en double salto... parceque c'est justement son caractère soudain et brutal qui rend ce genre de manœuvre impressionnante.
Donc plus que chouette mais à éviter absolument les séances de forte affluence au risque de se taper un gang bang de "c'est trop chou" "Ooooh trop mimi" et toute la clique. :sweatdrop:
Par contre l'intégrale des documentaires sont dispos sur disques haute définition.
*(cliquez pour montrer/cacher)
On repart pour un documentaire blockbuster (47 millions de dollars) à très grand spectacle à la façon des "Planètes".... Mais ici les 90 minutes de films diffusés sont en fait un remontage d'une série de 11 documentaires diffusés sur la BBC : Planet Earth dont le thème central était le "réchauffement" climatique... pas dénoncé frontalement hormis quelques phrases lâchées en fin de film mais plus en attirant l'attention sur l'influence du climat sur la vie... de la température des océans à la pluviométrie en passant par le cycle des saisons.
Outre les superbes images, le "film" surfe sur une autre mouvance vue chez les Planètes à savoir une sorte de scénarisation des séquences pour donner l'impression de vivre carrément une histoire.... du moins 3 histoires qui servent de colonne vertébrale à l'ensemble du film. Deux, en particulier ont bénéficié d'un soin narratif particulier à contre sens. La première donnait l'impression d'une mise en scène intimiste et retenue car les images se suffisaient à elle même, la seconde quant à elle à beaucoup joué sur le côté "post appocalyptique" de l'aventure qu'était une quète d'eau dans un paysage dévasté la sècheresse. Deux histoires de survie qui se croisent finalement, celui qui fuyait l'eau dans un monde figé, ceux qui la cherchaient dans un enfer de tempêtes (mini tornades par ci, par là) qui arrivent toutes deux à générer un beau suspens et tenir en haleine et s'achèvent de façon émouvante.
La troisième est en fait un gros morceau de bravoure à faire passer les 300 pour des lopettes....
Bref, un gros ravissement pour les yeux intelligemment narré car parvient à jongler entre épique, tragédie*, comédie et contemplatif même si niveau pédagogie on repassera...
Une maitrise technique de presque tous les instants (les effets "accélérés" qui permettent de montrer toute une forêt changer de saison à vue d'oeil, magnifique !) quelques séquences par contre sont défigurées par une volonté de trop faire comme une sur-utilisation du ralenti. Si dans le cadre de la course poursuite guépard-gazelle ça permet d'admirer la souplesse et la fluidité des foulées du fauve (presque hypnotique) et sa grande maitrise, ne rend carrément pas justice au Grand Blanc qui choppe de l'otarie en double salto... parceque c'est justement son caractère soudain et brutal qui rend ce genre de manœuvre impressionnante.
Donc plus que chouette mais à éviter absolument les séances de forte affluence au risque de se taper un gang bang de "c'est trop chou" "Ooooh trop mimi" et toute la clique. :sweatdrop:
Par contre l'intégrale des documentaires sont dispos sur disques haute définition.
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:pleure: Le nounours :pleure: